mercredi 2 avril 2008

Liedekerke ou le nouvel apartheit

La commune de Liedekerke (BHV) était-elle en manque de renommée pour qu'elle ressente le besoin de faire parler d'elle, en annonçant qu'elle interdirait dorénavant l'accès des plaines de jeux aux enfants d'expression française ?

Qu'ont fait ces enfants pour subir ce type de discrimination ?
Refusent-ils de payer leur participation ? Sont-ils domiciliés à l'extérieur de la commune ou de BHV ? Refusent-ils catégoriquement d'apprendre à dialoguer en néerlandais ? Sont-ils trop âgés ou trop jeunes pour fréquenter les plaines ? Sont-ils caractériels ? Que nenni. Leurs parents ne sont tout simplement pas d'origine flamande et parlent le français.

Il n'y a pas si longtemps, un pays (Afrique du Sud) fut mis au ban de la société internationale car il refusait le contact et la promiscuité entre noirs et blancs. A Liedekerke, ce n'est pas une question de couleurs, mais de langues. Chercher la différence ? Il n'y en a pas.
Ce comportement et cette décision d'un bourgmestre CDV sont le reflet de l'intolérance, de la négation de l'autre par ce qu'il est autre, fût- ce-t-il enfant ! Cette Flandre là est plus à plaindre qu'à louer.

Allez, sachez que, pas loin de là, à Frasnes-lez-Anvaing, chacun est chez soi et/en iedereen is thuis.

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