jeudi 14 mai 2009

Gare de Leuze, insécurité: Jean-Luc Crucke demande au Ministre de la Justice de mettre fin à la partie ping-pong

C'est ce mardi, en commission de la justice de la Chambre que le député Jean-Luc Crucke a interpellé le ministre de la Justice Stefaan De Clerck sur le rôle du parquet dans les faits de violence aux abords de la gare de Leuze.

A plusieurs reprises, j'ai déjà abordé ce dossier auprès de celui qui en est le titulaire naturel, le ministre des Entreprises publiques et de la Mobilité, la ministre et le ministre qui a suivi.
Systématiquement, j'ai reçu des réponses qui me prouvaient que ce dossier était suivi en interne à la SNCB avec une attention particulière et qu'on essayait de ne pas négliger la gare de Leuze-en-Hainaut.

Les événements s'enchaînent. Au départ, on met le feu à une boîte aux lettres qui ressemble à une poubelle. Ensuite, on casse les vitres d'un abribus aux abords de la gare. On finit par enlever les clenches des portes d'accès pour les cheminots. On met la musique à fond dans le hall de gare qui devrait être un hall de réception; cela devient insupportable. On a connu d'autres excès que je n'ai pas envie de répéter pour ne pas allonger ma question. Cela a été jusqu'à des coups de couteau aux abords de la gare.

La réaction du syndicat CGSP est de dire que ce problème ne relève pas de la SNCB, ni du ministre de la Mobilité, mais du ministre de la Justice, d'où ma question.
Je relate ce qui est dit non pas seulement par la CGSP Cheminots mais également par un substitut du procureur du Roi de Tournai dans une réponse qu'il a donnée. Il précise qu'il comprend la frustration des agents de terrain, que la solution se trouve dans la comparution immédiate, mais que pour l'étendre, il faudrait en avoir les moyens.

Mettez-vous à la place du navetteur, du cheminot, du lecteur d'un journal et du politicien qui comme moi prend parfois le train: que répond-on? A-t-on les moyens de corriger? La bande en question est connue: une trentaine de personnes, qu'on peut montrer du doigt. Leur nom est répertorié: tout le monde sait de qui il s'agit. Mais tout le monde a peur.
Monsieur le ministre, confirmez-vous cette carence avouée par un substitut du procureur du Roi à Tournai? Le parquet ne dispose-t-il vraiment pas des moyens nécessaires pour répondre à cette question? Faut-il que les riverains, les navetteurs vivent dans un mini-Chicago avant qu'on réagisse? Si vous confirmez les faits, que peut-on faire pour que quelques individus cessent de terroriser les environs? La justice ne peut-elle prendre ses responsabilités?

>>>> Lire la Reponse du Ministre Stefaan De Clerck: ici

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