e-commerce : la Belgique peut et doit mieux faire.
L'e-commerce n'a pas de frontière, étant donné qu'il suffit d'avoir assimilé les bases de l'informatique pour se retrouver virtuellement un peu partout dans le monde, en Europe et forcément aussi dans les pays les plus limitrophes.
Selon la FEDIS - la Fédération de la distribution, notre législation n'est pas assez avant-gardiste ;elle ne permet pas de libérer un maximum l'énergie et la compétence de nos commerçants qui se voient systématiquement freinés par la législation sur le commerce. En Belgique, la loi sur la pratique commerciale est extrêmement vétuste et pas aussi progressiste que dans d'autres pays. Par exemple notre legislation est la seule en Europe qui interdise encore le paiement, partiel ou non, durant cette fameuse période de réflexion.
A mes yeux la Belgique doit devenir plus compétitive et tirer les avantages de sa situation géographique. Ainsi l'usage de trois langues -qui sont celles de nos voisins- devrait nous permettre de dynamiser cette pratique commerciale. Il est dommage que la législation y mette un frein. Je souhaite que nous puissions rapidement modifier cette législation au travers d'un accord de majorité.
Dans la réponse qu'il m'a faite à la Chambre ce mardi 10 mars, le ministre Vincent Van Quickenborne confirme que les discussions sont en cours et évoluent dans le bon sens. "D'autres dossiers sont concernés par cette réforme de la loi, commente le Ministre. "Pour ce qui concerne la vente conjointe, on doit attendre la décision de la Cour européenne qui interviendra au plus tôt le 10 avril. Nous préparons tous les autres éléments qui feront l'objet d'un consensus au sein du gouvernement. Dès que la décision de la Cour européenne sera prise, on pourra élaborer un avant-projet de loi qui sera voté par le Conseil des ministres et présenté au Parlement, je l'espère au mois de juin."
Libellés : e-commerce
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