ENSEIGNEMENT: Déficit en native speakers, question de JL Crucke à la Ministre Simonet
Le recours à l'immersion linguistique comme méthode pédagogique s'est considérablement développé ces dernières années dans l'enseignement fondamental et secondaire, tant en Wallonie qu'à Bruxelles.
Le développement de la filière se heurte néanmoins à une pénurie de « native speakers » que les pouvoirs organisateurs ont de plus en plus de mal à trouver. Certains finissent même par renoncer tout simplement à l'immersion.
Madame la Ministre confirme-t-elle le constat? Quel est le nombre de « native speaker » enseignant en Communauté française? Quelle est l'évolution du phénomène sur les 10 dernières années?
Comment expliquer ce déficit? Quelles sont les causes avancées? Comment solutionner la difficulté? De nombreux art. 20 pallient-ils l'absence de « native speaker »?
Où en sont les négociations avec la Communauté flamande? Une harmonisation des statuts est-elle envisageable?
Réponse de la Ministre de L'Education.
Dans sa réponse, Marie-Dominique Simonet commence par rappeler à quel point l'enseignement immersif s'est développé en 10 ans:
Dans le fondamental,on compte aujourd'hui 137 (29 Libre Subv, 78 Officiel, 30 Com. fr) établissements qui proposent ce type d'Enseignement contre 8 il y a 10 ans.
Dans le secondaire,78 (54 Libre Subv., 9 Officiel, 15 Com. fr.) contre 3 , il y a 10 ans.
Impossible de savoir quelle proportion de professeurs est "native speaker" car l'encodage ne comprend pas de codification spécifique.
Les articles 20 sont passés de 17 à 40 tandis que les Titre B,paragraphe 5 et 6 sont passés de 25 à 96. De manière générale, selon la Ministre, pour pallier au manque de professeurs, il faut rendre le métier de professeur plus attractif. Cfr décrets sur "l'encadrement différencié " et celui sur "les titres et fonctions".
Parallèlement la Ministre a eu des contact avec son homologue flamand Pascal Smet qui est conscient de l'importance d'un renforcement de la coopération entre Communautés.
De l'entretien, a émergé une piste, celle du congé spécifique qui existe déjà en Flandre. Marie-Dominique a demandé à son administration de réfléchir à une éventuelle modification des statuts en ce sens mais aussi de s'assurer de la bonne information des professeurs concernés.
Réplique de Jean-Luc Crucke.
Pour le député MR, les chiffres sont éloquents. La croissance très rapide des écoles pratiquant l'immersion est sans doute un facteur explicatif de la pénurie de professeurs "native speakers" mais le temps n'attend pas. Le député s'est réjoui d'apprendre l'existence du congé spécifique en Flandre et exhorte la Ministre à communiquer cette possibilité aux PO.
Libellés : Enseignement immersif, native speakers
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