Nouvelle maladie à la SNCB: réponse de la Ministre Inge Vervotte
Inge Vervotte , ministre: Monsieur le président, cher collègue, le cadre de Welkenraedt compte 95 postes.
L'effectif est composé de 94 agents statutaires et d'un agent non statutaire.
Tenant compte de cette situation, aucun recrutement n'est planifié pour l'instant.
Mais il est exact que des agents absents pour une longue durée (maladie, blessure, etc.), mais aussi un certain nombre d'agents en congé parental réduisent les possibilités de congé pour les autres agents.
Une réunion de conciliation a eu lieu le 13 octobre 2008. En attendant que les agents malades reprennent leur travail, le personnel du dépôt de Liège apporte une aide ponctuelle en exécutant des prestations pour Welkenraedt.
La situation des agents malades à partir du 29 septembre 2008 fait l'objet d'un examen approfondi par le service médical du groupe SNCB en collaboration avec un psychologue externe.
Jean-Luc Crucke (MR): Monsieur le président, vous vous douterez que cette réponse ne me satisfait pas totalement, même si on confirme ce fait, ce qui est assez important en soi: le déficit n'est pas opérationnel mais il est dû à des aléas normaux dans une entreprise, comme des congés de maladie ou des congés de maternité. Il n'y a là rien d'extraordinaire et la législation prévoit heureusement ce genre de cas.
Si je ne suis pas satisfait, madame la ministre, c'est parce que vous allez vous contenter de suivre le dossier.
Je ferai donc la même chose. Je ne peux pas accepter qu'un mouvement de mauvaise humeur, aussi légitime soit-il, aboutisse au blocage par quelques agents du fonctionnement d'un service de 95 postes dont 12 accompagnants. "Trop is te veel". S'il n'y a pas de sanction, on ouvre la porte à d'autres possibilités de bloquer le rail. Ce n'est pas le meilleur cadeau qu'on puisse faire aux usagers.
Inge Vervotte , ministre: Je voudrais réagir à ces propos. Il y a eu une réunion de conciliation et des accords. Nous ne sommes pas dans le laisser-faire: une réunion a eu lieu, avec un rapport et des mesures.
C'est la bonne méthode de travail dans ces cas-là. Le service médical s'est livré à des examens approfondis et des contrôles constants et précis. Il y a deux voies: celle de la conciliation sociale et en parallèle celle des contrôles médicaux.
Jean-Luc Crucke (MR): Madame la ministre, j'entends bien qu'il y a eu une réunion de conciliation. Cela prouve aussi que les organes internes de la société fonctionnent. Quel est le résultat de cette conciliation?
Est-ce de dire que l'on passe l'éponge ou bien et c'est peut-être le but de cet examen médical dont vous parlez va-t-on réellement vérifier si ces agents étaient réellement médicalement absents? Dans ce cas, cela vaut effectivement la peine que je revienne dans quelques semaines pour connaître la réponse.
Inge Vervotte , ministre: Monsieur Crucke, on fera appel à un psychologue externe
Libellés : GREVES SNCB
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire
Abonnement Publier les commentaires [Atom]
<< Accueil