Enseignement immersif : A quand la fin de l'offre en entonnoir ?
On compte aujourd’hui 11 000 élèves en immersion dans le fondamental et 7 000 dans le secondaire; 70 pour cent d’élèves en immersion en primaire poursuivent ce type d’études. Il importe de savoir si les 30 pour cent restants ne poursuivent pas ces études par choix ou en raison d’une difficulté sociale. .
La Ministre envisage-t-elle des solutions ? Peut-on motiver des écoles à poursuivre cette expérience en créant des bassins pour l’enseignement en immersion là où on constate un déficit de l’offre ? C'est la question que le député libéral lui a posée ce mardi 28 septembre en Commission de l'Education.
Si la Ministre Simonet reconnaît,dans sa réponse, la carence en places disponibles, elle insiste néanmoins sur le fait que l’organisation d’une filière d’apprentissage en immersion relève de la liberté des pouvoirs organisateurs. Elle confirme,chiffres à l'appui,que le processus d’augmentation de l’offre s’amplifie.
Si Jean-Luc Crucke partage le point de vue développé par la ministre selon lequel le maître-mot en pédagogie est l’adhésion, il importe toutefois de surveiller de près l'évolution de l'offre en seconadire.
Pour le député libéral, Il ne faudrait pas que l'effet entonnoir constaté aujourd'hui en humanités suite à un problème de transports scolaires recrée une inégalité sociale entre les élèves dont les parents sont plus disponibles et peuvent assumer des déplacements supplémentaires et ceux qui ne peuvent se le permettre. Ce serait dramatique. En effet,conclut Jean-luc Crucke, l’enseignement en immersion choisi par les parents représente la façon la plus juste sur le plan social pour que les enfants de toutes les conditions sociales puissent apprendre deux ou plusieurs langues.
>>>>>> Lire l'entierté de l'échange parlementaire
Libellés : immersion en Communauté française, les chiffres de l'immersion
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