mercredi 25 novembre 2009

Suivi du dossier de la société de logement « la Chapelloise »

« Je pensais le temps des privilèges révolu : je suis déçu ! »

C'est en ces termes que Jean-Luc Crucke a commenté la réponse que lui a faite le Ministre Jean-Marc Nollet en Commission du Logement du Parlement wallon concernant le suivi réservé au dossier des administrateurs-locataires à la « Ruche chapelloise ».

Dans la réponse qu'il apporte au député libéral, le Ministre confirme bien « que certains ont indument bénéficié de la limitation de leur loyer à la valeur locative normale alors que le montant de leur revenus aurait dû conduire la Sisp à calculer leur loyer sans tenir compte de ce plafond.»

En revanche, sa réponse ne fait nulle part allusion à une quelconque obligation de remboursement. Le Ministre se contente de faire remarquer que « ce genre de pratique était courante dans le secteur » et annonce le déplafonnement pour l'ensemble des locataires de la Société wallonne du Logement qui remplissent les conditions dès le premier Janvier 2010.

Compte tenu des circonstances, précise encore Jean-Marc Nollet, « il me semblerait indélicat de réclamer un prétendu arriéré de loyer à l'ensemble des locataires wallons qui auraient pu être concernés par le déplafonnement , alors que ceux-ci se sont , de bonne foi, acquittés du montant figurant sur la fiche de calcul du loyer que leur a adressé leur société de logement à l'époque. »

Si Jean-Luc Crucke veut bien parler de « bonne foi » à propos les locataires lambda, il ne saurait en être question pour les administrateurs-locataires qui sont censés gérer ces sociétés de logements sociaux selon des critères qu'ils doivent connaître par cœur.

« Ce qu'ils n'ont pas payé, ce sont d'autres citoyens qui l'ont payé à leur place » commente le député. « Il y a là une injustice dont les mandataires- en l'occurrence ici, socialistes - bénéficieraient sous prétexte qu'ils étaient de bonne foi. Si on laisse ces gens impunément dans la situation qui est la leur, cela signifie que l'on leur a laissé jouer un bon coup à la société, c'est-à-dire aux contribuables qui paient honnêtement leurs impôts. C'est ce qu'on appelle « des privilèges » et je pensais que le temps des privilèges devait être irrémédiablement révolu ! »

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