jeudi 16 mars 2006

Accord de coopération culturelle entre communautés (suite)

Question de M. Jean-Luc Crucke à Mme Fadila Laanan, ministre de la Culture, de l'Audiovisuel, de la Santé et de l'Égalité des chances, intitulée « Conclusion de l'accord de coopération culturelle entre les Communautés
française et flamande »


M. Jean-Luc Crucke (MR). – Je voudrais aborder
avec vous, madame la ministre, un sujet sur le
quel vous vous déclarez plus enthousiaste aujourd'hui
que sous le règne du précédent ministre de
la Culture néerlandophone. Il semble en effet que
Mme Joke Schauvliege ait retenu votre attention
en proposant de conclure un accord de coopération
culturelle entre la Flandre et la Wallonie.
Quels sont les éléments concrets qui vous permettent
d'affirmer que l'on pourrait conclure un
tel accord ? Pourquoi cet accord n'est-il pas encore
signé ? Des discussions sont-elles encore en
cours ? Y-a-t-il un blocage, alors que les personnalités
semblent animées d'une volonté d'aboutir ?
Mme Fadila Laanan, ministre de la Culture,
de l'Audiovisuel, de la Santé et de l'Egalité des
chances. – Il est exact que, voici quelques mois,
j'ai montré mon enthousiasme pour ce projet et
que je me suis réjouie d'avoir des contacts plus aisés
avec Mme Joke Schauvliege, laquelle avait eu
des débuts difficiles dans ses nouvelles fonctions.
Depuis lors, nous nous sommes rencontrées à
l'occasion d'une discussion sur un dossier culturel
bruxellois qui impliquait les Communautés française
et flamande. Nous avons pu évoquer le projet
d'accord de coopération qui était en chantier
depuis la législature précédente.
Nos cabinets se sont aussi rencontrés dans le
cadre de réunions préparatoires pour discuter dudit
projet.
Je rappelle que, sous la législature précédente,
nous avions pris l'initiative, avec M. Bert Anciaux,
le prédécesseur de Mme Joke Schauvliege,
de mettre en place une structure moins politisée
en conviant les deux secrétaires généraux des administrations
flamande et francophone autour de
la table et en leur confiant la tâche de rédiger un
cadre d'accord de coopération, ce qui a été fait
mais n'a pas encore abouti à un document signé.
Je suis beaucoup plus confiante aujourd'hui,
mais avant que ce texte ne soit ratifié, il doit encore
faire l'objet de quelques discussions afin que
chaque Communauté y retrouve ses aspirations.
Il fut une période où le plan de fréquences
était perçu comme le monstre du Loch Ness. Tout
le monde riait quand je disais que nous y arriverions.
Finalement, j'y suis arrivée. Soyons optimistes
pour cet accord de coopération culturelle.
Nous y arriverons.
M. Jean-Luc Crucke (MR). – Joke et Fadila
se sont vues, les cabinets se sont rencontrés, mais
l'accord n'est toujours pas signé. Ce n'est pas le
monstre du Loch Ness mais cela y ressemble furieusement.
Si cela se passe comme pour le plan de
fréquences, je crains le pire.

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