Affaire Kitty Van Nieuwenhuysen : Comment est-ce possible ?

Chambre: mardi 16 Décembre

Question de M. Jean-Luc Crucke au vice-premier ministre et ministre de la Justice et des Réformes institutionnelles sur "l'affaire Kitty Van Nieuwenhuysen" (n° 9265)

Nous nous trouvons devant un dossier très complexe et aux principes très contradictoires.

Que nous le voulions ou non, M. Iasir est toujours un meurtrier présumé. Ensuite, l'opinion ne vous aurait certainement pas pardonné sa remise en liberté. C'est toute la difficulté d'un tel dossier: il n'est pour l'instant que présumé. Il est vrai que son passé ne plaide pas en sa faveur et que le personnage en tant que tel
n'offre vraiment pas de garantie. Le public exprime un sentiment envers une affaire qui n'est pas la plus banale de ce pays. Voilà une policière abattue, une jeune femme qui commençait sa carrière, qui croyait en l'État, en la justice, en l'autorité et qui ne pourra plus jamais dire ce qu'elle en pense! Il faut espérer que justice soit rendue un jour aux parents.

L'obligation de l'État est claire: il doit oeuvrer pour la sécurité publique, de sorte que les personnages les plus dangereux ne puissent pas se promener en liberté. Mais il a aussi pour devoir de respecter un certain nombre de règles aussi difficiles et incompréhensibles soient-elles.

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