vendredi 27 juillet 2007

Crucke-Bracaval: duo libéral de choc en Hainaut Occidental



Plébiscité par plus de 15 500 voix, le député libéral Jean-Luc Crucke a prêté serment à la Chambre ce Jeudi 28 Juin. Il sera remplacé au Parlement wallon et à la Communauté française par le Mouscronnois, Philippe Bracaval.

Les deux hommes allieront leurs forces et leurs compétences pour représenter le Hainaut Occidental au sein des instances fédérales et régionales.

Philippe Bracaval, qui bénéficie d'une longue expérience de formateur au sein du Forem a promis de s'engager à 200% dans sa nouvelle fonction. Il marchera dans les pas de celui qui fut le parlementaire le plus actif de Parlement wallon. Voilà un duo plus que prometteur...
Video et interview
Revue de presse

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jeudi 19 juillet 2007

ATH, FAUX PV du Collège: le MR Athois réagit.

Suite à la diffusion , ce mercredi 18 Juillet sur RTL-TVI d'un reportage faisant allusion à l'existence de faux PV de Collège à ATH, dans le cadre de l'attribution d'un permis unique de construction et d'exploitation à l'entreprise Diamant Boart de Ghislenghien en 2003, le MR Athois tenait une conférence de presse, ce matin.
Les députés MR, Marie Christine Marghem et Jean-Luc Crucke étaient venus soutenir la section locale. Au cours de cette conférence de presse, le libéral Jean-Luc Crucke devait annoncer le dépôt d'une proposition de décret visant à enrayer ces pratiques illégales et parfois lourdes de conséquences.
C'est Philippe Bracaval, son successeur au Parlement wallon qui la déposera lors de la rentrée parlementaire à Namur.
Jean-Luc Crucke fait une proposition de décret
Réaction de José Pettiaux, chef de groupe MR ATH
Réaction de Marie Christine Marghem
Serge Dumont dénonce la gestion mode ps à Ath
Laurent Lenoir, Président du MR Athois lance un appel au groupe Forum


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ATH, faux PV du Collège. Jean-Luc Crucke fait une proposition de décret

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Réaction de la députée Marie Christine Marghem

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Ath:José Pettiaux demande de la clarté aux échevins socialistes.

Laurent Ath: Affaire du Faux PV:Lenoir demande la collaboration du groupe Forum

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dimanche 15 juillet 2007

GSM :le point avec le Ministre de la Santé interrogé par le député JL Crucke

M. Jean-Luc Crucke au ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, chargé des Affaires européennes, sur "le Plan national d'action Environnement et Santé (NEHAP)" (n° 111)
- Mme Thérèse Snoy et d'Oppuers au ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, chargé des Affaires européennes, sur "le site fédéral d'information du public sur l'utilisation des téléphones
mobiles" (n° 123)
01.01 Jean-Luc Crucke (MR) : Alors que le gouvernement flamand vient de publier à 700.000 exemplaires une brochure sensibilisant les usagers des GSM aux risques encourus et aux mesures de précaution qu’il convient de prendre en l’absence de certitude scientifique, je souhaiterais faire le point avec vous sur le Plan national d’action Environnement et Santé (NEHAP), qui étudie actuellement le problème des rayonnements ionisants.
Les normes en la matière doivent-elles être modifiées ?
Comment entendez-vous communiquer les conclusions du NEHAP ?
Prévoyez-vous de publier une brochure évoquant les risques encourus, principalement à l’égard des plus jeunes, qui sont les plus vulnérables ?

01.02 Thérèse Snoy et d'Oppuers (Ecolo-Groen!) : Le récent rapport « BioInitiative » fait la synthèse de quelque deux mille études consacrées à l’impact sanitaire des champs électromagnétiques sur l’homme.
Ses conclusions, alarmantes, évoquent des risques de cancers, de problèmes nerveux, de troubles du sommeil, de modification de l’ADN, etc. De nouvelles limites d’exposition sont recommandées.
L’Agence environnementale européenne recommandait mi-septembre aux vingt-sept États membres de prendre des mesures pour mieux protéger le public.
Même en affaires courantes, un gouvernement doit pouvoir lancer un message de sensibilisation, principalement aux personnes les plus vulnérables.
Je suis choquée par le contenu du site www.infogsm.be, mis en place par vos services – apparemment en collaboration avec Proximus ! – qui, contrairement aux découvertes scientifiques, affirme que toutes les études sérieuses confirment que le champ électromagnétique émis par un téléphone mobile est sans danger
pour la santé.
Pourquoi une telle négligence par rapport au principe de précaution, ce qui contraste avec la très bonne couverture médiatique du rapport, avec les recommandations de l’Agence européenne de l’environnement et
CRABV 52 COM 022 13/11/2007 13 avec l’attitude plus prudente du côté flamand ou du côté du gouvernement allemand ?
01.03 Didier Donfut, ministre (en français) : Pour rectifier : on parle des rayonnements non ionisants, pas uniquement des GSM.
En tant que ministre fédéral compétent pour la santé publique, je vous affirme qu’il n’y a aucune preuve de la nocivité des GSM dans l’état actuel de la science. Ceci ne signifie pas qu’aucun risque n’y est lié : l’organe consultatif du Conseil supérieur de la santé a conseillé à chacun un usage modéré du GSM. Mon administration prépare une brochure à ce sujet dans les trois langues du pays.
Les appareils, étant des produits commercialisés, doivent répondre aux normes, qui relèvent de l’Union européenne et non des différents États membres. S’il y a d’importants motifs pour revoir les normes des
téléphones portables ou pour instaurer des restrictions d’utilisation, la question devra être discutée avec le futur ministre compétent pour les télécommunications et son collègue en charge de la santé des consommateurs.
La cellule NEHAP, où sont représentées les Régions, les Communautés et l’autorité fédérale, est un forum intéressant mais inapproprié dans le cas présent. Elle n’est pas chargée pour l’instant de missions relatives aux normes en matière de rayonnements non ionisants.
Le rapport du groupe Bio-initiative m'est bien connu. Mais c'est le comité scientifique des risques sanitaires émergents et nouveaux de la Commission européenne qui est compétent en matière de risques pour la santé des champs électromagnétiques. Or, en mars 2007, ce comité scientifique a présenté un bilan
rassurant en ce qui concerne les ondes radio. Les normes européennes actuelles ne sont pas remises en question. On peut dès lors supposer que la norme belge qui est quatre fois plus stricte est suffisamment sûre.
Le site www.infogsm.be n'a pas pour but de suivre l'actualité dans tous ses détails mais de réfléchir aux tendances globales des développements des résultats scientifiques.
01.04 Jean-Luc Crucke (MR) : Un certain nombre d'indications scientifiques sont alarmantes par rapport au principe de précaution, notamment pour les moins de seize ans. Par ailleurs, vous semblez en désaccord avec la ministre Fonck sur la compétence du NEHAP.
Enfin, vous avez raison de souligner que nous sommes en période d'affaires courantes. Mais cela crée des difficultés.
01.05 Thérèse Snoy et d'Oppuers (Ecolo-Groen!) : Je suis assez choquée par la légèreté avec laquelle on considère qu'il n'y a pas de preuve et qu'en conséquence, il n'y a pas de problème. Vu qu'il y a un faisceau de convergences scientifiques qui attestent de plus en plus d’un risque, il me semble qu'un message de
précaution est absolument urgent. Je conçois qu'un gouvernement en affaires courantes ne puisse changer la norme mais j'espère bien qu'ensuite elle sera modifiée. En attendant, un message clair venant des autorités politiques doit être donné.
01.06 Didier Donfut, ministre (en français) : Comme je l’ai dit, la norme à appliquer en Belgique est quatre fois plus contraignante que la norme européenne. Cela prouve à quel point, au-delà d'une incertitude sur
l'aspect scientifique, la Belgique applique le principe de précaution. Il appartiendra à un prochain gouvernement de réfléchir avec le Parlement et les différents niveaux de pouvoir s’il convient d’aller plus loin
en la matière.
La présidente : Je crains que les intervenants demeurent insatisfaits. En rapport avec votre réponse, le contenu du site internet pourrait également être relativisé. Je me permets d’ajouter que notre commission consacrera le 27 novembre prochain une demi-journée à l'état des lieux du plan NEHAP dans ses actions et
les missions qui lui ont été confiées de 2003 à 2008.

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arriérés dans les logements sociaux (suite)

Réponse du Ministre Nollet,Ministre du Développement durable et de la Fonction publique.

- Le phénomène des arriérés de loyer dans le logement public fait l'objet d'interrogations répétées. Son ampleur globale est en effet interpellante.
Les données dont je dispose sont issues de la comptabilité des sociétés de logement de service public. Nous constatons que l'accroissement de l'arriéré moyen des locataires est en croissance significative. Les données actuellement disponibles ne permettent cependant pas d'analyser les montants dus par chacun des locataires et donc de tirer de conclusions quant à leur dispersion.
Cette croissance peut en effet résulter, soit d'une augmentation générale des montants dûs, soit d'une forte croissance de la dette d'un nombre limité de locataires.
Cela dit, le nombre de locataires concernés ne croît pas dans la même proportion que les montants, preuve que les efforts des SLSP conduisent à limiter l'impact social du phénomène.
L'initiative prise par les SLSP actives sur le territoire de Charleroi et le CPAS s'avère encourageante mais ne permet pas de tirer, à l'heure actuelle, des conclusions définitives en la matière. on suit bien entendu l'expérience en la matière.

Commentaires de JL Crucke (MR).
- Les chiffres sont quand même intéressants. En un clin d'œil, on note que 25.000 locataires sont en difficultés alors qu'on parle d'une population de 100.000 logements. Cela signifie qu'un locataire sur quatre qui occupe un logement social est dans une situation d'arriérés de loyers. Ce chiffre est quand même interpellant puisqu'il concerne environ 15 millions d'euros en arriérés dûs pour ceux qui occupent. Je ne parle même pas de ceux qui ont quittés le logement. J'analyserai ces chiffres de manière plus précise car je pense qu'ils doivent être à la base de la réflexion.

« le non-entretien des pistes cyclables de la RN60

[QO] Question orale de M. Crucke à M. Lutgen, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine, sur « le non-entretien des pistes cyclables de la RN60 »

La RN60 est celle qui quitte la Flandre pour rentrer en Wallonie direction Leuze-en-Hainaut et, au demeurant, traverse la Commune de Frasnes-lez-Anvaing.

C'est un détail mais, par contre, le fait est que lorsque vous quittez la Flandre avec des pistes cyclables bien ordonnées, entretenues et nettoyées et que vous rentrez en Wallonie, vous vous rendez compte que vous rentrez dans un monde différent dans lequel on se demande si un territoire n'a pas été, et je pèse mes mots, je passe tous les jours le long de cette route nationale, abandonné. Je ne compte pas le nombre de branchages cassés qui traînent le long de la route. Je pense que si vous voulez un jour faire un nettoyage complet, il faudra avoir un Kärcher extrêmement puissant et j'espère que vous en comptez un parmi les ressources nombreuses du service des travaux de la Région wallonne.
Sincèrement, si je vous pose la question aujourd'hui et vous savez que je n'ai pas l'habitude de rentrer sur des points localistes, mais c'est parce que j'ai interpellé votre prédécesseur, l'administration également. J'ai parfois eu des promesses, pas de votre prédécesseur, mais de l'administration me disant que tout allait être fait.
Manque-t-il du matériel ? Manque-t-il des hommes ? N'est-on pas organisé ? Veut-on réellement changer d'attitude et de comportement et avoir un entretien convenable et digne du 21ème siècle et pas des pistes de brousse ? Quelles sont les garanties que vous pouvez me donner à cet égard ?
Je ne compte plus les courriers adressés aux Ministres et à l'Administration, mais l'état des pistes reste au niveau des « réponses » reçues : désespérant !
Comment expliquer ce laisser-aller ? L'accueil en Wallonie ne passe-t-il pas par un entretien convenable, digne du XXIe siècle ? Le service du SPW affecté à l'entretien de la RN60 est-il suffisamment étoffé et convenablement équipe ?

Quelles garanties peut donner M. le Ministre pour que les choses évoluent radicalement et que la propreté et la sécurité soient offertes à tous, en ce compris les cyclistes ?

M. le Président. - La parole est à M. le Ministre Lutgen.

M. Lutgen, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine. - Merci, Monsieur Crucke, pour cette question internationale dirais-je ou presque. Je suis très attentif à Frasnes-lez-Anvaing comme vous le savez. Tout le Gouvernement d'ailleurs. La semaine dernière, pas plus tard que jeudi, un montant de 500.000 euros a été approuvé par le Gouvernement récompensant en cela tout le travail de votre administration, certainement excellente, et l'ensemble du Conseil communal de Frasnes-lez-Anvaing, et montrant combien il est important de soutenir la ruralité partout en Wallonie, en ce compris dans le Hainaut.

Concernant le point que vous soulevez, tout comme vous, je trouve inacceptable qu'il n'y ait pas d'entretien suffisant, et que cela donne une image déplorable de la situation sur cet endroit. Je peux vous dire que l'entretien des pistes cyclables de la RN60 a fait l'objet d'un appel à marchés, que ce marché a été attribué le 8 juillet dernier. Ce marché attribué permettra de remettre en état les pistes cyclables de cette RN60 et par la même occasion de résoudre une situation ancienne de plusieurs années et que je trouvais tout aussi inadmissible que vous.
M. le Président. - La parole est à M. Crucke.

M. Crucke (MR). - Je remercie M. le Ministre pour sa réponse. Je note les mots qu'il a employés et que je peux confirmer : inacceptable. On peut nettement espérer que la solution est trouvée et qu'elle pourra en pratique être conforme à ce qu'on peut attendre.

Je vais quand même vous donner un élément supplémentaire, Monsieur le Ministre, parce qu'il y a des solutions… mais vous pouvez réfléchir peut-être pour d'autres endroits, il y a des solutions alternatives. Dans tous les courriers que j'ai écrits à l'administration, j'ai systématiquement proposé que l'administration communale gère l'entretien de ces pistes cyclables. Je n'ai jamais eu de réponse. Pourquoi je le fais ? Parce que pour le commun des mortels, lorsque ce n'est pas entretenu, c'est de la faute de la commune. On ne voit pas que c'est la Région ou la province, on s'en fout, c'est la faute de la commune. J'ai proposé cela en disant : « soyons de bon compte, si nous entretenons, vous nous rétribuez pour entretien et donc peut-être que pour les prochains marchés, évitez de penser aussi longuement à des marchés qui prennent des semaines et des mois ». Là, où les communes veulent le faire pour autant qu'on les rétribue, elles le feront, croyez-moi, avec une ardeur d'avance.

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samedi 14 juillet 2007

Chiffres chômage suite

Dans sa réponse André Antoine, Ministre du Budget, des Finances, de l'Emploi, de la Formation et des Sports me répond que sa seule référence vient du FOREM. Cet organisme travaille sur base des demandeurs d'emplois et des demandeurs d'allocations, donc des personnes bénéficiant d'indemnités publiques et rappelle que la base de calcul de l'IWEPS n'est pas la même, puisque le taux de chômage fourni est calculé sur base des demandeurs d'emplois et de la population active de 2004. Le FOREM travaille, pour sa part, sur base de chiffres actualisés. En outre, l'IWEPS prend en compte la Communauté germanophone, ce que ne fait pas le FOREM. Ce dernier n'effectue en aucun cas de travail prospectif, tâche qui incombe par contre au FOREM.

Quelques jours à peine avant les élections, le Ministre annonçait une baisse de 25.000 demandeurs d'emplois en un an. Aujourd'hui, on en est à une baisse de 14.000 en quelques mois. Il n'est pas admissible de continuer à tromper ceux qui souhaitent obtenir la transparence en la matière. Je vais donc déposer une proposition de décret sur le sujet.

reaction de JL Crucke (suite)

C'est toujours d'une grande richesse de mettre les acteurs en face les uns des autres et l'on sent bien que, dans les propositions avancées, certaines sont contradictoires par rapport à d'autres. C'est le résultat du travail. Et en fonction de l'endroit où on se positionne dans le dossier du logement public, on a des réalités bien différentes et des obligations différentes auxquelles il faut pouvoir répondre.

J'aurais aimé que vous nous donniez votre appréciation et votre sentiment par rapport au débat que vous avez nourri sur d'éventuelles fusions de sociétés de logement ou de nécessité de société de logement. Toutes les sociétés que l'on connaît aujourd'hui n'ont pas les moyens d'avoir une société de régie. Je pense également à la professionnalisation des organes de gestion. Selon l'expérience qui est la vôtre aujourd'hui, peut-on dire que pour obtenir un résultat plus cohérent, plus conséquent, il y a une taille critique qu'il faut pouvoir atteindre?

Vous avez évoqué également le fait d'avoir été opposé à une gestion de type entrepreneuriale et d'un autre côté sociale. L'exemple de Bruxelles a été cité mais je pense que l'on peut parler de Charleroi où les sociétés de logement ont, en consensus, mis sur pied un service social. Quels sont les avantages et les inconvénients? Ne faut-il pas avoir à la tête des sociétés de logement des généralistes qui ensuite peuvent décliner?

Dans la souplesse d'attribution, je rejoins bien ce qui a été dit mais ne risque-t-on pas de retomber dans le travers dénoncé précédemment ? Si on a cadenassé un certain nombre de règles, c'est parce qu'on voyait les dérives qui existaient, un certain nombre de problèmes, notamment d'attribution purement politique en fonction des facilités de contact avec l'un ou l'autre décideur politique. Ne faut-il pas opérer une modification des mentalités au niveau des demandeurs de logement?

Je comprends que celui qui est demandeur va trouver la première perche tendue mais ce n'est pas toujours la bonne. On tombe dans un débat qui est plus important. C'est le contact qu'ont fait les élus locaux sur le terrain avec la population qui, parfois, ne voit dans l'élu local que celui qui peut apporter l'aide, qui doit l'apporter, mais en même temps des priorités qui sont celles du respect de la loi. Comment éviter qu'en mettant plus d'assouplissement, on ne tombe dans le travers précédent ?

Je voudrais aussi revenir sur l'adaptation de la norme des 10 %. J'ai entendu ma collègue avoir une interprétation qui était de dire « Cela veut-il dire que, dans l'ancrage communal, certains ne veulent pas faire la solidarité sociale ? ». On ne peut pas vous poser la question autrement, cela veut-il dire qu'à certains endroits, parce que le besoin se fait moins sentir ou peut-être existe moins, ce taux n'est pas efficient ?

On sait que certaines communes ont des profils sociologiques très différents, c'est une réalité de terrain. Je me souviens d'avoir eu un jour la discussion ici avec M. Eerdekens qui disait « ce n'est pas pour rien que les logements sociaux sont nés dans les bassins ouvriers, liés la métallurgie, à savoir là où le besoin existait ou dans des communes un peu plus rurales ».

Mais doit-on retenir de votre raisonnement que ces 10 % - quelle que soit la marge que l'on met, 18, 12, 15, peu importe - est inadaptée parce qu'elle ne tient pas compte des besoins sur le plan local ? Si c'est cela, cela veut-il dire qu'on peut avoir des communes qui, légitimement n'ont pas besoin de ce taux de 10% - et pas avec le parti pris social que vous avez décrit mais qui doit aussi parfois exister - car le besoin est nettement criant ? L'obligation devrait-elle être moins pesante sur celles-ci ?

Dès lors, on pourrait avoir une analyse qui concernerait l'ensemble d'un bassin territorial. En d'autres termes, si vous prenez l'exemple de la Wallonie picarde, on pourrait imaginer que l'objectif social du logement social est rempli si, pour l'ensemble du territoire, on a un tel taux de logements qui est atteint, ce taux étant déterminé par rapport à la demande. Décliner ce même objectif de manière plus individuelle entre les 23 communes, c'est peut-être rater l'objectif car on aura imposé, dans l'une ou l'autre de ces 23 communes, plus de logements qu'il n'y a de demandes alors que dans d'autres communes, des logements supplémentaires auraient été plus nécessaires en fonction de la situation économique et sociale. Demande à laquelle on n'aura pas répondu parce qu'on aura considéré avoir atteint un seuil préalablement fixé.

Enfin, j'aurai deux dernières remarques. Par rapport aux radiations, vous avez dit que, souvent, la radiation intervient de manière violente. Quand on parle de radiation, je suppose qu'on parle de résiliation de bail, c'est toujours un événement violent. Je voulais avoir une explication supplémentaire car je ne suis pas sûr qu'on parle de la même chose.

Si on parle de fin de bail, à un moment donné, lorsque les personnes ne font pas d'efforts, on doit bien y arriver et c'est peut-être là que le rôle social doit être plus évident. En effet, au plus vite on approche le candidat ou, dans ce cas-ci, le locataire défaillant, au mieux on peut circonscrire son besoin et l'aider plus facilement. Si on le laisse partir, il est clair qu'on tombe dans une spirale - qui doit aussi être dénoncée -, à savoir celle de retrouver ces mêmes personnes au CPAS avec une demande de relogement. Au bout du compte, si le CPAS n'a pas le logement nécessaire, la personne risque de se paupériser encore plus. En cette matière, on aurait donc besoin d'interventions nettement plus rapides.

Le dernier élément de mon intervention concernera le chèque-loyer. J'ai été très attentif à ce qui a été dit et très heureux d'entendre que, nonobstant les critiques, dans certaines conditions, le chèque-loyer pourrait fonctionner. Je voudrais préciser aussi l'exemple français en disant qu'il y a parfois des dérives. Quel est l'élément qui permettrait d'éviter la dérive, tout en ayant un chèque-loyer qui, réellement, répond à l'ambition d'aider les personnes qui ont besoin d'un logement ?

Punt aan de lijn. Si je termine par un petit mot de flamand, c'est parce que vous avez aussi évoqué le cas de la Flandre où, dans le cadre de promotions immobilières faites dans le privé, on impose un certain nombre de logements publics. Je trouve que cette idée est riche et intéressante. Mais elle n'existe pas qu'en Flandre. Là aussi, comment peut-on trouver les bons exemples et les moins bons ? Je pense à ce qui se passe en Allemagne ou en Hollande et qui pourraient être des sources d'inspiration.

M. le Président. - La parole est à M. Fourny.

M. Fourny (cdH). - Je remercie les auteurs des deux rapports qui nous sont communiqués aujourd'hui. Le travail démontre à suffisance que, comme l'intitule le rapport, le logement public est un secteur en perpétuel chantier. Effectivement, début de la législature précédente, nous avons parcouru l'ensemble du secteur du logement, dans des circonstances beaucoup plus douloureuses. Le travail qui avait été fait à l'époque en commission nous avait quand même permis de resituer l'ensemble des problèmes qui existaient au sein de ce secteur. Le Parlement wallon, dont notre Commission, avait ainsi rédigé une résolution comprenant plus de 40 recommandations, qui ont été, au fil du temps, adoptés tant par le Gouvernement wallon que par notre assemblée et qui ont permis de faire avancer le secteur du logement.

Ceci dit, les problèmes que vous relevez ici et les questionnements évoqués sont des sujets qui reviennent de manière récurrente et qui doivent, à mon estime, être redébattus, voire évalués, pour essayer d'améliorer au mieux la vie dans le secteur du logement.

Premier élément, concernant le mode de gestion. Je regrette que, dans ce rapport, il ne soit pas fait état de chiffres précis au niveau de la situation financière actuelle du secteur. Il aurait été utile de disposer de ces informations. En effet, lorsqu'on prend le problème, par exemple, sous l'angle de l'arriéré des loyers et si mes informations sont conformes à ce que j'ai pu obtenir au travers d'une question écrite, on constate que cet arriéré cumulé d'impayés s'élève à onze millions d'euros dans le secteur du logement. C'est évidemment une charge lourde et importante. Il faudrait donc qu'on puisse mettre cet arriéré en rapport avec la situation financière du secteur et d'examiner la manière dont les sociétés procèdent afin de récupérer ces arriérés de loyer et conscientiser les locataires.

L'exercice nous a démontré qu'une situation n'était pas l'autre et que la manière dont étaient gérées les sociétés dans une région n'était pas la même que dans une autre. On rencontre de nombreuses disparités au niveau de la gestion de cet arriéré tout comme de l'appréhension du rôle social que, à mon estime, doit avoir la SLSP. Selon moi, il lui incombe de pouvoir s'enquérir, auprès des locataires, des problèmes en raison desquels ils n'ont pas payé leur loyer et de saisir cette difficulté dès l'instant où elle se présente, plutôt que de laisser pourrir des situations qui aboutissent à des ruptures de bail devant le Juge de paix, entraînant des situations sociales dramatiques. Sur ce point, j'aurais aimé avoir quelques informations complémentaires.

Je plaide depuis un certain temps sur la nécessité de renforcer la mission d'accompagnement de type social dans les SLSP comme on le fait au niveau des AIS. De manière pratique, lorsqu'une AIS rencontre un problème d'arriéré locatif, elle s'enquière automatiquement du problème pour essayer de le résoudre et apporter une solution aux personnes qui habitent ce type de logement. Je crois que c'est une mission centrale des SLSP, compte tenu de l'importance de l'arriéré actuel. J'aurais aimé vous entendre sur cette question.

Deuxièmement, j'aborderai le système à points. Je pense que ce système, qui est d'actualité depuis 1998, a été mis sur pied pour éviter les dérives que l'on connaissait à l'époque, à savoir une forme de clientélisme ou de passe-droit en fonction de la proximité existante au niveau du politique qui était à la tête d'une société de logements ou voire même des directeurs-gérants. Le système a permis, me semble-t-il, de rétablir une certaine équité entre les différents candidats-locataires. J'abonde vraiment dans ce sens et je pense qu'il faut le maintenir.

Cependant, le système de candidature ou de formulaire unique a, de manière complémentaire, permis d'objectiver la hauteur réelle du nombre de demandeurs de logements sociaux en Région wallonne. On parlait, à un moment donné, de plus de 60.000 personnes qui étaient en attente. Le formulaire unique nous a permis d'apprécier la hauteur correcte qui est de plus ou moins 28.000 à 30.000 demandeurs, ce qui réduit la fourchette.

Je voudrais aussi vous entendre sur l'application du formulaire unique. En effet, dans certains cas, ce formulaire revient à imposer à certains locataires qui se trouvent à Mouscron, d'habiter un logement en zone rurale ou à des citadins de venir en zone rurale. Il y a des migrations qui peuvent trouver à s'appliquer mais il me semble qu'il y a là un effet pervers de la mesure qu'il y aurait lieu, à mon estime, de devoir rectifier en imposant l'idée de cantonner sa demande soit dans un bassin de vie, soit à la hauteur d'une province, afin de pouvoir circonscrire au mieux la demande des locataires.

Autre élément sur lequel j'aimerais intervenir porte sur la problématique des AIS. Vous ne l'avez pas évoqué de manière spécifique et précise. Je m'en étonne car il s'agit d'un outil récent mais qui a démontré à suffisance l'intérêt qu'il représente, puisque le nombre d'habitations mises à disposition à travers des AIS est en nombre croissant. Nous avons eu de longs débats en cette commission sur la question de la couverture de l'intégralité du territoire wallon. Vous connaissez les critères qui sont appliqués actuellement. Il faut, à tout le moins, qu'il y ait un groupement de communes de plus de 50.000 habitants pour pouvoir constituer une AIS, être reconnu et pouvoir obtenir l'agrément. Nous avions déposé, avec M. Jamar, une proposition qui visait à réduire ce seuil afin de pouvoir permettre la couverture de l'ensemble du territoire wallon. Ce débat a été reporté à la rentrée, dans l'attente des conclusions de votre rapport. Or, je n'ai pas perçu, dans votre discours, un intérêt particulier, ou en tout cas une expression claire par rapport aux AIS. Qu'en est-il ?

Enfin, pour ce qui concerne la problématique de l'aspect administratif et la manière dont la Société wallonne exerce la tutelle à l'égard des sociétés, on entend, de manière récurrente, des plaintes et complaintes des directeurs-gérants quant à la lourdeur administrative de la tutelle telle qu'elle est exercée actuellement. Qu'en pensez-vous ?

Au niveau de l'ancrage communal, on se plaint également de cette lourdeur administrative dans la gestion des dossiers. In fine, on voit une série de programmes qui auraient dû être exécutés ou qui sont en cours d'exécution, mettre un temps énorme tant au niveau de la rénovation que de l'acquisition, retards liés principalement à la question de la lourdeur administrative avec laquelle ces dossiers sont appréhendés. J'aurais aussi aimé avoir un petit commentaire de votre part.

J'en terminerai sur la question du PEI. Il n'a pas été abordé et on aurait peut-être pu l'évoquer pour savoir quel est l'état actuel de l'exécution du PEI et les perspectives pour l'organisation de la fin des travaux, puisque sur le milliard d'euros qui avaient été engagés en 2004, pas moins de 360 millions ont seulement été engagés. Quid de la suite ?


M. Crucke (MR). - M. le Président, je souhaiterais juste ajouter un mot. J'aurais aimé que l'on réponde à la question sur la taille des sociétés de logement public. Le débat est de savoir s'il y a un besoin de fusion ou pas.

M. Massart, Secrétaire de rédaction et journaliste de l'Agence Alter. - Ce n'est pas l'intention du secteur de procéder à une fusion, par contre, la demande est de pouvoir mutualiser certains services que ce soit en termes de centrales d'achat ou dans le cadre d'un organisme commun prenant en charge la question des marchés publics.

lundi 9 juillet 2007

Réponse Actions collectives

4.02 Jo Vandeurzen, ministre: Madame la présidente, cher collègue, vous faites référence à une étude de
la Commission européenne qui contiendrait un avis favorable concernant l'introduction d'actions collectives.
Il s'agit sans doute du Livre blanc du 2 avril 2008 sur les actions en dommages et intérêts pour infractions
aux règles communautaires. En résumé, ce livre porte sur les actions collectives dans le cadre d'infractions
aux règles communautaires. Les actions collectives y sont jugées utiles car en cas d'infractions aux règles
communautaires, on a souvent affaire à des dommages sporadiques en raison de leur valeur. Les victimes
de ces dommages sont souvent dissuadées d'engager des actions individuelles en dommages et intérêts en
raison des coûts, des délais, des incertitudes et des risques qui y sont liés.
La Commission propose, dans ces affaires, de combiner deux mécanismes complémentaires de recours
collectif. D'une part, des actions représentatives intentées par des entités qualifiées comme des associations
de consommateurs, des organismes publics ou des organisations professionnelles au nom des victimes
identifiées ou, dans des cas plutôt restreints, identifiables. Ces entités sont soit officiellement désignées à
l'avance, soit habilitées par l'État membre au cas par cas pour une infraction donnée aux règles de
concurrence à intenter ou non une action au nom d'une partie ou de la totalité de leurs membres. D'autre
part, des actions collectives assorties d'une option de participation explicite dans lesquelles les victimes
décident expressément de mettre en commun leur demande d'indemnisation individuelle pour les
dommages qu'elles ont subis afin d'engager une seule action en justice.
Les discussions relatives à ce Livre blanc n’en sont qu’à leur phase initiale et il est encore difficile de prédire
si elles aboutiront un jour à une réglementation et, dans l’affirmative, quel en sera le contenu final.
Nous devons également garder à l’esprit que ce que la Commission propose ici vise uniquement les actions
collectives dans les affaires de concurrence. Il est absolument nécessaire de réaliser une étude approfondie
sur le sujet tant en ce qui concerne le principe que la mise en œuvre technique d’un système d’action
collective.
Différents pays connaissent des formes d’action collective mais les différences entre elles quant à leur
champ d’application et leur exécution sont parfois grandes. Les avantages potentiels d’un système d’action
collective sont indéniables. Il permet une synergie surtout intéressante pour les demandeurs qui disposent
de moyens financiers limités. Cet avantage est le plus manifeste dans les affaires où les demandeurs
s’opposent à une partie qui dispose d’une grande capacité financière. On songera tout particulièrement à
des litiges opposant des consommateurs à une entreprise. Dans ce sens, l’action collective peut faciliter
l’accès à la Justice.
En outre, le système présente également des avantages au niveau de l’économie de procédure. La jonction
de plusieurs actions, qui sont traitées par un ou quelques avocats, peut représenter une réduction sensible
du coût et de la durée des actions, de même qu’une utilisation plus efficiente des moyens que l’État doit
engager pour régler les litiges.
Il existe toutefois aussi des difficultés et des risques potentiels. Ceux-ci sont résumés dans un extrait du
Botschaft zur Schweizerischen Zivilprozessordnung du Conseil fédéral suisse du 28 juin 2006. Elle est
inconnue dans les systèmes juridiques continentaux, est même controversée dans son pays d’origine, les
États-Unis, et connaît de nombreux problèmes d’ordre pratique. Comment, par exemple, définir la légitimité
d’un groupe ou d’une association qui intervient pour des personnes non concernées par le procès? Qui a
droit à quelle partie de l’indemnisation? Que faire en ce qui concerne les risques d’abus de la part
d’associations représentatives, etc.?
Au regard de ces réserves, nous pouvons conclure qu’il est important de ne pas travailler dans la
précipitation et de consulter dès le début des spécialistes en matière de procédure civile, si on veut élaborer
une réglementation satisfaisante. Vu l’impact considérable qu’un tel système d’action collective peut avoir
sur les relations juridiques, j’examine actuellement différentes pistes avec mon administration. Enfin, je vous
signale, pour être très clair, que c’est le ministre Magnette qui est responsable de ce dossier au sein du
gouvernement.
14.03 Jean-Luc Crucke (MR): Je remercie le ministre pour sa réponse. C’est effectivement le Livre blanc
du 2 avril 2008 que je visais. Je souscris totalement à son analyse tant au niveau de l’approche que de la
prudence. On est néanmoins en droit de se poser des questions lorsqu’un ministre du gouvernement, le
ministre Magnette, s’exprime en se disant totalement favorable à ce type de procédure. Si vous le souhaitez,
j’ai l’article en ma possession.
Personnellement, j'y suis également favorable, mais je connais aussi les risques de ce type de procédure.
Monsieur le ministre, vous avez donc raison de dire qu'une étude approfondie est indispensable, par laquelle
les spécialistes en la matière peuvent s'exprimer, être entendus et, ensuite, il faudra légiférer.
J'espère que la procédure que vous avez indiquée sera suivie par le ministre Magnette, titulaire de ce
dossier.
L'incident est clos.

dimanche 8 juillet 2007

Grève surprise à Charleroi :réponse Ministre Vervotte

14.05 Inge Vervotte, ministre: Monsieur le président, j'espère évidemment que le dialogue social au sein du Groupe SNCB pourra déboucher sur la conclusion d'un accord soutenu par la majorité des travailleurs.
Ce serait une bonne base pour la paix sociale. Ainsi, le service à la population pourrait être garanti durablement.
L'accord prévoit, en outre, des engagements relatifs aux préavis de grève, des informations ainsi que la possibilité de faire intervenir un médiateur en cas de risque de conflit social. Ce texte a également été signé par l'organisation agréée SLFP.
Pour éviter des conflits sociaux ultérieurs, des membres de la direction RH ont rencontré des représentants du SIC pour passer en revue le contenu du protocole d'accord social 2008-2010. J'ai cru comprendre qu'ils allaient eux aussi signer l'accord, bien que cela n'ait pas encore été fait à ce jour. Le dialogue est donc maintenu.
Comme Jannie Haak l'a dit en commission, l'accord deviendra réglementairement applicable à tout le personnel du Groupe SNCB.
Le Groupe SNCB a conclu un accord social relatif à l'interruption de travail en vue d'éviter des actions surprises spontanées qui perturberaient le trafic ferroviaire. Je regrette que ce protocole d'accord ait été refusé à titre individuel par un nombre limité d'agents à l'origine de cette action inacceptable. Il incombe à la SNCB de prendre les mesures nécessaires et aux cosignataires de faire respecter l'accord qu'ils ont ratifié.
C'est maintenant à eux de maîtriser la situation. L'accord précise bien ce qui est possible et ce qui ne l'est pas. Naturellement, j'attends des personnes qui l'ont signé qu'elles le fassent respecter.
Quand cela sera repris dans le règlement du personnel, la SNCB aura la possibilité d'intervenir.
Je viens de recevoir l'information: normalement, le SIC devrait signer demain. On verra demain!
1
14.07 Jean-Luc Crucke (MR):
Madame la ministre, je vous remercie pour votre réponse. Il est important d'avoir indiqué que ce serait appliqué à l'ensemble du personnel. Les règles seront ainsi connues et ceux qui s'amusent encore à ce genre de choses sauront à quoi s'attendre.
Je n'ai toutefois pas obtenu de réponse à ma question relative au motif de ce mécontentement. Y a-t-il un réel motif? Je suppose que oui. On ne débraie pas ainsi sur une saute d'humeur.
Par ailleurs, peut-on bien comprendre que des sanctions seront appliquées? Lesquelles?

14.08 Inge Vervotte, ministre: Je n'ai pas l'accord ici mais je sais que des règles stipulent qu'une procédure très stricte est à suivre en cas de grève spontanée, qui ne peut avoir d'impact sur tout le réseau. Il s'agit d'une intervention directe pour éviter des perturbations sur tout le réseau.
Je peux demander d'envoyer l'accord social aux membres de la commission. Cela ne me pose aucun problème.
14.09 Jean-Luc Crucke (MR): Il serait en effet intéressant de disposer de cet accord.
Het incident is gesloten.

samedi 7 juillet 2007

Question de M. Jean-Luc Crucke au premier ministre sur "l'utilisation d'un critère linguistique pour l'octroi d'un revenu d'intégration sociale

07.01 Jean-Luc Crucke (MR): Monsieur le président, monsieur le premier ministre, j'ai bien entendu ce que vous avez dit la semaine dernière en plénière quant à un problème identique à celui de ce jour. Votre message était assez clair, disant aux francophones d'arrêter de se plaindre de certains comportements des néerlandophones et, pour les néerlandophones, disant que le système de repli sur soi n'était pas celui qui
permettrait de donner la meilleure image de marque de la Flandre.
Sur ce point, je puis vous rejoindre. Cependant, vis-à-vis de ceux que certains appellent les "pesterijen", j'ai envie de dire que "trop is te veel" et qu'à un moment, faute de dénoncer, on laisserait passer, transformant ainsi le fait en évidence aux yeux de certains.
Il sera question aujourd'hui d'un comportement que j'estime vexatoire, pour ne pas dire blessant. J'habite dans une région, que vous avez vous-même expérimentée, qui n'est généralement pas suspecte d'urticaire
de type communautaire. Ces situations-là sont jugées avec philosophie. Un ami m'a dit avoir l'habitude de parler de la Belgique, lors de ses vacances, comme d'un pays où tout s'arrange. C'est vrai que les pays voisins connaissent notre situation et nous sommes obligés de leur avouer que tout ne s'arrange pas aussi facilement. Grammont (Geraardsbergen) fait partie de la région des Collines, région encore assez calme. Pourquoi alors parler de "trop is te veel"? Les comportements dénoncés deviennent trop nombreux: le Wooncode, les panneaux sur les terrains privés et, maintenant, le revenu d'intégration sociale (RIS). Il serait conditionné à une sorte de bonne volonté linguistique envers l'apprentissage du néerlandais. Soyons corrects: ceux qui touchent ce RIS ne supplient pas vraiment, ils se trouvent souvent en situation délicate par l'effet de la société et bénéficient simplement de ce mécanisme de solidarité.
Si je me suis adressé à vous aujourd’hui, c’est parce que je pense qu’il faut à un moment donné un arbitre, quelqu’un qui tente de rester au-dessus de la mêlée et qui dise clairement les choses.
Je vous demande de confirmer que ce qui se passe à Grammont (Geraardsbergen), ce qui a été décidé, édicté par le CPAS et son président – j’ai d’ailleurs vu que d’autres parlementaires de Grammont se désolidarisaient de cette démarche – est illégal, à la fois inhumain et asocial et peut-être même idiot.
Je pense que si vous ne le dites pas clairement, cela donnera peut-être l’envie à d’autres de jouer dans le même type de pièce et avouons que là on dépasse les bornes! C’est pour cela que je vous disais que "trop is te veel"!
07.02 Yves Leterme, premier ministre: Monsieur Crucke, jeudi, c'était avant dimanche, quand un membre de votre groupe m'a soupçonné de certaines défaillances psychologiques. Je vais essayer de rester dans la dignité qui s'impose dans nos rapports. M. Maingain fait partie de votre groupe, n'est-ce pas?
07.03 Jean-Luc Crucke (MR): Comme la N-VA fait partie du cartel CD&V–N-VA, si vous voyez ce que je veux dire!
07.04 Yves Leterme, premier ministre: Pas vraiment.
07.05 Jean-Luc Crucke (MR): Je vous ferai un dessin.
07.06 Eerste minister Yves Leterme: Mijnheer de voorzitter, de bevoegdheid om toezicht te houden op beslissingen van het OCMW behoort tot het Gewest. Dat is een bevoegdheid van het Gewest.
07.07 Jean-Luc Crucke (MR): Je constate que j'avais demandé à l'arbitre d'intervenir. Malheureusement, quand on chasse le naturel, il revient au galop!