mardi 29 septembre 2009

>>>> Du côté de l’enseignement fondamental, on dénombre neuf implantations supplémentaires pour l’année scolaire 2010-2011. Depuis l’année scolaire 1998-1999, nous sommes passés de 3 à 152 implantations, ce qui représente, pour l’enseignement primaire, un public de 11 023 élèves au 1er octobre 2009. Je ne dispose évidemment pas encore des chiffres de cette rentrée scolaire.
>>>> Dans l’enseignement secondaire, on dénombre, pour l’année scolaire 2010-2011, dix établissements supplémentaires, tous situés en Région wallonne, dont quatre athénées organisés par la Communauté française, cinq établissements du réseau
libre confessionnel catholique et un établissement du réseau officiel subventionné.
Dans quatre cas, il s’agit de l’immersion en langue anglaise. Ainsi, depuis l’année scolaire 1999-2000, nous sommes passés de trois établissements à quatre-vingt-huit, ce qui représente un total de 7 078 élèves au 1er octobre 2009, soit 2,07 pour cent de l’ensemble des élèves scolarisés dans l’enseignement secondaire ordinaire.
Je relève également une donnée importante. Au 1er octobre de l’année dernière, 791 élèves étaient en immersion en sixième année primaire, 2 887 en première année primaire et 3 089 en troisième année maternelle. L’effet d’entonnoir que vous évoquiez est donc davantage à retardement et on peut considérer que l’offre s’adapte
au niveau du secondaire.
Il faut d’ailleurs espérer qu’elle s’adaptera de manière progressive.

Immersion réponse MD Simonet

Mme Marie-Dominique Simonet, ministre de
l’Enseignement obligatoire et de promotion sociale.
– Je connais votre intérêt pour l’immersion
et l’apprentissage des langues. Nous en avons déjà
discuté et analysé les paramètres qui influencent
son développement.
L’immersion reste un des profils d’enseignement
proposés en Communauté française. Tous
les parents ne font pas ce choix et tous les pédagogues
n’y adhérent pas. Donc tous les pouvoirs
organisateurs ne souhaitent pas l’organiser. Certaines
familles choisissent ce type d’apprentissage
dans l’enseignement fondamental sans vouloir le
prolonger. Par contre, d’autres le souhaitent.
De même, certains parents inscrivent leur
enfant dans l’enseignement primaire néerlandophone
sans prolonger ce bain linguistique lors du
passage dans l’enseignement secondaire. C’est un
choix.
Certains enfants quittent l’immersion parce
qu’ils y souffrent à la fin des six ans ; ils sont
confrontés à un rythme ou à un niveau d’exigences
qui ne leur conviennent pas ou à toutes sortes de
difficultés, a fortiori s’ils connaissent des difficultés
d’apprentissage « dys ».
J’insiste sur ces aspects pour souligner que
l’attente envers l’enseignement en immersion n’est
évidemment pas de même nature et de même ampleur
dans l’enseignement fondamental et l’enseignement
secondaire. Il n’en demeure pas moins
que des enfants ne trouvent pas de place pour
continuer dans la voie de l’immersion ou qu’ils ne
trouvent pas de place dans le réseau qu’ils souhaitent
rejoindre ou dans le profil d’école qu’ils
recherchent. Une fois encore, l’organisation d’une
filière d’apprentissage en immersion relève de la
liberté des pouvoirs organisateurs. La ministre ne
dispose pas vraiment des leviers légaux lui permettant
d’autorité de rationaliser la distribution de
l’offre par région, par réseau ou par type d’enseignement.
J’observe néanmoins que le processus d’augmentation
de l’offre s’amplifie. Du côté de l’enseignement
fondamental, on dénombre neuf imVERSION
PROVISOIRE
( 35 ) CRIc No3-Educ.2 (2010-2011)
plantations supplémentaires pour l’année scolaire
2010-2011. Depuis l’année scolaire 1998-1999,
nous sommes passés de 3 à 152 implantations, ce
qui représente, pour l’enseignement primaire, un
public de 11 023 élèves au 1er octobre 2009. Je
ne dispose évidemment pas encore des chiffres de
cette rentrée scolaire.
Dans l’enseignement secondaire, on dénombre,
pour l’année scolaire 2010-2011, dix établissements
supplémentaires, tous situés en Région
wallonne, dont quatre athénées organisés par la
Communauté française, cinq établissements du réseau
libre confessionnel catholique et un établissement
du réseau officiel subventionné.
Dans quatre cas, il s’agit de l’immersion en
langue anglaise. Ainsi, depuis l’année scolaire
1999-2000, nous sommes passés de trois établissements
à quatre-vingt-huit, ce qui représente un
total de 7 078 élèves au 1er octobre 2009, soit
2,07 pour cent de l’ensemble des élèves scolarisés
dans l’enseignement secondaire ordinaire.
Je relève également une donnée importante.
Au 1er octobre de l’année dernière, 791 élèves
étaient en immersion en sixième année primaire,
2 887 en première année primaire et 3 089 en
troisième année maternelle. L’effet d’entonnoir
que vous évoquiez est donc davantage à retardement
et on peut considérer que l’offre s’adapte
au niveau du secondaire. Il faut d’ailleurs espérer
qu’elle s’adaptera de manière progressive. Il est
vrai que les écoles secondaires sont de plus grande
taille et qu’elles peuvent plus aisément augmenter
le nombre de places disponibles que les écoles
primaires qui sont aussi parfois plus à l’étroit.
Chaque situation est différente.
Voici la répartition des écoles dans le fondamental
et le secondaire : en Brabant wallon, 31
pour le fondamental et 10 pour le secondaire ; en
Hainaut, 44 et 25 ; en province de Liège, 32 et 18 ;
en province de Namur, 27 et 11 ; dans le Luxembourg,
9 et 8 et à Bruxelles, 9 et 16. À Bruxelles,
on constate que l’ordre de grandeur est inversé.
Le libre choix de l’immersion suppose une
analyse préalable de la demande en fonction des
caractéristiques de la population scolaire, des
fonctions vacantes dans l’établissement puisqu’on
ne peut écarter un enseignant nommé pour organiser
une immersion, des garanties de recrutement
de personnel qualifié, d’un avis favorable
du conseil d’entreprise, d’une concertation dans la
zone d’enseignement et d’une décision du pouvoir
organisateur.
Il ne me paraît pas judicieux de supprimer ces
limites qui sont parfois des freins mais qui ont
le mérite de respecter le contexte local lors d’une
prise de décision.
Un forcing vertical, de type Top Down, n’est
pas non plus le bienvenu. En effet, si le processus
est lent et exponentiel, il se fait par adhésion pédagogique.
Si nous voulons atteindre un objectif de qualité
dans l’enseignement des langues pour tous,
nous devrions disposer des moyens budgétaires
permettant un travail en petits groupes. Or nous
constatons qu’actuellement, les groupes se composent
de 24 élèves dans le premier degré, de 27
dans le deuxième degré et de 30 dans le troisième
degré. Les organismes privés offrent de meilleures
conditions mais les contraintes que connaît la
Communauté française ne nous permettent pas de
scinder les classes.
M. Jean-Luc Crucke (MR). – Je partage le
point de vue développé par la ministre et je la remercie
pour les chiffres qu’elle nous a cités et qui
nous permettent d’avoir une vue précise de la situation.
Le maître-mot en pédagogie est l’adhésion
et il est également valable pour l’enseignement en
immersion. Il ne faut pas supprimer les conditions
d’adhésion, internes ou externes, qui sont essentielles
à la réussite de l’immersion.
Il est possible que l’effet entonnoir ne se manifeste
pas encore aujourd’hui mais plutôt à moyen
terme. Cela ne manquera cependant pas de se produire
si nous ne corrigeons pas le tir.
Je suis persuadé que l’enseignement en immersion
choisi par les parents représente la façon la
plus juste sur le plan social pour que les enfants de
toutes les conditions sociales puissent apprendre
deux ou plusieurs langues.
Je constate que l’effet d’entonnoir apparaît en
humanités sans que la cause ne dépende de votre
ministère ou des Régions mais d’un problème de
transports scolaires. En effet, des enfants peuvent
être exclus de l’enseignement en immersion si la
distance à parcourir est trop longue que pour utiliser
le transport scolaire. On recrée donc une inégalité
sociale entre les élèves dont les parents sont
plus disponibles et peuvent assumer des déplacements
supplémentaires et ceux qui ne peuvent se
le permettre.
On compte aujourd’hui 11 000 élèves en immersion
dans le fondamental et 7 000 dans le secondaire
; 70 pour cent d’élèves en immersion en
primaire poursuive ce type d’études. Il importe de
savoir si les 30 pour cent restants ne poursuivent
pas ces études par choix ou en raison d’une difficulté
sociale. Dans ce dernier cas, la situation serait
dramatique et il faudrait rétablir un dialogue

entre les entités, la Communauté française, la Région
wallonne et la Région bruxelloise. J’espère
qu’on prendra, à moyen terme, conscience de ce
problème.

Assuétudes en milieu scolaire: question de Jean-Luc Crucke à MD Simonet, 28 sept 2010

11.2 Question de M. Jean-Luc Crucke à Mme Marie-Dominique Simonet, ministre
de l’Enseignement obligatoire et de promotion sociale, intitulée « Lutte contre les assuétudes en milieu scolaire »
M.

Jean-Luc Crucke (MR). – Cette question a
déjà été évoquée tout à l’heure, mais je voulais y
revenir car, depuis notre dernier échange, j’ai eu
l’occasion de rencontrer des directions d’écoles.
En 2006, la ministre Arena a présenté, avec la
ministre Fonck, un ensemble de lignes de conduite
qui ont donné lieu à la création d’un comité de
pilotage et, en 2007, des neuf Points d’Appui Assuétudes
installés dans les centres locaux de promotion
de la santé. Il s’agit d’obtenir un résultat
cohérent et des solutions communes pour améliorer
les pratiques. La ministre prévoyait l’échange
entre acteurs scolaires, d’une part, entre acteurs
scolaires et acteurs spécialisés, d’autre part. La
théorie est très intéressante et l’hypothèse de travail
mérite d’être approfondie.
Prévus au départ pour trois ans, ces points
d’appui devaient être reconduits jusqu’en 2012. Il
me revient cependant que les budgets n’auraient
pas été débloqués et que des centres locaux de promotion
de la santé auraient purement et simplement
licencié des personnes impliquées dans l’opération.
Cette information est-elle exacte ?
Par ailleurs, la réaction des directions que j’ai
eu l’occasion de rencontrer est encore souvent :
« Not in my school ! ». L’expulsion est la solution
la plus radicale, mais cela ne règle pas le fond
du problème. Les directions sont parfois frileuses,
voire hypocrites. Pourtant, cette solution dérange,
car on ne peut se satisfaire d’une décision qui ne
fait que déplacer le problème. À la lumière de cette
réflexion, je me demande s’il ne faudrait pas envisager,
dans ces établissements, une politique plus
VERSION PROVISOIRE
( 33 ) CRIc No3-Educ.2 (2010-2011)
responsable mais aussi plus proactive, à condition
que la démarche soit faite en synergie avec
les écoles d’un même bassin scolaire. Un manque
de dialogue risque d’augmenter les tensions entre
les établissements.
J’aimerais également savoir si nous disposons
à présent de statistiques plus précises. Nous serons
toujours confrontés à des échecs. Il est illusoire
de vouloir éradiquer toutes les assuétudes.
Pourriez-vous dresser un bilan de cette politique ?
Dans quels cas a-t-elle porté ses fruits ?
Enfin, certaines directions estiment qu’il serait
utile d’ajouter un volet « détection » à la prévention.
Certains directeurs vont jusqu’à établir une
surveillance par un contrôle mensuel des élèves
suspectés de ces problèmes, pour les encourager
à modifier leur comportement. Il s’agit d’une sorte
de convention entre la direction et l’élève, inspirée
en quelque sorte de l’adage « Aide-toi, le ciel
t’aidera ».
J’aimerais recevoir une réponse à mes questions
précises. Madame la ministre, pourriez-vous
également me livrer votre analyse globale de la situation
?
Mme Marie-Dominique Simonet, ministre de
l’Enseignement obligatoire et de promotion sociale.
– Le 21 avril 2006, le gouvernement de la
Communauté française a effectivement adopté un
programme de prévention des assuétudes en milieu
scolaire. Dans ce contexte, des points d’appui
aux écoles pour la prévention des assuétudes
(PAA) ont été mis en place dans les centres locaux
de promotion de la santé, grâce à un projet pilote
de trois ans, soutenu par les ministres de la Santé
et de l’Enseignement obligatoire de l’époque. La
convention précise que « les points d’appui jouent
le rôle d’interface entre les structures spécialisées,
en vue de renforcer la connaissance des acteurs
scolaires des écoles secondaires, les directions, les
enseignants, les CPMS, concernant l’offre de prévention
de ces structures, de faciliter l’adaptation
de l’offre de prévention aux besoins du milieu scolaire,
de permettre un échange entre écoles, d’une
part, et entre les écoles et les structures spécialisées,
d’autre part, et de les impliquer dans une dynamique
de réseau. Chaque point d’appui veillera
à mener la mission qui lui est confiée en tenant
compte des initiatives existantes, de manière à être
complémentaire à celles-ci en veillant au respect
de la spécificité scolaire, à travailler en concertation
et en co-construction du projet avec les structures
spécialisées et les acteurs scolaires, à assurer
un projet adapté aux objectifs de promotion de la
santé, et à adapter la démarche au projet pédagogique
de l’école. »
Le rappel de ces intentions me permet de répondre
à l’une de vos questions. Les points d’appui
n’ont pas permis d’affiner les statistiques de
consommation d’alcool ou de stupéfiants en milieu
scolaire. Ce n’était pas l’objectif, cela ne faisait
pas partie de leur mission. L’objectif était de favoriser
la concertation, la collaboration et l’orientation
vers les services compétents.
La mise sur pied de ce programme s’inscrit
clairement dans une perspective de prévention que
je souhaite privilégier. Comme ma collègue Fadila
Laanan et moi-même avons déjà eu l’occasion de
le confirmer, en réponse à une question parlementaire
précédente, nous avons décidé de prolonger
les conventions existantes jusqu’au 31 décembre
2011. Cette prolongation permet d’inscrire les
projets et les partenaires locaux dans la continuité,
en attendant les adaptations éventuelles en fonction
des freins ou des éléments facilitateurs identifiés
par l’évaluation, en attendant également de
pouvoir les articuler progressivement avec les cellules
Bien-être que j’entends mettre en place prochainement
à titre expérimental.
Tous les acteurs s’accordent pour souligner
que l’école doit être un lieu où la pédagogie et
l’éducation priment la prévention de la criminalité.
Des dispositifs confondent parfois aide individuelle,
détection de cas, écoute, délation. Dans
un contexte où les intervenants sont de plus en
plus nombreux, il faut que les élèves et les parents
puissent s’y retrouver. Il en va de même pour les
responsables d’établissements scolaires confrontés
à des concurrences stériles et néfastes, à des stratégies,
à des programmes aux objectifs contradictoires.
Comment ces responsables peuvent-ils opérer
des choix parmi les modes d’intervention qui
leur sont proposés ?
L’objectif n’est donc pas seulement de prolonger
les conventions jusqu’au 31 décembre 2011,
ni de créer des structures supplémentaires, mais
de coordonner le travail des services existants et
de définir clairement les missions de chacun pour
éviter les lacunes et les chevauchements.
Pour ce faire, je suivrai les recommandations
des experts. La cohérence et la pertinence des interventions
à des fins de prévention et d’éducation
destinées au public scolaire exigent qu’elles soient
confiées aux acteurs de première ligne, à savoir les
chefs d’établissements, les équipes éducatives, les
centres PMS, les centres PSE, en coordination avec
les services psycho-médico-sociaux spécialisés, notamment
dans le domaine des drogues.
La confirmation des points d’appui et la création
des cellules du « bien-être » s’inscriront dans
cette démarche de collaboration. La coordination

entre les différents acteurs permettra de faire de
l’école un lieu de socialisation et d’apprentissage
où priment la pédagogie et l’éducation.
M. Jean-Luc Crucke (MR). – Je vous remercie
de votre réponse.
J’ai volontairement omis un volet de mon projet
de question relatif à l’intervention de la police
dans les écoles, il s’agit en effet d’un autre sujet.
Je n’exclus pas que la police puisse intervenir dans
un établissement scolaire, de manière ponctuelle,
mais un tel débat ne relève pas de notre commission.
Le problème évoqué dans ma question ne
touche pas que la Communauté française. Mais
il engendre, chez les directeurs d’école et les parents,
un désarroi tel que ceux-ci préfèrent, dans
un premier temps, fermer les yeux lorsqu’ils y sont
confrontés, plutôt que de recourir aux instances
existantes. Si cette réaction est compréhensible,
elle n’en est pas moins inappropriée.
Je suis heureux d’apprendre que les conventions
ont été prolongées jusqu’au 31 décembre
2011, ce qui évitera de laisser les directions d’école
assumer des responsabilités qui ne sont pas toujours
les leurs. Car, in fine, c’est bien la société qui
crée ce problème.
Il serait utile de disposer de statistiques régionales
sur les interventions des PAA, leur gravité,
leur évolution.

Le député Jean-Luc Crucke présidera la Commission de l'Enseignement du Parlement de la Communauté française

Le vote est intervenu ce matin à Bruxelles: Jean-luc Crucke présidera la Commission de l'Enseignement du Parlement de la Communauté française.
Le député devait profiter de cette première séance pour interroger la Ministre de l'Enseignement obligatoire sur la problématique de la nomination du Directeur d'école d'Obigies.

Libellés : , ,

Question de Jean-Luc Crucke à Jean-Claude Marcourt

Question de M. Jean-Luc Crucke à M. Jean- Claude Marcourt, vice-président et ministre de l’Enseignement supérieur, intitulée « Difficulté pour les parents de choisir une filière d’enseignement supérieur adaptée aux compétences de leur enfant »

M. Jean-Luc Crucke (MR). – J’écoutais récemment une émission radiophonique fort intéressante de la RTBF sur l’enseignement supérieur et sa préparation. J’étais fort étonné par le nombre de questions. Le sujet intéresse beaucoup, à tel
point que l’animateur a d’ailleurs promis de revenir sur le sujet. Le débat était centré sur les filières qui préparent le mieux à l’enseignement supérieur,
hautes écoles et universités. Les statistiques citées se fondaient sur trois types d’enseignement secondaire : enseignement général, de transition et qualifié.
Un article de presse récemment paru dans De Standaard allait plus loin et divisait l’enseignement général selon les options. Il démontrait que les étudiants ayant opté pour les sections latin-sciences ou latin-grec en secondaire avaient
plus de chances de réussir leurs études de droit.
La Communauté française dispose-t-elle de statistiques
fiables pour analyser avec recul cette problématique
? Si oui, des paramètres pourraient-ils améliorer les données recueillies ?
Ne pensez-vous pas que l’information donnée aux étudiants en fin de secondaire pourrait être mieux ciblée et désamorcer certaines craintes ? Je suis convaincu qu’il existe « un complexe de la filière choisie », c’est-à-dire que certains jeunes
pourraient réussir des études qui leur plaisent mais ne s’y inscrivent pas par peur ou parce qu’on les en a dissuadés. Ne faudrait-il pas, monsieur le ministre,
créer un espace de dialogue et d’information qui permettrait d’envisager l’adéquation entre les études réalisées, les acquis et les ambitions de
l’étudiant ?
Peut-on réellement faire un lien direct entre un échec en première année d’université ou de haute école et la préparation initiale en fonction des filières
que j’ai évoquées ?
M. Jean-Claude Marcourt, vice-président et ministre de l’Enseignement supérieur. – Ordinairement, qu’il s’agisse des universités, des hautes écoles ou de l’enseignement supérieur artistique, l’enseignement supérieur en Communauté française
est accessible à toute personne disposant du certificat d’enseignement secondaire supérieur, le CESS.
Ce certificat s’obtient quelle que soit la filière fréquentée dans l’enseignement secondaire : général, technique de transition, technique de qualification,
professionnel ou en alternance – mais plus rarement – et également dans l’enseignement spécialisé.
On peut aussi l’obtenir en se présentant devant le Jury de la Communauté.
Au fil du temps, notre enseignement supérieur a également développé plusieurs modalités d’accès pour les personnes ne disposant pas du CESS mais
répondant à un certain nombre de conditions.
Notre enseignement est particulièrement ouvert et seules des conditions spécifiques entraînent la restriction. Nous défendons tous cet état de fait et pouvons en être fiers, mais il explique en grande partie le taux d’échecs, spécialement en première
année de baccalauréat. À ce sujet, les indicateurs de l’enseignement montrent que le taux de réussite des étudiants de première génération en première année de baccalauréat varie de 40 à 50 %; que les filles obtiennent en moyenne de meilleurs
résultats tout comme les étudiants qualifiés de « à l’heure », c’est-à-dire ceux qui n’ont pas redoublé dans l’enseignement obligatoire. Les étudiants issus
de l’enseignement général réussissent proportionnellement mieux que les étudiants des autres filières.
Même si ces résultats s’expliquent par le fait qu’à de rares exceptions près, l’accès à l’enseignement supérieur en Communauté française n’est
soumis à aucun filtre, même si l’échec en première année de bac est en partie influencé par des causes exogènes – je pense à l’accès à la majorité et ce
que cela comporte, notamment en matière d’autonomie – nous ne pouvons nous contenter de cet état de fait.
Il est intéressant de constater que la situation ne s’aggrave pas. Nous notons une augmentation du nombre d’étudiants et le Conseil des recteurs
francophones relève que le taux d’échecs des élèves de première génération en premier bac est identique depuis vingt ans. Or notre enseignement
supérieur s’est largement démocratisé et amplifié. On compte en effet une augmentation d’étudiants de 30 à 40 % entre 1987 et 2007. La rentrée
2010 permet de constater que cette amplification se poursuit.
Le taux d’échecs demeure donc sensiblement pareil malgré cette massification de l’enseignement supérieur et l’ouverture à des publics moins favorisés
qui, voici peu, étaient moins enclins à accéder à l’enseignement supérieur. De nombreux experts, parmi lesquels des sociologues de l’éducation, indiquent
que loin de s’aggraver, le système montrerait plutôt des signes d’amélioration vu que cette massification des publics n’entraîne pas de baisse de résultats moyens ni de qualité de Certes, cet élément supplémentaire est loin d’être négligeable. Il ne doit cependant pas empêcher les pouvoirs publics de s’atteler à favoriser la
réussite du plus grand nombre d’étudiants tout en demeurant rigoureux sur les exigences à remplir.
Dans ce sens, je suis favorable à un test indicatif, non pour restreindre l’accès, mais pour informer l’étudiant et sa famille du stade où il se trouve
par rapport aux exigences attendues. Cela lui permettrait, à l’aide de la remédiation, d’atteindre les objectifs fixés. Je salue par la même occasion les
efforts fournis ces dernières années par les institutions d’enseignement supérieur pour renforcer l’information et la guidance de leurs futurs étudiants,
en organisant notamment des cours préparatoires durant les vacances scolaires ainsi qu’en offrant la possibilité aux élèves de rhétorique d’assister à certains cours. L’enseignement secondaire accomplit également des efforts, notamment via
les centres PMS et les impulsions données lors de la législature précédente, pour que soient menées des actions d’information et d’orientation des
élèves. Le décret « missions » jette les bases de cette politique et plusieurs pistes sont évoquées dans la DPC.
M. Jean-Luc Crucke (MR). – Vous confirmez les propos tenus durant cette émission ainsi que les impressions des parents qui interpellaient les animateurs de l’émission. L’ouverture de notre système est un élément de démocratisation de l’enseignement supérieur qu’il faut à tout prix défendre.
Il est rassurant d’apprendre que le taux d’échec ne s’est pas aggravé. Le chiffre reste cependant assez élevé et a un coût social. Je ne m’oppose pas à l’idée d’un test indicatif, mais cela demande une analyse plus approfondie. S’il s’avérait que ce
type de test n’améliore pas le taux de réussite, je plaiderais pour la mise en place d’un test éliminatoire.
M. le président. – Voilà qui clôt l’heure des questions et interpellations.

vendredi 25 septembre 2009

Grippe mexicaine: trop d'infos tue l'info !


Jeudi 24 septembre, 14h: Jean-Luc Crucke retrouve l'hémicycle du Parlement de la Communauté française pour la première séance plenière de la législature. Le hasard a voulu qu'il se trouve à deux bancs de son rival et ami, le Ministre Président Rudy Demotte. L'ambiance est conviviale mais le député libéral reste quelque peu sur sa fin au sortir de l'hémicycle. Comme d'autres, il a interrogé la Ministre Fadila Laanan sur la gestion de la grippe mexicaine avec une approche spécifique axée sur les crèches. En vain, la réponse de la Ministre sera longue mais vague. Aucun député ne recevra de réponse préçise aux questions qu'ils se posaient.

Comme quoi :Trop d'info tue l'info ! Dommage : l'opinion publique était en demande d'eclaircissements


Libellés : , ,

Namur, Parlement wallon: la joie de Véronique Cornet

Libellés : ,

jeudi 24 septembre 2009

Budget communaux: où reste la circulaire ministerielle ?

A quelques jours de la date imposée par le Code de la démocratie, les communes ne sont pas en possession de la circulaire ministérielle de Monsieur le Ministre des Pouvoirs Locaux et de la Ville, ex président de l'UVCW. Or,l'article 1312-2 du Code de la démocratie locale et de la décentralisation stipule que « le conseil communal se réunit chaque année le premier lundi du mois d'octobre pour délibérer sur le budget des dépenses et des recettes de la commune pour l'exercice suivant ». Ce retard devrait signifier qu'un délai supplémentaire à celui imposé par le Code de la démocratie sera laissé aux communes. Il n'en est rien si l'on en croit la réponse floue donnée par le Ministre Furlan hier à Namur.

Libellés :

Rentrée parlementaire: Jean-Luc Crucke retrouve le Parlement wallon









Ce mercredi 23 septembre, le député frasnois a retrouvé sa place au sein du Parlement wallon à Namur. Si la donne politique a changé -trois partis sont désormais dans la majorité PS-CDH-Ecolo- le député frasnois est égal à lui-même. Toujours prêt à titiller la majorité et heureux de son travail de député.


Libellés : ,

Routes wallonnes: état et financement à revoir !

Pas fier le wallon de l'état de ses routes ! Le ministre non plus d'ailleurs. Il l'a reconnu hier à Namur dans sa réponse à une interpellation de Jean-Luc Crucke. Si le député se rejouit que 600 000 000 € soient prévus dans le budget pour l'amélioration du reseau routier en Wallonie, il regrette toutefois le manque d'ingéniosité du gouvernement quant au financement de celle-ci. La vignette ? " Il faudra bien y passer un jour - constate Jean-Luc Crucke - mais pas question que les wallons paient deux fois !"

Libellés : , ,

jeudi 17 septembre 2009

Jean-Luc Crucke fait sa rentrée politique avec une propostion de décret pour l'école



Le député MR fait sa rentrée avec une proposition de décret pour l'école. Ce 04 septembre, c'est en compagnie d'acteurs de terrain que Jean-Luc Crucke a expliqué à la presse le projet de décret qu'il a déposé devant le Parlement de la Communauté française le 18 Juillet dernier.
A ses côtés, l' échevine de l'Enseignement Véronique Durenne de Celles et Monsieur Guy, ex directeur de l'école de Pottes remercié suite à l'application d'un décret discriminatoire

Libellés :

mercredi 16 septembre 2009

Distribution de lait dans les écoles: le bilan 2008-20009

Dans une récente question écrite, le député Jean-Luc Crucke a interrogé le Ministre Lutgen sur le bilan de la mesure de distribution de lait et produits laitiers subventionnés dans les écoles pour l’année 2008-2009. Au total ce sont plus de 282 000 litres de lait qui ont été subsidiés pour un montant de 76000 euros.

La répartition par Province est la suivante:

.Brabant wallon 176.526 litres
.Hainaut 74.191 litres
.Luxembourg 71.878 litres
.Namur 49.473 litres
.Liège 35.796 litres



Quant à la Prime à l’Herbe, le critère d'égibilité exigeant que 60% au moins des surfaces agricoles soient des prairies, elle profite essentiellement aux régions agricoles traditionnellement herbagères: Ardenne, Zone herbagère liégeoise, Famenne, Haute-Ardenne, Jurassique, Condroz et zone herbagère de la Fagne. Les autres régions agricoles (limoneuse, sablo-limoneuse, Campine hennuyère) recensent également des exploitations bénéficiaires mais dans une mesure moindre que les précédentes.

Libellés : ,

lundi 14 septembre 2009

"Ce n'est pas parce que le MCC tousse que tout le MR s'enrhume "

Une phrase qui résume ce que pense le député libéral Jean-Luc Crucke et bon nombre de libéraux derrière lui, des divergences exprimées par le MCC au sortir de son congrès.
Pour Jean-Luc Crucke, on s'en tient à la ligne définie lors des Estivales.
Didier Reynders, plébiscité à Redu reste à la Présidence du MR.
Point à la ligne.

Le Ministre Jean-Marc Nollet aux côtés du député Jean-Luc Crucke lors du Tournoi International de Volley-Ball Féminin de Frasnes-lez-Anvaing

Pas rancunier pour un sou, c'est avec le sourire que le Ministre Jean-Marc Nollet est venu applaudir ce dimanche 13 septembre les prestations sportives des volleyeuses de haut niveau présentes à Frasnes-lez-Anvaing pour le 10éme Tournoi international de Volley-Ball féminin.
Pour la petite histoire le ministre écolo, volleyeur à ses heures, venait d'être battu, 3-1 en coupe de Belgique à Templeuve et vilipendé dans la presse par le député pour le surcoût engendré par le déménagement de son cabinet.
"Fair-play", le Ministre!

Libellés : ,

mercredi 9 septembre 2009

Estivales 2009, Didier Reynders confirmé dans son mandat de Président du MR

Libellés : ,

lundi 7 septembre 2009

Jean-Luc Crucke fait une rentrée politique constructive , proposition de décret à l'appui

C'est avec le sourire, une proposition de décret dans son cartable, que le député a fait ce matin sa rentrée politique dans les tous nouveaux locaux de l'Espace Wallonie-picarde à Tournai.
A ses côtés, deux acteurs de terrain concernés par la problématique de la nomination des Directeurs d'école: l'Echevine de l'Enseignement de l'entité de Celles, Véronique Renard-Durenne et l'ex directeur de l'école de Pottes, Mr Guy.La première ayant été contrainte de licencié le second alors qu'il était apprécié de tous.
Tout trois ont été interpellé par les effets discriminatoires du décret du 02 février 2007 fixant le statut des directeurs. Celui-ci ne permet pas en effet à un PO de l'Enseignement Officiel subventionné de nommé "directeur" un instituteur qui a exercé dans le Libre...alors que l'inverse est possible. Le député frasnois, a déposé devant le Parlement de la Communauté française une proposition de décret qui corrige cette discrimination.
>>>>>VOIR LE REPORTAGE SUR NO TELE:ICI

Libellés : , ,

Le Ministre Nollet très mal informé

Contrairement à ce qu'il a annoncé ce 07 septembre dans Matin Première, le déménagement du bureau du Ministre du Développement durable et de la Fonction publique à la place des Célestines à Namur a eu un coût au minimum deux fois plus important que si le Ministre de l'Economie était resté dans ses locaux.

Et n'en déplaise à Mr Nollet, ce n’est pas un groupe d’étudiants socialistes qui parle de surcoût à propos ce déménagement mais bien le Ministre de L'Economie en personne,Jean-Claude Marcourt dans la réponse qu'il apporte le 25 août 2009 à l'une question écrite posée par Jean-Luc Crucke.

Dans celle-ci Jean-Claude Marcourt écrit noir sur blanc:
"(...) on peut raisonnablement penser que la décision d'implanter le cabinet du Vice-Président et Ministre du Développement durable et de la Fonction publique à la Place des Célestines et d'installer le cabinet du Vice-Président et Ministre de l'Economie, des PME, du Commerce extérieur et des Technologies nouvelles à la Rue Kéfer a eu un coût au minimum deux fois plus importants que si le Ministre de l'Economie était resté dans ses locaux puisqu'elle a généré un emménagement et un déménagement en lieu et place d'un simple emménagement.

>>>>>voir l' article du PAN sur le sujet :ici

Libellés : ,