Réseau école 21
Question de M. Jean-Luc Crucke à Mme Marie-Dominique Simonet, ministre
de l’Enseignement obligatoire et de promotion sociale, intitulée « Réseau École 21 »
M. Jean-Luc Crucke (MR). – « École 21 »
est un dispositif reposant sur l’intégration des approches
de promotion de la santé et du développement
durable. Cette expérience est cofinancée
par l’Union européenne dans le cadre d’Interreg
IV entre la France et la Belgique.
Quelles sont les écoles de la Communauté
française retenues dans ce dispositif – une sorte
d’agenda 21 ? Quels sont les objectifs et les projets
du programme ? La Communauté française
alloue-t-elle une quelconque aide à cette expérience
? Comment se matérialise l’aide de l’Union
européenne et un suivi particulier existe-t-il ?
Quelles sont les conditions pour s’insérer dans ce
réseau ? Quels sont les opérateurs associés au projet
? Quelle est leur participation ? Y a-t-il un catalogue
des bonnes pratiques qui pourrait profiter
aux écoles n’appartenant pas au réseau 21 ?
Mme Marie-Dominique Simonet, ministre de
l’Enseignement obligatoire et de promotion sociale.
– « École 21 » est un dispositif de promotion
de la santé et de développement durable. Ce dispositif
transfrontalier est proposé dans des écoles
primaires et secondaires des régions françaises de
Champagne, d’Ardenne du Nord et de Picardie,
et des provinces belges du Hainaut, de Namur et
du Luxembourg. Actuellement, sept écoles de la
Communauté française – trois en Hainaut, trois
à Namur et une au Luxembourg – ont signé la
« Charte École 21 ».
Ce dispositif s’inscrit dans le programme « Générations
en santé », cofinancé par l’Union européenne,
les instances régionales en France et
les provinces en Belgique. Il repose sur une approche
coordonnée et intégrée de la promotion
de la santé et du développement durable. Il doit
promouvoir le bien-être, la santé, la citoyenneté
au sein de l’établissement scolaire en s’appuyant
sur une perspective durable, environnementale,
sociale et économique. L’engagement des établissements
scolaires dans ce dispositif s’est fait de
manière volontaire par la signature le 9 décembre
2009 de la « Charte École 21 ».
Pour appartenir au « Réseau Ecole 21 », il
faut remplircertaines conditions : l’établissement
doit constituer un groupe de pilotage formé de représentants
de la communauté éducative – direction,
équipe pédagogique, personnel administratif,
agents techniques, élèves, parents, – de représentants
des collectivités locales et des associations
intervenant dans l’établissement. Ce groupe est
présidé par le chef d’établissement qui doit nommer
une personne de référence. Les établissements
recevront l’accompagnement méthodologique nécessaire
et auront à leur disposition une documentation
spécialisée.
Le groupe de pilotage doit respecter une série
d’étapes : mobilisation de l’ensemble de la
communauté éducative, réalisation de diagnostics
préalables, définition de priorités, d’objectifs, programmes
d’action sur trois ans, mise en place des
actions, évaluation et rédaction d’un document de
synthèse.
Des représentants des groupes de pilotage
seront invités aux différents comités du réseau
« École 21 », aux réunions d’échange, ainsi qu’au
colloque final « Générations en santé ».
Pendant toute la durée du programme, l’établissement
scolaire bénéficie du soutien et de l’accompagnement
méthodologique des promoteurs
de l’action, des opérateurs, des partenaires ou des
associés au programme « Générations en santé ».
Cet accompagnement se fonde sur la situation
réelle de l’établissement. En effet, les projets varient
en fonction notamment de l’environnement
urbain ou rural et/ou des thèmes choisis par le comité.
Les opérateurs partenaires sont les organismes
qui pilotent directement le programme « Générations
en santé » : les instances régionales d’éducation
et de promotion de la santé en France et
les provinces belges. La Communauté française
n’est pas directement partenaire mais est néanmoins
partie prenante. Un de mes collaborateurs
est régulièrement associé aux travaux du comité
d’accompagnement franco-belge. Il était en effet
intéressant de suivre l’évolution du projet.
L’évaluation globale du projet pilote « Réseau
École 21 » est attendue pour la fin du premier semestre
2012. Le rapport ne présentera pas un catalogue
de bonnes pratiques qui doivent s’adapter
aux spécificités locales mais proposera des recommandations
générales pour pérenniser le processus
et la dynamique du projet.
M. Jean-Luc Crucke (MR). – J’ignorais qu’une
école de ce type existait en Communauté française.
Cette démarche est intéressante. Il faut toutefois
qu’elle bénéficie d’un encadrement et d’un suivi.
Les provinces assurent le relais. Je ne me souviens
pas avoir reçu d’information à ce propos à la proVERSION
PROVISOIRE
CRIc No27-Educ.5 (2010-2011) ( 18 )
vince du Hainaut, mais je peux me tromper. Il faudra
attendre la fin de l’expérience pour en tirer les
conclusions.
5.5 Question de M. Jean-Luc Crucke à
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