vendredi 23 février 2007

Jardins populaires: question au Ministre Lutgen .

P.W. - C.R.A.C. 92 ( 2006-2007) Commission de l'Environnement - mardi 17 avril 2007

M. Jean-Luc Crucke (MR).
Le jardin populaire est un lieu de bien-être où chacun est émerveillé depouvoir récolter ce qu'il a produit. C'est une information fournie par la presse flamande qui m'a décidé à vous faire part de ce concept. En effet, il semblerait que nos voisins du Nord du pays aient décidé d'établir uninventaire des jardins populaires présents sur leur territoire.Vous n'êtes pas sans savoir que des jardins populaires sont autant des lieux de communication que de resocialisation. Il serait donc peut-être opportun de les développer plus avant. Comptez-vous établir un inventaire du même type en Région wallonne ? Selon moi, il s'agit de petites initiatives qui ne doivent pas être négligées car elles font partie du bonheur de la vie. Quel est votre avis sur la question ?

M. Benoît Lutgen, Ministre de l'Agriculture, de la Ruralité, de l'Environnement et du Tourisme en son nom et au nom de Mme Vienne, Ministre de la Santé, de l'Action sociale et de l'Égalité des Chances
Le concept de « jardins populaires » tel que vous le définissez n'est pas forcément celui qui correspond aux jardinssociaux, mais il n'en est pas éloigné. En France, ils correspondent au réseau Cocagne qui sont des jardins maraîchers biologiques à vocation de formation et d'insertion sociale et professionnelle.
Les jardins sont tout autant situés en région rurale qu'urbaine et leur organisation et leur utilité sont biendiversifiées.En Région wallonne, je soutiens en collaboration avec ma Collègue Vienne, un projet développé par l'ASBL nommée « réseau des jardins et fermes solidaires de Wallonie — Bruxelles » dont l'objet social sedécline au travers de 10 objectifs :
- établir, développer et animer un réseau synergétique entre les jardins, fermes et projets similaires,d'initiative privée ou publique, visant à promouvoir par le jardinage collectif et les diverses activitéscorollaires à celui-ci la solidarité et la lutte contre l'exclusion sociale ;
- rechercher toute expérimentation susceptible de développer l'accueil, l'accompagnement, lesperspectives d'emploi des différents publics des jardins et fermes d'insertion sociale et socioprofessionnelle;• promouvoir le jardinage et l'agriculture biologique, la préservation de l'environnement et les valeursauxquelles ces choix se réfèrent, comme support d'intervention sociale ;
- favoriser les échanges de connaissances et d'expériences entre les jardins ;
-valoriser le travail accompli au sein des jardins auprès des pouvoirs publics et de l'opinion publique ;
-aider à améliorer le professionnalisme des bénévoles et des salariés par de la formation et duperfectionnement ;
- créer un lien privilégié avec les institutions publiques et politiques ;
-mobiliser les moyens humains et financiers pour aider les organismes adhérents à pérenniser etdévelopper leur action sociale voire professionnelle en direction des publics qu'ils accueillent ;• soutenir et guider les nouveaux projets de jardins et fermes ;• solidaires en phase de création comme de relance ;• s'inscrire dans une dynamique de développement local et durable en favorisant un partenariat actif entredes acteurs issus de différents secteurs.Un projet de développement d'un Jardin de Cocagne avec l'ambition de le rattacher au réseau français estactuellement à l'étude dans la région de Herchies, dans le Hainaut occidental.Il existe également des demandes à proximité de certaines villes comme Louvain-la-Neuve de développer unespace où les familles qui ne disposent pas de terre auraient la possibilité de cultiver un jardin et de retrouver lesplaisirs du contact avec la nature.Je ne dispose pas de recensement du nombre ou du lieu d'implantation des jardins. Le Réseau que j'ai citétente de répertorier au travers de ses différents contacts les opérateurs de jardins pour leur présenter les avantagesdu Réseau et développer des synergies. Il serait utile que la CPDT vienne en soutien en vue de faire uninventaire des jardins existants.Je veille à ce que l'encadrement « agronomique » des activités développées dans ces jardins soit assuré parles infrastructures existantes relevant de mes compétences comme le centre pilote en agriculture biologique, lecentre pilote horticole, le comité régional phyto, le Centre wallon de recherches agronomiques.

M. Jean-Luc Crucke (MR). Il s'agit peut-être d'un sujet badin, mais qui présente tout de même uncertain intérêt notamment dans le cadre des logements sociaux où ils pourraient être à même d'apporter un peu

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