jeudi 28 janvier 2010

Nouveau Manifeste du MR: tout le monde est "pour"

Dans l'interview accordée au Nord Eclair de ce 27 janvier, Jean-Luc Crucke se dit tout-à-fait favorable au nouveau manifeste du MR et souligne que lors du bureau du parti, personne ne s'est opposé à la philosophie du document.

"C'est extrêmement positif et encourageant de voir qu'on a réussi à adapter nos idées fondatrices au 21è siècle. Tout en gardant le mot libéralisme, auquel je suis très attaché, nous sommes parvenus à le redéfinir."

Au journaliste qui souligne des similarités avec des valeurs d'autres partis, Jean-Luc Crucke répond spontanément:

"Et alors, il n'y a aucun souci à ça. On n'est pas des extrémistes. Bien sûr que ça dérange certains, malheureusement pour eux tout n'est pas noir ou blanc."

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mardi 26 janvier 2010

Tournai :Quel sort pour le Pont des Trous ?


Question du député MR Jean-Luc Crucke au Ministre Lutgen.


M. Crucke (MR). Récemment, la télévision régionale No Télé a annoncé sur ses antennes que le fameux rapport qui devrait fixer le sort du Pont des Trous à Tournai serait parvenu au Cabinet. Confirmez-vous avoir reçu ce rapport? Si oui, quel en est le contenu ? Quelles en sont les conclusions ? Pourra-t-on avancer sur ce dossier qui tient du symbole ? Il y a aussi derrière tout un développement économique à ne pas oublier. Il y a moyen de concilier la préservation du patrimoine et la nécessité de s'adapter À l'économie du 21e siècle. Peut-on maintenant déterminer une ligne du temps pour le passage de l'Escaut au grand gabarit ?
Il est essentiel de dire aux Tournaisiens ce que cela peut impliquer comme investissements économiques et en termes d'emploi. La raison doit l'emporter. De plus, sans vouloir en faire un débat communautaire, l'élargissement de l'Escaut prend de l'avance. Il ne faudrait pas qu'un jour les bateaux soient bloqués au
Pont des Trous. Il y a là un enjeu stratégique auquel vous participerez, Je n'en doute pas.

M. Lutgen, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine.

Effectivement, j'ai bien reçu le rapport. Trois alternatives y sont présentées : soit l'élargissement du Pont des Trous (il avait d'ailleurs déjà été élargi et rehaussé en 1948), soit le contournement d'Illon (de 1.100 mètres environ), soit un autre contournement d'une longueur de 700 mètres.

Le déchirement qui m'anime vient de la difficulté de veiller au patrimoine de notre Région tout en gardant à l'esprit le développement économique de celle-ci. La voie d'eau est un des vecteurs importants qui devrait permettre à la Région de se développer.
Elle fera en sorte que la mobilité soit améliorée et que la Wallonie puisse, sur le plan logistique, représenter un atout majeur.
Pour être le plus précis possible, le rapport dit que l'élargissement du Pont des Trous est l'alternative la plus intéressante sur un ratio investissements coûts/réalités.
Je comprends le symbole que représente ce pont pour l'ensemble des Tournaisiens. Il devrait d'ailleurs être valorisé. Je pense qu'un travail intéressant peut être fait de ce côté, tout en faisant évoluer cet édifice pour permettre la navigation. Il ne faut pas rester figé sur des positions. Bien sûr, au-delà de l'étude qui porte
sur les réalités de l'investissement, je tiendrai compte des remarques et des discussions que j'aurai eues avec les autorités communales. Je tiendrai compte aussi des éléments de valorisation du Pont des Trous en tant que tel par rapport aux plans patrimonial, historique ou pédagogique. Pour moi, nous ne sommes pas face à quelque chose d'impossible.

Je rappelle tout de même qu'au-delà de la réalité de ces études, des choix qui devront être réalisés, nous sommes face aussi à un défi beaucoup plus important : les investissements nécessaires pour faire en sorte que tout cela puisse se réaliser sur l'ensemble du réseau. La discussion n'est pas virtuelle, mais les investissements généraux demandent toute une série de rencontres avec les autorités françaises, notamment.

M. Crucke (MR). On pouvait se douter que les trois alternatives seraient évoquées dans le rapport.
Je n'ai qu'un regret par rapport à la réponse, c'est l'ampleur des investissements prévisibles. Je pense qu'on doit mettre les choses sur la table. Pour l'instant, on dit qu'il y aura un certain nombre d'investissements en termes industriels, économiques ou d'emplois. On ne le concrétise pas assez selon moi.

M. Lutgen, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine. Je peux vous communiquer le rapport sans problème.

M. Crucke (MR). Si on peut me communiquer le rapport, j'en serais très heureux. Je partage votre analyse, à savoir la modification du Pont des Trous avec une valorisation de celui-ci. C'est vrai qu'il y a un travail à faire de ce côté-là. Il y a eu un restaurant autrefois à cet endroit. Des tentatives ont eu lieu mais il est certain que ce pont n'est pas assez mis en valeur.
Vous tenez une carte en main.
Je veux aussi respecter votre volonté d'informer tout d'abord les autorités communales. Ceci dit, vous pouvez faire plus court puisque le Ministre- Président, plutôt proche de vous, devrait avoir un point de vue très pragmatique sur la chose. De plus, quand on parle de Tournai, cela lui tient de plus en plus à coeur.

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Sport : fini le chèque-sport,vive " l'été-sport "

Dans une récente question, en Commission du Parlement de la Communauté française,le député Jean-Luc Crucke est revenu sur la disparition du chèque sport et sur la nouvelle opération « été-sport » promise par le Ministre : « Vous voulez encourager la pratique sportive ; vous reconnaîtrez que par rapport à l'une des premières mesures à avoir été prises, à savoir supprimer les chèques-sport, c'est pour le moins paradoxal. »

Cette remarque faite, le député MR a demandé quelques précisions à André Antoine sur l'état d'avancement de cette opération : « C'est maintenant, en hiver, que les clubs et les communes préparent leurs stages sportifs. Quelles sont les conditions auxquelles les communes et les clubs devront répondre pour pouvoir l'intégrer ? Quand auront-ils des informations plus détaillées ? Quelle est l'enveloppe budgétaire réservée à cette opération ? »

Objectif.

Dans sa réponse le Ministre Antoine a d'abord rappelé l'objectif de l'opération qui est de permettre aux clubs ainsi qu'aux communes d'organiser dans les complexes sportifs et les écoles des stages d'été qui seront labellisés par l'Adeps.

Timing.

Durant ce premier trimestre, les clubs et communes recevront par courrier un appel à projets leur donnant la possibilité d'introduire une demande de subventions pour l'organisation de stages d'été orientés vers le sport. Les considérations sociales seront prises en compte par notre programme « été-jeunes ».

Conditions


Pour correspondre aux critères de qualité de l'Adeps, plusieurs exigences sont requises : pratiquer l'une des disciplines reprises au programme d'une fédération sportive reconnue, auxquelles s'ajoutent dès le 1er janvier prochain le football et le hockey ; disposer d'un encadrement qualifié ; prévoir l'assurance des participants, des conditions de sécurité du matériel et des infrastructures ; adhérer à la Charte éthique ; proposer un volume minimal d'activités sportives par semaine et assurer le suivi de ces activités par les services de l'administration.

Un contrat de service prévoyant l'intervention financière de la Communauté destinée à couvrir de manière forfaitaire les frais d'encadrement, de location et de promotion inhérents à ces activités sera établi. C'est l'occasion pour les communes qui disposent d'un centre sportif intégré et du personnel adéquat d'augmenter l'offre sportive de proximité en mettant des stages sur pied.

Budget

Un budget d'environ 700 000 euros est prévu. Si le succès se confirmait, il serait revu à la hausse, sans pour autant couvrir la totalité du financement.

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lundi 25 janvier 2010

Salle comble pour le verre de l'an nouveau à Frasnes-lez-Anvaing

Salle comble ce dimanche à Frasnes-lez-Anvaing pour le traditionnel verre de l'an nouveau offert aux citoyens par Jean-Luc Crucke et son équipe. Un évènement qui n'aurait pu être réussi sans l'armée de bénévoles qui travaillent dans l'ombre sous la houlette du sympathique Président du MR, Lucien Parent.





Surprise appréciée durant la cérémonie, les voeux en vidéo des grands noms du Monde politique belge qui avaient posé, un jour ou l'autre le pied à Frasnes-lez-Anvaing. Parmi ceux-ci citons, Herman Van Rompuy, tout nouveau Président du Conseil de l'Union, Yves Leterme, Premier Ministre, Didier Reynders, vice-Premier Ministre et Rudy Demotte, Ministre Président de la Région Wallonne.

Parmi les personnalités présentes, citons le député Pierre-Yves Jeholet, Porte-parole du Mouvement réformateur, la Députée Catherine Jadin qui avait fait le déplacement depuis Eupen,la sénatrice Marie-Hélène Crombé et de nombreux militants ou sympathisants MR, venus des quatre coins du Hainaut occidental pour l'évènement.

Enfin, ce rassemblement fût aussi l'occasion pour les échevins de l'entité de mettre en évidence les nombreux projets qui leur tiennent à coeur.

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mardi 19 janvier 2010

Affaire Avril: Condamné par la Justice, le bourgmestre de St Nicolas est sous certificat médical mais préside toujours la Société de Logement

Le magazine Trends Tendance du 07 janvier 2010 revenait sur le dossier du bourgmestre de Saint-Nicolas.


Monsieur Patrick Avril fut condamné le 03 novembre dernier à une peine d'un an d'emprisonnement avec sursis de 5 ans, à cinq années d'inéligibilité, à 5.500 euros d'amende avec sursis de trois ans et à une confiscation de 16.024 euros, du chef de détournement de matériel et de personnel communal.


Bien que tout le monde s'attende après un tel jugement à la démission de l'intéressé en qualité de bourgmestre, c'est la solution du certificat médical l'empêchant d'exercer sa mission qu'a privilégié le 1er magistrat de Saint-Nicolas.


Le Trends dévoile néanmoins que cette incapacité n'a pas empêché l'intéressé de signer le licenciement, pour faute grave, du directeur-gérant de la société de logements sociaux de Saint-Nicolas, condamné, au même titre que le bourgmestre, par la justice.


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vendredi 15 janvier 2010

Haïti : que ferons-nous ?

Ce mercredi en séance plénière du Parlement de la Communauté française, Jean-Luc Crucke interrogeait le Ministre Président Rudy Demotte sur l'aide que comptait apporter la Communauté française à cette île, l'une des plus pauvre de monde après le séisme de magnitude 7 qui la frappée récemment.

Rudy Demotte a déclaré que l'aide de la Communauté française serait progressive:

"Les infrastructures, déjà largement déficientes à Haïti, se sont trouvées dans l’incapacité de répondre aux défis liés au tremblement de terre.
Aussi, dans un premier temps, nous allons mettre en place des moyens en concertation avec BFast, Médecins sans frontières, les ONG locales, les acteurs de terrain, dont notre délégation. Ensemble, nous allons investir un premier montant de 400 000 euros dans l'aide d'urgence. Suivra une deuxième vague d'actions plus structurantes, qui passera par la reconstruction des écoles et de plusieurs bâtiments, une mission que nous considérons comme un devoir moral."

M. Jean-Luc Crucke (MR)
"Je remercie le ministre-président pour sa réponse. Je comprends que la réaction intervienne en deux phases. L'enveloppe débloquée pour la phase d’urgence me paraît satisfaisante. Il faudra ensuite gérer le quotidien. Freud considérait que le meilleur moyen d’oublier un drame, c’est de revenir au quotidien.
Grâce à ses compétences, notamment en matière d’enseignement, la Communauté française a plus que d’autres un rôle à jouer, en venant en aide à ceux qui se retrouvent sans école, sans lits, sans stylos, sans cahiers.
Monsieur le ministre, je compte sur vous pour suivre attentivement ce dossier.

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L'avenir du Futurosport de Mouscron se dessine: il passera par la reconnaissance de la Fédération francophone de Foot

C'est dans la reconnaissance en janvier 2011 de la Fédération francophone de Football que le centre de formation Futurosport à Mouscron devrait trouver un espoir de pérennité. C'est ce qui ressort de la réponse que le Ministre André Antoine a apportée ce mercredi 13 janvier 2010 au député Jean-Luc Crucke qui l'interrogeait sur la pérennisation des aides apportées au Centre Futurosport de Mouscron.

A court terme, le Ministre Antoine a confirmé que l'accord entre l'IEG, Dufermont et la Communauté française devrait permettre aux 600 jeunes du Futurosport de terminer leur saison. Dufermont s'est dit prêt à engager 100 000 euros chaque année, l'IEG à céder les bénéfices de La Buvette, estimés à 65 000 euros. Quant à la Communauté française, elle interviendra à titre exceptionnel : 55 000 euros cette année.

« Et après ? Quid de la pérennité du Club ? » interrogeait le député Jean-Luc Crucke se faisant ainsi auprès du Ministre, l'écho de l'anxiété des parents de jeunes sportifs soucieux de garantir à long terme la formation sportive de leurs têtes blondes .
Le Ministre devait confirmer l'intention de la Communauté française de voir se pérenniser le financement du Futurosport même si les 50 000 euros qu'elle apporte cette année ne pourront être reconduits, histoire de ne pas attiser la jalousie d'autres clubs.

Selon le Ministre, c'est de la restructuration du football francophone que devrait venir la solution. En effet, en 2011 la fédération francophone de foot sera sur pied et pourra donc comme tout autre sport prétendre à des subsides de la Communauté française à condition de répondre aux conditions imposées par le Ministre, pour sa reconnaissance, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui.

La rentrée devrait aussi marquée par l'obtention pour l'Excelsior d'un nouveau matricule en DIV 3. « Il reste une inconnue -soulignait Jean-Luc Crucke- la quote-part de l'IEG, fonction des rentrées de la Buvette. »

Dans sa réplique, le député s'est réjoui des bonnes nouvelles annoncées et a noté avec satisfaction la volonté de pérennisation du Futurosport exprimée par le Ministre Antoine.

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mercredi 13 janvier 2010

Enseignement: inspection flamande dans les écoles francophones des communes à facilités (suite)

Suite à la venue du Ministre de l'Enseignement flamand, Pascal Smet au Parlement de la Communauté française et aux propos musclés qu'a tenus ensuite ce dernier devant le Parlement flamand, le député Jean-Luc Crucke a interrogé la Ministre de l'Enseignement, Marie-Dominique Simonet sur la réaction qui serait sienne.


mardi 12 janvier 2010

Bientôt les enseignants des écoles francophones situées dans des communes à facilités devront -ils parler flamand avec leur inspecteur ?

Ce mardi, n'en déplaise à Marcel Cheron, en Commission de l'Enseignement de la Communauté française,la question de Jean-Luc Crucke a mis quelque peu mettre à mal le climat de coopération entre région aujourd'hui cher à Yves Leterme.

En effet dans son interpellation, le député libéral soulignait le double langage tenu par le Ministre de l'Enseignement flamand Pascal Smet: rassurant, respectueux, gentil (trop gentil pour être honnête, en fait) -lors de sa visite au Parlement de la Communauté française, belliqueux dans les enceintes du Parlement flamand. Monsieur Smet a confirmé en effet, "qu'il ne pouvait y avoir aucun doute sur le fait qu'il ne suspendrait pas le décret flamand du 01 septembre 2009 relatif aux facilités et qu'il ne pouvait y avoir aucun doute non plus sur le fait que les enseignants francophones devaient connaître suffisament le flamand ", que "l'inspection communiquerait en flamand avec l'école, alors qu'avec un parent et un enfant la même inspection pourrait s'exprimer en français."

Enfin, à défaut de contact volontaire des écoles frabcophones vers le Ministre, sous quinzaine, ce dernier précisait qu'il enclencherait la vitesse supérieure afin de rappeler le décret voté -unilatéralement,précisons-le - par le parlement flamand.

Madame la Ministre peut-elle rappeler l'identité et la localisation des écoles francophones de Flandre soumises jusqu'à présent à l'inspection francophone et qui sont visées par le décret flamand? Quel est le nombre d'élèves concernés par école?

Quels sont les moyens, en termes administratif, logistique, financier, pédagogique et matériel, mis à disposition de ces écoles pour faire face à leurs obligations et, si besoin en est, résister au harcellement que se promet d'exercer la Communauté Flamande?

Quand ont été exercées les dernières inspections francophones au sein de ces écoles et dans quels délais devraient intervenir les suivantes?

Les parents des élèves inscrits dans ces écoles peuvent-ils recevoir tous leurs apaisements quant à la qualité de l'enseignement professé?


Madame la Ministre a-t-elle reçu les directions des écoles francophones de Flandre et a-t-elle pu les rassurer quant au soutien de notre communauté? Quand a eu lieu cette rencontre ou quand interviendra-t-elle?

Dans le cadre du recours en suspension et en annulation qu'introduira le parlement à l'égard du décret flamand, Madame la Ministre a-t-elle pu solliciter des consultations juridiques qui permettent d'étayer la finalité poursuivie? Quelles sont les conclusions de celles-ci?

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lundi 11 janvier 2010

Jean-Luc Crucke reste à Frasnes ....


"J'aime ma commune, je me sens bien dans la Région des collines, j'y reste ! "


C'est en ces termes que Jean-Luc Crucke,interrogé dans le cadre de l'annonce de l'exode du Ministre Demotte vers Tournai a réagi, coupant court à toute rumeur de déménagement vers une autre ville.

mercredi 6 janvier 2010

Comment aider l'Economie wallonne à prendre sa place dans le processus de mondialisation?

Un premier pas vient d'être franchi ce 05 janvier en Commission de l'Economie du Parlement dans la concrétisation d'un projet cher à Jean-Luc Crucke. Le député libéral avait émis le souhait de pouvoir prendre le pouls de l'Economie wallonne auprès d'experts en la matière afin de pouvoir débattre de son avenir en séance plénière. S'il avait au départ pensé à la création d'une Commission spéciale, c'est aujourd'huila formule du "rapport" qu'ont retenue les députés de la Commission de l'Economie. Prochaine étape: choisir, en accord avec ses co-rapporteurs, l'intitulé du rapport et le faire avaliser ensuite en Conférence des Présidents. Si ceux-ci marquent leur accord, Jean-Luc Crucke aura 6 semaines pour rencontrer les experts et faire rapport au Parlement.

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Paradisio: taxe à revoir ...

LA TAXE PARADISIO LEVEE PAR LA COMMUNE DE BRUGELETTE CONTINUE A POSER QUESTION AU DEPUTE JEAN-LUC CRUCKE. LA REPONSE APPORTEE PAR LE MINISTRE FURLAN NE LE CONVAINT PAS.

Rétroacte.
Le 10 décembre dernier le député Jean-Luc Crucke posait une question écrite au Ministre des Pouvoirs locaux, le socialiste Paul Furlan à propos de la taxe Paradisio levée par la commune de Brugelette.
Pour rappel, cette taxe fut levée en 2007 pour compenser les pertes fiscales survenues suite à la fermeture de la sucrerie de Brugelette.
Conscient de ce que cette mesure était contraire à l'esprit du Plan Marshall en matière de soutien à l'entreprise, de redynamisation économique et de suppression des taxes paralysantes pour l'activité entrepreneuriale, le ministre Marcourt négocie en 2008 une convention de partenariat entre la commune de Brugelette et le Parc Paradisio. Ce dernier s'engageait à verser une dotation annuelle de 50 000 euros à la commune et laisser l'accès du Parc gratuit aux citoyens brugelettois.
L'encre de la convention à peine sèche, préférant avoir le beurre et l'argent du beurre, la majorité Ps-Cdh de Brugelette remet le couvert à table. La commune vote, lors de son Conseil communal de novembre 2009 , la taxe qu'elle avait rejetée il y a quelques mois.
Le ministre Furlan en situation schizophrénique.
« Comment le Ministre Furlan parvient-il à faire la synthèse entre ses deux casquettes, celle de Ministre des Pouvoirs locaux et celle du Ministre du Tourisme (puisqu'il exerce officiellement la tutelle sur le Tourisme wallon) » - s'interroge le député Jean-Luc Crucke. La première lui suggère, en effet d'encourager le développement touristique et l'emploi peu qualifié, comme l'ont fait ses collèges, les ministres Lutgen (CDH) et Courard (PS), la seconde lui souffle de permettre la levée de taxes communales pourvoyeuses de fonds.
« 0ù est la logique ? Où est la cohérence ? Où est la continuité ?»- se demande le député libéral.
Une taxe en total porte à-faux avec la philosophie du Plan Marshall et les positions des Ministres Lutgen et Courard
« Comment peut-on lever une taxe de 213 000 euros sur le tourisme local dans une région où le taux de chômage, parmi les plus élevés du Hainaut, flirte avec un niveau de formation des plus bas ? » Telle est la question que se posait- et continue à se poser - le député MR, Jean-Luc Crucke nullement convaincu par la réponse que lui apporte le Ministre Paul Furlan.
En effet, dans la réponse que le Ministre des Pouvoirs locaux lui adresse Jean-Luc Crucke décèle de la mauvaise foi. Selon le Ministre, « il ne s'agit nullement d'une taxe levée par la commune à l'encontre de Paradisio mais bien d'une taxe à portée générale, sur les spectacles et divertissements ». Il va de soi, rétorque le député que seul Paradisio à Brugelette et susceptible d'offrir des spectacles et des divertissements attirant plus de 10 000 personnes. (Les 10 000 premiers tickets étant exonérés).

Ce mardi, dans un communiqué, le Ministre Furlan s'est dit prêt à revoir sa copie et à rencontrer les parties pour trouver une solution équitable. Une décision qui réjouit le député libéral, Jean-Luc Crucke.

Réaction de Paradisio :Voir le sujet diffusé sur No Télé: ici

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Ruche chappeloise: que les administrateurs demissionaires remboursent !

C'est ce qu'a demandé ce mardi le député Jean-Luc Crucke au Ministre du Logement Jean-Marc Nollet. Le député libéral ne lâche pas prise et réclame haut et fort que soit respectée l'éthique. Jean-Luc Crucke dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas, Ministre Nollet y compris...

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