Sport, arbitrage: "Nos arbitres méritent d'être mieux défendus"
« Il n'y a pas un week-end, commente le député, sans qu'on ne voie la personne, bénévole ou non, qui est chargée de faire respecter les règles d'un sport quel qu'il soit se faire insulter, quand ce n'est pas violenter. Cela dénote un manque de considération et cela aboutit aussi à des crises de vocation.»
Pour Jean-Luc Crucke, il faut durcir la loi. En cela, il soutient la proposition de loi de son homologue CDH Maxime Prévost en faveur de sanctions plus lourdes à l'encontre de ceux qui violentent verbalement ou physiquement les arbitres qu'ils soient bénévoles ou professionnels.
Pas plus tard que ce 04 février, le député libéral interrogeait, à la Chambre le ministre de la Justice, Stefaan De Clerck (CD&V) à ce propos. Jean-Luc Crucke proposait que l'on s'inspire de la législation française en la matière, à savoir une loi qui a été votée par l'Assemblée nationale française en octobre 2006 et qui prévoit d'appliquer à l'égard de l'auteur de violences verbales ou physiques une sanction qui peut aller jusqu'à deux ans de prison, mais aussi une amende de 30.000 euros.
Hier à la Chambre, le député a obtenu une fin de non recevoir, le ministre CD&V estimant que l'arsenal législatif en la matière était déjà suffisant.
Aujourd'hui, Jean-Luc Crucke s'étonne du manque de cohérence de la famille CDH, selon que le problème soit abordé par un député ou un ministre pourtant tous deux issus d'une même famille politique.
Libellés : arbitrage, Centre sportif de haut niveau, violence dans le sport
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