La prime de mobilité et la prime destinée aux femmes chef de famille monoparentale sont des echecs
C'est ce que déclare, la ministre des Affaires socieles, Joelle Milquet en réponse à une question parlementaire de Jean-Luc Crucke , ce 13 mai 2008, à la Chambre.
Echec cinglant puisque ces deux primes- la prime de mobilité de 750 euros, mesure initiée au niveau de l'ONEM ainsi que la prime de 740 euros, destinée aux femmes, chefs de famille monoparentale- étaient censées lutter contre les pièges à l'emploi.
En 2007, seules 28 femmes ont fait appel à la prime unique de mobilité géographique de 743 euros, contre 273 cas pour la prime de garde d'enfants.
La ministre attribue cet échec à la complexité des législations et des avantages qui ne sont pas toujours connus par les personnes concernées ainsi qu'au caractère one-shot de l'opération. L'objectif des partenaires sociaux est de transformer une prime one-shot payable une fois par an en une prime mensuelle. Pour Joelle Milquet,prévoir une forme de bonus à l'emploi pour cibler ces personnes n'est pas absurde. La ministre qui attend l'avis des partenaires sociaux et de l'Onem avant de faire une proposition qui pourrait aller dans le sens d'une globalisation des mesures.
Pour Jean-luc Crucke, au niveau de la mobilité, ce n'est pas une prime qui changera les choses. Il faut s'attaquer à d'autres problématiques, plus régionales, notamment la facilité dans les réseaux de communications.
Sur le plan fiscal, pour les personnes ayant un bas salaire, il convient aussi de prendre des mesures concernant les pièges à l'emploi, qui font que certaines personnes préfèrent rester chez elles que d'aller travailler, même en gagnant un peu moins.
>>>> Lire l'intégral de l'échange parlementaire.
Libellés : femmes, piéges à l'emploi, prime de mobilité
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