vendredi 30 avril 2010

Débat politique à Louvain-La-Neuve, Montesquieu 11 ce Jeudi 29 avril. Extrait

Auditoire plein à craquer , ce jeudi 29 avril à Louvain-La-Neuve. Plus de 500 étudiants avaient répondu à l'appel du Kot citoyen pour venir entendre les ténors politiques francophones sur les problèmes institutionnels de la Belgique. Parmi eux, le député MR Jean-Luc Crucke qui représentait le MR, Didier Reynders ayant été retenu par l'actualité sur d'autres plateaux

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mercredi 28 avril 2010

La Cour européenne de Justice démolit le décret non résident voté en 2006 par la Communauté française. JL Crucke interpelle le ministre Marcourt

La Cour européenne de Justice vient de se prononcer à l'égard de la politique des quotas imposés, par le décret du 16 juin 2006, aux étudiants non résidents, dans certaines filières de Hautes Ecoles(Vétérinaires, kinés,ergothérapeutes,podologues,accoucheuse, logopèdes, audiologues,éducateurs spécialisés).

Selon elle, la limitation des inscriptions des étudiants non résidents aux formations universitaires médicales et paramédicales n'est pas conforme au droit européen sauf si elle s'avère justifiée au regard de l'objectif de protection de la santé publique.

"Comme il fallait s'y attendre, la Cour a rejeté les arguments du gouvernement de la Communauté française et l'aveuglement dont il a fait preuve".
Pour Jean-Luc Crucke,"cet arrêt est un constat très dur pour la Communauté française. Il consiste à dire que le décret de 2006 crée une inégalité de traitement entre les etudiants résidents et non-résidents".

Selon la Cour européenne de Justice, la crainte d'une charge excessive pour le financement de la formation des étudiants non-résidents ne peut justifier cette inégalité de traitement.

L'arrêt de la Cour européenne trucide aussi le tirage au sort comme critère de selection des étudiants non résidents qui auront accès à la formation.

Quelle réaction l'arrêt du 13 avril 2010 suscite-t-il chez Monsieur le Ministre? Entend-il se ranger à l'argumentation de la Cour Européenne ou persistera-t-il devant la Cour Constitutionnelle belge? Des conséquences sont-elles à prévoir pour l'organisation de la rentrée académique 2010-2011?
Autant de questions posées au Ministre par le député, ce mecredi 28 Avril, en séance plenière du Parlement de la Communauté française.


Malheureusement, Philippe Marcourt ne répondra pas sur le fond. En effet, il se laisse un délai de réflexion jusqu'au semestre 2010, avant de developper ses arguments devant la Cour constitutionnelle. D'ici, là a-t-il précisé, le décret non-résident voté en 2006 reste d'application...

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mardi 27 avril 2010

Canal Seine-nord-europe: la France et la Flandre avancent à grands pas... et nous ? Et nous ? Et nous ?

Question orale de M. CRUCKE à M. Lutgen, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine, sur « les investissements a géométrie variable du canal seine-nord-europe »

M. Crucke (MR). – Madame la Présidente, Monsieur le Ministre, chers Collègues, ce dossier avance à une vitesse différente selon que l'on se place du côté français, du côté flamand ou du côté wallon.
Si on prend l'angle français de la liaison entre la Seine nord et l'Europe, liaison capitale économiquement pour les régions traversées, les candidats pour la réalisation du canal sont connus dans le cadre d'un partenariat public-privé, le chantier est prévu début 2011 avec une mise en service pour 2015. Les fonds européens suivent.
Du côté flamand, il semble que l'amélioration de la navigabilité du projet Seine-Escaut ait été convenue avec un passage à un gabarit de 4500 tonnes. Les travaux ont commencé en mars et le cofinancement européen de 20% est d'ores et déjà assuré.
Du côté wallon, j'ai été inquiet suite à un article de presse dans lequel la parole est donnée au Directeur général de la Direction Mobilité et Voies hydrauliques du SPW. Il reconnaît que « les projets ont pris du retard, la priorité ayant été accordée aux plans pour la construction d'une quatrième écluse à Lanoye ».

Y-a-t-il retard ? Si oui, comment l'expliquer ? L'information est-elle parcellaire ?
Vous connaissez l'intérêt stratégique, je n'ai pas besoin de vous l'exposer. Je pense que 2015 est une date pour laquelle on doit être prêt. Le serons-nous? J'ai aussi l'impression que la France privilégierait, poussée par la Région flamande, un axe France-Flandre. Ce serait une catastrophe pour l'économie wallonne, pas seulement pour le Tournaisis.
Les études qui étaient en cours sont-elles terminées? Les adjudications sont-elles lancées ? Les cofinancements européens sont-ils assurés? En un mot, faisons le point sur ce dossier.

Pour le dossier le Pont des Trous à Tournai, vous m'avez dit que vous souhaitiez vous concerter avec la Ville. Rien de plus normal. La concertation a-t-elle eu lieu? Si non, quand aura-t-elle lieu ? J'aimerais qu'on puisse booster ce dossier. Je ne vous cache pas que j'ai été contacté par des industriels de la région qui suivent ce dossier et qui partagent les mêmes inquiétudes que moi suite à la lecture de l'article.

>>>> Lire la réponse du Ministre lutgen : ICI

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"La diplomatie economique belge et l ' exercice des compétences régionales: question de Jean-Luc Crucke au Ministre Demotte

Suite à la dernière mission menée par le Premier Ministre, Monsieur Yves Leterme, et son Ministre des Affaires Etrangères, Monsieur Steven Vanackere, en Asie, j'étais un peu surpris de voir que cette mission était exclusivement centrée sur ce qu'ils ont eux-mêmes appelé la diplomatie économique, évoquant les vertus de cette diplomatie et des résultats qui pouvaient être engrangés. Si j'ai un peu d'étonnement, c'est parce que jusqu'à preuve du contraire, c'est une compétence dévolue de la Région et exclusive de la Région. Le Premier Ministre, qui n'est sans doute pas dupe en la matière, précise dans une interview qu'il a écrit aux Ministres-Présidents respectifs en les interpellant sur les attentes de manière à leur permettre d'exprimer leurs attentes par rapport à cette mission.
Quand cette lettre est-elle arrivée ? Quel était son contenu réel et quelle a été la réponse du Ministre- Président en ce qui concerne notre Région wallonne ?

>>>> Lire la suite ICI

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lundi 26 avril 2010

Belgique: et maintenant ? Interview du député Jean-Luc Crucke

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Décret Enseignement différencié: beaucoup d'espoir pour peu de concrétisation

Question de M. Jean-Luc Crucke à Mme Marie-Dominique Simonet, ministre de l'Enseignement obligatoire et de promotion sociale, intitulée « Décret encadrement différencié »

M. Jean-Luc Crucke (MR): – Le décret organisant un encadrement différencié dont M. Dupont avait pris l'initiative et qui fut voté le 30 avril 2009 pour entrer en application à la prochaine rentrée scolaire, a pour objectif de permettre au plus grand nombre possible d'élèves d'obtenir le CEB.

Ce décret vise à faire passer le nombre d'écoles en discrimination positive de 12,5 à 25 %. Le choix de ces 25 % d'écoles en D+ devait être fondé sur des critères socio-économiques objectifs, à savoir les fameux indices socio-économiques des zones.

Une étude universitaire devait être réalisée afin de faciliter le travail de la Communauté. Cette étude a-t-elle été commandée ? Si oui, où en est-elle? Quand pouvons-nous espérer en prendre connaissance et, éventuellement, en débattre ? Si cette étude n'a pas été commandée, comment procédera-t-on pour sélectionner ces 12,5 % d'écoles supplémentaires ?

Des budgets complémentaires ont-ils été prévus pour organiser les heures de cours qu'il conviendra d'ajouter à la grille horaire ? Si ce n'est pas le cas, faudra-t-il puiser dans le budget de certaines écoles pour en satisfaire d'autres ? Un mécanisme est-il prévu à cet effet ?

Si je vous pose ces questions, madame la ministre, c'est que j'ai moi-même été interpellé à ce sujet par des enseignants. Il m'a semblé que la meilleure manière de leur répondre valablement est de vous interroger et de relayer votre réponse.

Mme Marie-Dominique Simonet, ministre de l'Enseignement obligatoire et de promotion sociale.

– La question est tout à fait pertinente. Le décret «encadrement différencié» du 30 avril 2009 prévoit à la fois une majoration de 40 millions des moyens consacrés aux politiques de différenciation,lesquels passeront de 22 616 000 euros prévus dans l'ancien système des discriminations positives à 62 616 000 euros et un doublement du nombre d'élèves concernés qui passeront de 12,5 à 25 % des élèves.

Le décret prévoit que cet accroissement de 40 millions sera phasé sur deux années scolaires :

15 millions pour l'année scolaire 2009-2010 et

25 millions à partir de l'année scolaire 2010-2011.

Chaque tranche se répartit pour moitié entre enseignement fondamental et enseignement secondaire, dans le respect de la répartition 80/20 pour les moyens humains et financiers.

La dernière tranche représente donc 25 millions en année pleine, soit 12,5 millions pour le fondamental ordinaire – dont 10 millions pour des périodes supplémentaires et 2,5 millions pour des moyens supplémentaires – et 12,5 millions pour le secondaire ordinaire – dont 10 millions pour du NTTP supplémentaire et 2,5 millions pour des moyens supplémentaires.

En ce qui concerne la cible, pour la période transitoire de l'année scolaire 2009-2010, le décret prévoyait bien que les 15 millions supplémentaires seraient attribués aux écoles bénéficiant déjà des D+, ce qui fut fait à la rentrée en septembre 2009.

Pour l'attribution de la dernière tranche des 25 millions, le décret prévoit que la cible doit s'élargir à 25 % des élèves, répartis en cinq tranches de 5 %, avec une distribution des moyens s'échelonnant de 1,5 à 0,5 par pas de 0,25 de la tranche de 5 % la plus défavorisée à la cinquième tranche de 5 % un peu moins défavorisée.

En résumé, il existe cinq tranches de répartition assorties d'un échelonnement des moyens par pas permettant de tenir compte d'une situation plus ou moins défavorisée. Auparavant, avec le taux de 12,5, il suffisait d'un changement minime pour être obligé de quitter le système. Vous avez probablement rencontré des directeurs ou des enseignants qui étaient antérieurement en D+ et ont cessé de l'être alors que leur public restait malgré tout très fragile. C'était en quelque sorte « tout ourien », d'où la volonté d'instaurer cinq tranches, avec une aide qui augmente progressivement.

En ce qui concerne le financement, la première phase de 15 millions a été mise en oeuvre dès la rentrée de septembre 2009. Tant en 2009 que de manière récurrente en 2010 et les années suvantes, cette phase est financée par un apport de moyens nouveaux. Par contre, compte tenu de la dégradation des recettes de la Communauté française, la dernière phase de 25 millions devra, en tout cas pour l'instant, être mise en oeuvre sans moyens nouveaux. La question avait été discutée lors des débats budgétaires.

Nous nous trouvons donc face à deux problèmes, le premier étant celui de la détermination des 25 % d'élèves bénéficiaires et de leur classement dans cinq tranches de 5 %, et le deuxième, celui du financement de ces nouvelles tranches.

En ce qui concerne la détermination et le classement des élèves bénéficiaires, peu de temps après mon entrée en fonction, un de mes collaborateurs a pris contact avec l'équipe interuniversitaire pour commander l'étude prévue par le décret.

Tous les cinq ans, cette équipe calcule l'indice socio-économique des quartiers statistiques.

Il s'agit donc d'un indice composite qui combine cinq critères, au moyen d'une formule bien plus compliquée que celle qui permet de calculer l'indice composite des élèves qui s'inscrivent en première

année de l'enseignement secondaire. Il s'agit du revenu par habitant du quartier ; du niveau des diplômes du quartier ; du taux de chômage, du taux d'activité, du taux de bénéficiaires du revenu mensuel minimum moyen garanti ; des activités professionnelles ; du confort des logements.

Ces indices sont ceux que la Communauté française a estimé devoir retenir pour obtenir un indice composite des quartiers.

Vous pouvez constater que ces indices sont des informations qui ne sont pas disponibles au sein de la Communauté française. Malgré l'insistance des chercheurs et de la mienne auprès de la Banque Carrefour, celle-ci tarde à nous fournir les informations utiles qu'elle détient et qui sont indispensables pour pouvoir calculer correctement l'indice composite.

C'est donc sur la base de l'indice des quartiers que nous établirons l'indice socio-économique moyen des écoles, ce qui nous permettra de classer les écoles de la plus favorisée à la moins favorisée.

Nous pourrons ainsi identifier les établissements à indice plus faible qui scolarisent 25 % des enfants, et les répartir en cinq tranches comprenant chacune 5%des élèves. Nous pourrons alors fixer pour cinq ans les moyens dont les écoles doivent bénéficier.

Force est de constater que les données de la Banque Carrefour ne nous parviennent pas dans des délais raisonnables. Ce retard nous embarrasse, car il nous oblige à recalculer l'indice des quartiers sur la base d'éléments partiels. Nous pourrions également prendre comme référence les chiffres de 2005 pour calculer l'indice socioéconomique moyen des élèves.

Le gouvernement décidera de la meilleure manière de traiter ce problème et de la répartition des moyens en fonction des données collectées. Les écoles doivent en effet être informées dans des délais raisonnables. La situation actuelle est inconfortable, faute de disposer des données utiles.

M. Jean-Luc Crucke (MR). – Je remercie la ministre pour sa réponse. Ce dossier pose une série de problèmes, notamment liés au financement.

En effet, vous l'avez annoncé en toute franchise, la tranche prévue de 25 millions d'euros a été reportée, même si le mécanisme est maintenu.

Je regrette que cette séance ne soit pas filmée: les enseignants auraient pu mieux vous comprendre.
Les législations complexes génèrent ce genre de difficultés. En l'espèce, le problème n'est pas lié à la recherche universitaire, puisque nous dépendons d'autres sources d'information, comme la Banque Carrefour.

Les enseignants restent dans l'expectative : quand disposerons-nous des données nécessaires et comment allons-nous procéder entre-temps ?

Il faudra que le gouvernement tranche rapidement et arrête sa décision. Les enseignants ne peuvent pas être bloqués dans leurs projets. Ce décret a suscité beaucoup d'espoir, mais il semble qu'il ne puisse pas être concrétisé.

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mercredi 21 avril 2010

Québec, le retour des ados du CCJ vu par les responsables

Vu la mésaventure survenue aux 50 ados frasnois bloqués au Québec par les fumées du volcan islandais, certains pourraient avoir peur d'encore organiser quelque chose .... Pas à Frasnes, en tout cas, où pour Bernard Grymonprez et Jean-Luc Crucke, les problémes sont là pour faire vivre les solutions. Témoignages.

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CCJ Québec: ados , le retour !

Entre "ouf:on est là !et zut! C'est déjà fini !"

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Québec, le retour. Côté parents

Après trois jours d'attente, l'heure du retour des 50 jeunes frasnois est annoncée. 15h 30 sur le parvis de l'Hôtel de ville de Frasnes.
Qu'est-ce qui trotte dans la tête d'un papa ou d'une maman dans ces cas là ? Alix Petit a récolté le témoignage de quelques parents heureux et ...émus.


A suivre Québec, le retour, côté ados...
>>> LIRE l'article de Sandra Durieux dans Le Soir: ICI
>>> LIRE l'article de Pascal Lepoutte dans Le Courrier de l'Escaut:ICI
>>> VOIR ANNONCE No tele:ICI

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mardi 20 avril 2010

Les jeunes frasnois et leurs accompagnateurs ont atterri sans encombre à Paris ...

pour le plus grand bonheur de leur maieur....

Cartographie des zones d'activités économiques: urgent !

Question orale de Monsieur le Député Jean-Luc Crucke à l’attention de Monsieur Philippe Henry, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire, de la Mobilité, des Transports et des Sites Désaffectés, sur « la cartographie des zones d'activité économique»

Depuis de nombreux, l'UWE réclame une cartographie des zones d'activité économique qui permette de déterminer les potentialités existantes et les disponibilités immédiates en terme de témoins.

Le Ministre Henry reconnaît que l'idée est intéressante, mais se déclare incapable de la réaliser actuellement. Pourquoi? Quelles sont les difficultés rencontrées? Quels sont les obstacles et les embuches? Telles sont les questions que je lui ai posées ce mardi, au Parlement wallon.

Dans sa réponse le Ministre souligne la difficulté de cartographier les ZAE. Le travail est en cours de finalisation et devrait à terme permettre également de faire le relevé de toute une serie de types de terrains: terrains non-construits, vendus mais non-occupés, terrains equipés disponibles à la vente, à occuper, plus occupés, ...

Dans ma réplique,j'ai insisté pour que le Ministre impose une cadence à son administration afin d'obtenir ces informations à bref delais. En effet, l' inventaire de l'occupation économique des terrains est indispensable si l'on veut optimaliser la gestion des parcs economiques.
Deuxièmement, je n'ai pas caché mon inquiétude: si administration n'arrive pas a obtenir ces infos, cela signifie qu'en aval, certains travaillent avec peu de professionalisme. A entendre le Ministre, on a impression que certaines intercommunales ne sont pas conscientes du rôle essentiel qu'elles ont à jouer.

Enfin, si certains operateurs ne veulent pas communiquer, à la Région, les éléments en leur possession, il faut crever l'abcès et mettre fin à cette retention d'information inacceptable.

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Les jeunes frasnois, de retour du Québec seront sur leurs terres, cet après-midi à 15H

Profitant d'une éclaircie dans le ciel, les jeunes adolescents frasnois partis avec le Conseil consultatif de la Jeunesse ont trouvé place dans un vol retour.

Leur arrivée est annoncée pour 15H, ce mardi 20 avril, après-midi à Frasnes-lez- Anvaing.

"Ouf ! " diront les parents et responsables communaux, "Dommage " penseront peut-être certains ados ravis d'avoir pu prolonger leur séjour dans hôtel à quelques kilomètres de l'aeroport.

L'accueil se fera, cet après-midi à 15H à la salle Pisq située sous l'Hôtel de Ville de Frasnes.

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