dimanche 15 juillet 2007

« le non-entretien des pistes cyclables de la RN60

[QO] Question orale de M. Crucke à M. Lutgen, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine, sur « le non-entretien des pistes cyclables de la RN60 »

La RN60 est celle qui quitte la Flandre pour rentrer en Wallonie direction Leuze-en-Hainaut et, au demeurant, traverse la Commune de Frasnes-lez-Anvaing.

C'est un détail mais, par contre, le fait est que lorsque vous quittez la Flandre avec des pistes cyclables bien ordonnées, entretenues et nettoyées et que vous rentrez en Wallonie, vous vous rendez compte que vous rentrez dans un monde différent dans lequel on se demande si un territoire n'a pas été, et je pèse mes mots, je passe tous les jours le long de cette route nationale, abandonné. Je ne compte pas le nombre de branchages cassés qui traînent le long de la route. Je pense que si vous voulez un jour faire un nettoyage complet, il faudra avoir un Kärcher extrêmement puissant et j'espère que vous en comptez un parmi les ressources nombreuses du service des travaux de la Région wallonne.
Sincèrement, si je vous pose la question aujourd'hui et vous savez que je n'ai pas l'habitude de rentrer sur des points localistes, mais c'est parce que j'ai interpellé votre prédécesseur, l'administration également. J'ai parfois eu des promesses, pas de votre prédécesseur, mais de l'administration me disant que tout allait être fait.
Manque-t-il du matériel ? Manque-t-il des hommes ? N'est-on pas organisé ? Veut-on réellement changer d'attitude et de comportement et avoir un entretien convenable et digne du 21ème siècle et pas des pistes de brousse ? Quelles sont les garanties que vous pouvez me donner à cet égard ?
Je ne compte plus les courriers adressés aux Ministres et à l'Administration, mais l'état des pistes reste au niveau des « réponses » reçues : désespérant !
Comment expliquer ce laisser-aller ? L'accueil en Wallonie ne passe-t-il pas par un entretien convenable, digne du XXIe siècle ? Le service du SPW affecté à l'entretien de la RN60 est-il suffisamment étoffé et convenablement équipe ?

Quelles garanties peut donner M. le Ministre pour que les choses évoluent radicalement et que la propreté et la sécurité soient offertes à tous, en ce compris les cyclistes ?

M. le Président. - La parole est à M. le Ministre Lutgen.

M. Lutgen, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine. - Merci, Monsieur Crucke, pour cette question internationale dirais-je ou presque. Je suis très attentif à Frasnes-lez-Anvaing comme vous le savez. Tout le Gouvernement d'ailleurs. La semaine dernière, pas plus tard que jeudi, un montant de 500.000 euros a été approuvé par le Gouvernement récompensant en cela tout le travail de votre administration, certainement excellente, et l'ensemble du Conseil communal de Frasnes-lez-Anvaing, et montrant combien il est important de soutenir la ruralité partout en Wallonie, en ce compris dans le Hainaut.

Concernant le point que vous soulevez, tout comme vous, je trouve inacceptable qu'il n'y ait pas d'entretien suffisant, et que cela donne une image déplorable de la situation sur cet endroit. Je peux vous dire que l'entretien des pistes cyclables de la RN60 a fait l'objet d'un appel à marchés, que ce marché a été attribué le 8 juillet dernier. Ce marché attribué permettra de remettre en état les pistes cyclables de cette RN60 et par la même occasion de résoudre une situation ancienne de plusieurs années et que je trouvais tout aussi inadmissible que vous.
M. le Président. - La parole est à M. Crucke.

M. Crucke (MR). - Je remercie M. le Ministre pour sa réponse. Je note les mots qu'il a employés et que je peux confirmer : inacceptable. On peut nettement espérer que la solution est trouvée et qu'elle pourra en pratique être conforme à ce qu'on peut attendre.

Je vais quand même vous donner un élément supplémentaire, Monsieur le Ministre, parce qu'il y a des solutions… mais vous pouvez réfléchir peut-être pour d'autres endroits, il y a des solutions alternatives. Dans tous les courriers que j'ai écrits à l'administration, j'ai systématiquement proposé que l'administration communale gère l'entretien de ces pistes cyclables. Je n'ai jamais eu de réponse. Pourquoi je le fais ? Parce que pour le commun des mortels, lorsque ce n'est pas entretenu, c'est de la faute de la commune. On ne voit pas que c'est la Région ou la province, on s'en fout, c'est la faute de la commune. J'ai proposé cela en disant : « soyons de bon compte, si nous entretenons, vous nous rétribuez pour entretien et donc peut-être que pour les prochains marchés, évitez de penser aussi longuement à des marchés qui prennent des semaines et des mois ». Là, où les communes veulent le faire pour autant qu'on les rétribue, elles le feront, croyez-moi, avec une ardeur d'avance.

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