mercredi 29 septembre 2010

Enseignement supérieur: Comment choisir une filière adaptée aux compétences de l'étudiant ?


Le question est à la mode en ces temps de rentrée scolaire: "Existe-t-il des filières qui préparent mieux que d'autres à l’enseignement supérieur, hautes écoles et universités ? "

La Communauté française dispose-t-elle de statistiques fiables pour analyser avec recul cette problématique ? L’information donnée aux étudiants en fin de secondaire pourrait-elle être mieux ciblée et désamorcer certaines craintes ? Ne pourrait-on améliorer le taux de réussite en première année d’université ou de haute école ?

Ces questions, Jean-Luc Crucke, les a posées Minisre de l'Enseignement supérieur, ce 28 septembre.

>>>>> Dans sa réponse,Jean-Claude Marcourt souligne le côté particulièrement "ouvert" de notre enseignement. C'est un choix dont il est fier mais qui explique en grande partie le taux d’échecs, spécialement en première année de baccalauréat.

>>>>> Les indicateurs de l’Enseignement montrent que le taux de réussite des étudiants de première génération en première année de baccalauréat varie de 40 à 50 %; que les filles obtiennent en moyenne de meilleurs résultats tout comme les étudiants qualifiés de « à l’heure », c’est-à-dire ceux qui n’ont pas redoublé dans l’enseignement obligatoire. Les étudiants issus de l’enseignement général réussissent proportionnellement mieux que les étudiants des autres filières.

>>>> La situation ne s’aggrave pas. Le taux d’échecs des élèves de première génération en premier bac est identique depuis vingt ans malgré la démocratisation de l'Enseignement (de 30 à 40 % ) entre 1987 et 2007. La rentrée 2010 permet de constater que cette amplification se poursuit.

>>>> Le taux d’échecs demeure donc sensiblement pareil malgré cette massification de l’enseignement supérieur et l’ouverture à des publics moins favorisés qui, voici peu, étaient moins enclins à accéder à l’enseignement supérieur.

>>>>> Le Ministre est favorable à un test indicatif, " non pour restreindre l’accès, mais pour informer l’étudiant et sa famille du stade où il se trouve par rapport aux exigences attendues. Cela lui permettrait, à l’aide de la remédiation, d’atteindre les objectifs fixés.

>>>>> Dans sa réplique, Jean-Luc Crucke (MR)se réjouit de l'ouverture de notre système d'Enseignement. C' est un élément de démocratisation de l’enseignement supérieur qu’il faut à tout prix défendre. Il regrette toutefois que ce taux d'échec reste assez élevé (entre 60 et 50 % en première année) et rappelle qu'il a un coût social.

>>>>> En conclusion, le député libéral ne s'oppose pas à l’idée d’un test indicatif, mais demande une analyse plus approfondie."S’il s’avérait que ce type de test n’améliore pas le taux de réussite, je plaiderais pour la mise en place d’un test éliminatoire."
>>>>> Lire l'entierté de l'échange parlementaire. ICI

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