arriérés dans les logements sociaux (suite)
Réponse du Ministre Nollet,Ministre du Développement durable et de la Fonction publique.
- Le phénomène des arriérés de loyer dans le logement public fait l'objet d'interrogations répétées. Son ampleur globale est en effet interpellante.
Les données dont je dispose sont issues de la comptabilité des sociétés de logement de service public. Nous constatons que l'accroissement de l'arriéré moyen des locataires est en croissance significative. Les données actuellement disponibles ne permettent cependant pas d'analyser les montants dus par chacun des locataires et donc de tirer de conclusions quant à leur dispersion.
Cette croissance peut en effet résulter, soit d'une augmentation générale des montants dûs, soit d'une forte croissance de la dette d'un nombre limité de locataires.
Cela dit, le nombre de locataires concernés ne croît pas dans la même proportion que les montants, preuve que les efforts des SLSP conduisent à limiter l'impact social du phénomène.
L'initiative prise par les SLSP actives sur le territoire de Charleroi et le CPAS s'avère encourageante mais ne permet pas de tirer, à l'heure actuelle, des conclusions définitives en la matière. on suit bien entendu l'expérience en la matière.
Commentaires de JL Crucke (MR).
- Les chiffres sont quand même intéressants. En un clin d'œil, on note que 25.000 locataires sont en difficultés alors qu'on parle d'une population de 100.000 logements. Cela signifie qu'un locataire sur quatre qui occupe un logement social est dans une situation d'arriérés de loyers. Ce chiffre est quand même interpellant puisqu'il concerne environ 15 millions d'euros en arriérés dûs pour ceux qui occupent. Je ne parle même pas de ceux qui ont quittés le logement. J'analyserai ces chiffres de manière plus précise car je pense qu'ils doivent être à la base de la réflexion.
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