vendredi 26 février 2010

Città Verde: le refus de Philippe Henry crée des tensions - actu24.be

Città Verde: le refus de Philippe Henry crée des tensions - actu24.be

jeudi 25 février 2010

CITTA VERDE ou comment la zizanie s'invite au Gouvernement wallon sur fond d'un dossier pas très clair...


Question orale de Monsieur le Député Jean-Luc Crucke à l’attention de Monsieur Philippe HENRY, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire, de la Mobilité, des Transports et des Sites Désaffectés, sur le dossier Citta Verde.



Après le dossier de l'aéroport de Cerfontaine, de Luminus à Visé, de Colruyt à Ghislenghien, c'est dans le dossier de Citta Verde à Farciennes que Monsieur le Ministre a souhaité exposer sa théorie d'une Wallonie à ce point bien portante qu'elle se permet d'ignorer un investissement de 200 millions projetés par le privé.


Quelles sont les motivations de Monsieur le Ministre? En quoi celles-ci priment sur les intérêts socio-économiques d'une sous-région qui tente de se relever et que la crise et la paupérisation frappent depuis de nombreuses années?


Monsieur le Ministre a-t-il reçu les investisseurs et les milieux socio-économiques avant de prendre sa décision? Quand? A-t-il suggéré certains aménagements particuliers? Lesquels?


Est-il exact que Monsieur le Ministre s'est vu « convoqué » à un conseil des ministres wallons restreint, le mercredi 10 mars 2009, pour se faire remonter les bretelles et modifier sa position? Quel fut le contenu de la discussion et quelles conclusions en tire Monsieur le Ministre?


Monsieur le Ministre ne considère-t-il pas qu'il handicape l'image de marque de la Wallonie par des décisions aussi unilatérales et contraires aux impératifs économiques les plus élémentaires? Ne pense-t-il pas qu'une politique ambitieuse de l'aménagement du territoire n'est pas contraire à un développement économique d'envergure?


Face au camouflet que lui a infligé le gouvernement, Monsieur le Ministre considère-t-il encore pouvoir bénéficier d'une confiance suffisante pour gérer son département?

>>> lire le compte-rendu intégral de l'échange parlementaire page 7:ICI

>>>lire article de la DH :ICI
>>>Lire article actu 24.be: ICI

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LA FERMETURE DE PLUSIEURS MAGASINS CARREFOUR

Namur, mercredi 24 février 2010.

Question parlementaire de Jean-Luc Crucke et réponses des Ministres Marcourt et Antoine.

Jean-Luc Crucke (MR). – La décision du Groupe Carrefour est dramatique et brutale. Toutefois, elle était dans l'air. Depuis dix ans, les pertes de marché en Belgique, mais aussi en Espagne, en Italie et en Russie
étaient sous les yeux de tous. Certes, nous ne pouvions pas soupçonner l'ampleur du désastre.
Mais force est de constater que ce management à la « INBEV » est désastreux.
Que pouvez-vous nous dire, Messieurs les Ministres, de votre rencontre avec la direction du Groupe Carrefour ?
Il s'agit d'une province lourdement touchée, mais c'est peut-être aussi de cette province-là que viendra une solution globale, puisqu'on a cité tout à l'heure le nom d'un repreneur potentiel, M. Mestdagh.
Peut-on aujourd'hui nous donner un échéancier et des confirmations ? De quelle manière le Gouvernement va-t-il agir dans ce dossier ?


M. Jean-Claude Marcourt, Ministre de l'Économie, des PME, du Commerce extérieur et des
Technologies nouvelles.
– Je suis marqué par ce drame qui touche énormément de familles. Nous avons un certain nombre d'incertitudes sur un certain nombre de magasins et, plus globalement, sur le modèle économique de Carrefour. Ce groupe a été racheté il y a une dizaine d'années et la logique industrielle qui a été poursuivie est une véritable erreur. C'est peut-être cette forme de concurrence effrénée qui est responsable d'une
telle situation.
Ce dossier touche plus particulièrement des femmes qui constituent la majorité des personnes employées dans ces magasins.
Au niveau économique, des erreurs stratégiques ont conduit à cette situation. Pourtant, d'autres grands groupes gagnent des parts de marchés, avec des positionnements qui sont mieux reconnus comme ceux de Delhaize et de Colruyt. Pourquoi Carrefour, qui était la première chaîne de distribution, est-elle passée
aujourd'hui à la troisième position ? Cette erreur stratégique, ce sont les travailleurs qui vont la payer, et non les dirigeants qui sont partis ailleurs.
Les organisations syndicales sont là. J'ai eu des contacts téléphoniques avec elles depuis l'annonce. Nous allons examiner toutes les hypothèses.
Ce qui ne convient peut-être pas à nos amis hennuyers, c'est que le groupe Mesdagh est plus installé dans le Hainaut qu'ailleurs. Lorsqu'un entrepreneur wallon veut se développer, il le fait généralement là où il ne l'est
pas encore. Il faut d'ailleurs mettre en évidence le fait que les entrepreneurs wallons peuvent faire leur métier, et de manière différente.
Je pense que le problème ne doit pas se limiter à la Région wallonne, mais doit être présenté au niveau fédéral, sur des niveaux de jeu équivalents. En tout cas, nous allons avoir des contacts et nous reviendrons sur la question. Il nous faut être le plus solidaire possible avec les travailleurs.
M. André Antoine, Ministre du Budget, des Finances, de l'Emploi, de la Formation et des Sports. –
Nous avons tous été choqués par l'annonce et l'ampleur des licenciements. C'est un choc social pour l'ensemble de ce pays. Certes, il y a eu un certain nombre d'erreurs commises par le Groupe Carrefour. Rien qu'en dix ans, il y a eu quatre CIO dans notre pays. Il y a eu aussi une succession de stratégies commerciales
qui fait que, s'ils avaient repris le groupe GIB pour un milliard, ils ont consenti 45.000 millions d'euros d'investissements, sans pour autant retrouver l'équilibre dans un certain nombre de magasins.
M. Crucke dit que nous aurions dû être au courant. Nous avons été à l'écoute d'un certain nombre de plans de redéploiement, d'investissements, de modernisation de l'offre commerciale qui, à l'écoute des responsables de Carrefour, devaient les amener sur un terrain de l'équilibre à plus ou moins court terme.
Nous ne pouvions en aucun cas anticiper ce drame social puisqu'au moment où je vous parle, le FOREM est en train d'analyser une demande de formation pour 1.800 personnes du Groupe Carrefour. Et parmi ces 1.800 personnes, un certain nombre est concerné par les licenciements. Comment aurions-nous alors pu être en
alerte d'une difficulté de cette ampleur ?
Si nous voulons être sérieux, reconnaissons que nous ne pouvions pas pressentir le drame social que nous vivons.

Stratégiquement, un certain nombre de choix économiques sont à poser.
Tout d'abord, vingt-et-un magasins, à savoir quatorze hypermarchés et sept supermarchés, seront fermés.
Cinq d'entre eux se situent en Région wallonne. La situation est à ce point préoccupante sur le plan financier qu'on ne peut sauver ces magasins. Mille six cent septante-deux personnes sont concernées, dont 515 pertes d'emploi en Wallonie. Il n'y a pas de frontière linguistique devant la crise, nous sommes tous confrontés aux
drames sociaux. Outre la perte de ces 1672 emplois, nous devons hélas craindre des licenciements en amont et en aval. Je parle des centres de distribution directement affectés par la crise qui ébranle Carrefour. L'un des prestataires était déjà en grève ce matin.
Par ailleurs, un certain nombre de magasins — sept en Flandre et vingt en Wallonie — feront l'objet de potentielles transactions. Les magasins implantés en Flandre s'orientent vers une approche de franchise alors qu'en Wallonie, les magasins pourraient éventuellement être intégrés au groupe Mestdagh. J'insiste sur le fait
qu'à ce stade, les négociations ne sont pas encore entreprises. Le Gouvernement wallon ne pourra évidemment pas s'immiscer dans ces négociations de type commercial. A l'issue des contacts préliminaires, il s'avère que le repreneur potentiel prendra en charge le personnel concerné. Les négociations revétiront donc également un volet social. Faudra-t-il reprendre tout le personnel ou une partie du personnel, et à quel salaire ? Ces questions
restent ouvertes. Il va sans dire que nous accompagnerons ces négociations sociales et que nous nous assurerons qu'elles soient menées dans les meilleurs délais.
En outre, le groupe Carrefour souhaite maintenir 59 magasins en activité. Des investissements
complémentaires, chiffrés à 300 millions d'euros étalés sur les trois années à venir, seront toutefois nécessaires pour en assurer la rentabilité. Ces dispositions sont conditionnées à la réussite des négociations évoquées
antérieurement.
Enfin, il y a une volonté de redéploiement du groupe Carrefour à travers des franchisés dans une centaine de magasins de proximité.
Voilà la stratégie actuelle. Je ne vous cache pas que des incertitudes existent à chaque étape de ce processus.
Certes, nous ne sommes pas dépourvus de dispositifs. Des mesures d'information et de concertation sont prévues. Dès lors que l'entreprise est présente dans l'ensemble des trois Régions et compte-tenu de l'ampleur
du problème, une cellule de crise interrégionale sera mise sur pied. Il est indispensable que l'ensemble des
pouvoirs publics du pays s'allient face à cette crise.
Il nous faudra négocier. Ces négociations concerneront tant la responsabilité même de l'entreprise que le
transfert de savoir faire. Les conditions paritaires seront à redéfinir. Je rappelle que plus de 50 % du personnel a 45 ans ou plus.

M. André Antoine, Ministre du Budget, des Finances, de l'Emploi, de la Formation et des Sports. – Je vous en remercie, Madame la Présidente.
Il nous appartiendra de négocier un certain nombre de prépensions. Nous veillerons également à mettre sur pied une formule de reconversion et nous associerons les autres partenaires de la distribution.
Je ne serai toutefois pas candide. Il est clair que les conditions salariales attendues, d'une part, proposées,
d'autre part, seront au coeur du débat et conditionneront l'issue des négociations.
Nous nous attacherons tous, j'ose l'espérer, à trouver une solution acceptable sur le plan social, dans le respect de la dignité des travailleurs.

M. Jean-Luc Crucke (MR). – Je remercie les Ministres pour leurs réponses. L'émotion de chacun des intervenants est palpable, mais cette émotion, bien compréhensible, ne doit pas rimer avec une certaine forme de résignation. Les objectifs du Gouvernement doivent être mis en oeuvre de façon déterminée.
Il convient de perdurer dans le travail entamé lorsque ce Gouvernement a été installé et que les grands patrons ont été réunis. Ce contact permanent avec les acteurs majeurs du monde économique est crucial afin de se préparer ensemble lorsqu'on pressent qu'une telle crise pourrait arriver.
Ne soyons pas frileux ! Il y a des leçons à tirer de la crise qui a frappé Inbev. La fermeté est payante. Dans le respect des travailleurs, j'invite le Gouvernement à prendre fermement ce dossier en main.

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jeudi 11 février 2010

FOOT: Quelles conséquences la bévue du Club de foot de Péruwelz aura-t-elle sur le Futurosport ?

"Aucune !" a répondu le Ministre Antoine, interrogé ce mercredi 10 Février en séance plénière du Parlement de la Communauté française par le député Jean-Luc Crucke.

"La confiance subsiste entre la Ville de Mouscron, l'intercommunale, le club de Peruwelz et le Futurosport. Nous continuons donc à travailler sur ce modèle de rapprochement.
- Je peux vous confirmer que les aides que nous avons promises seront accordées, à savoir 50 000 euros.
- L'intercommunale a elle aussi confirmé son investissement.
- Je n'ai pas pu joindre M. Dufermont qui est en voyage en Chine. Cependant, rien ne
me permet d’affirmer aujourd'hui qu'il ne tiendra pas parole alors qu'il a maintes fois répété qu'il interviendrait « pour 100 000 euros durant cinq
années au profit du Futurosport ». Cela permettrait de boucler le budget d’un des centres sportifs de formation les plus importants.


Parallèlement , le Ministre a annoncé une mise au point sur la situation du football au travers d'une discussion entre le pouvoir fédéral, compétent dans une série de domaine, la Communauté française et les régions; Un groupe de travail sera bientôt mis sur pied au sein du comité de concertation et une rencontre sera prévue par Province.

Début Mars, les clubs francophones de promotions et de divisions 3, 2 et 1,seront conviés à faire le point sur leurs problèmes, suggestions ou revendications.


"Cette démarche sera menée communément avec une rencontre par province car ,indique le Ministre des Sports, "je veux entendre les clubs de la première à la quatrième provinciale afin de recueillir une vision complète du monde footbalistique francophone "

Jean-Luc Crucke a remercié le Ministre pour sa solidarité envers le Futurosport et s'est montré très intéressé par la perspective d'un débat de fond sur le football à la veille de la communautarisation de celui-ci.

>>>>Lire le compte-rendu intégral de l'échange parlementaire: ICI

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mercredi 10 février 2010

Question orale de Jean-Luc CRUCKE au Ministre SIMONET, sur "la situation statutaire des enseignants francophones des communes à facilités"

Pour voir le compte-rendu intégral de la Commission de l'Education du mardi 09 février 2010: cliquez ici

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Pénurie d'enseignants «native speaker» en immersion:



Jean-Luc Crucke tire la sonnette d'alarme. Ce mardi 09 février, en Commission de l'Enseignement obligatoire,il interrogeait la Ministre Simonet à ce propos. Celle-ci a reconnu la pénurie et promis d' intensifier les partenariats avec la communauté flamande.



La pénurie d'enseignants entraîne l'impossibilité pour les pouvoirs organisateurs de pourvoir au remplacement des professeurs « native speakers », dans l'enseignement en immersion, par des enseignants possédant les titres requis ou suffisants. La circulaire 2 770 du 25 juin 2009 autorise, le cas échéant,l'école à faire une déclaration de suspension de l'immersion linguistique et à engager, fût-ce provisoirement, un enseignant francophone.

Officiellement, selon les chiffres fournis par l'administration et les inspections générales du fondamental et du secondaire, la Communauté française n'aurait connu aucune aucune suspension pour cause de pénurie de professeurs, depuis ce début d'année.

Mais, pour le député Jean-Luc Crucke, les chiffres ne reflètent pas la réalité: «Quant au nombre de suspensions, je puis vous affirmer qu'il n'est pas nul. Il faudrait peut-être attirer à nouveau l'attention des pouvoirs organisateurs sur l'obligation de déclarer une suspension. La circulaire est claire sur ce point : la rémunération de l'enseignant remplaçant est liée à cette déclaration.»

Marie Dominique Simonet reconnaît la réalité de la pénurie. Pour la Ministre de l'Enseignement obligatoire et de promotion sociale, il faut augmenter l'attractivité de cette profession.
Selon elle, l'important effort budgétaire consenti pour augmenter l'encadrement de l'enseignement différencié améliorera les conditions de travail des professeurs et attirera de nouveaux candidats.
«Les titres et fonctions» constitue l'autre problème et donc, l'autre chantier que la Ministre s'est engagée à mener à bien .

Pour le député Jean-Luc Crucke, la solution passera par une intensification des échanges de professeurs entre communautés. Un point de vue que partage la Ministre : «Lors de mon entrevue avec le ministre Smet, il a été convenu de faire évaluer le processus en fin d'année scolaire par un groupe rassemblant les cabinets et administrations des deux communautés afin d'essayer d'augmenter le nombre de ces accords. Le but est d'établir une trentaine de partenariats impliquant soixante écoles.»




Pour voir le compte-rendu intégral de la Commission de l'Education du mardi 09 février 2010: cliquez ici

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Question orale de Jean-Luc CRUCKE au Ministre SIMONET, sur "Scolarité d'enfants souffrant d'une longue maladie ou d'une maladie chronique"

Pour voir le compte-rendu intégral de la Commission de l'Education du mardi 09 février 2010: cliquez ici

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Question orale de Jean-Luc CRUCKE au Ministre Marie-Dominique SIMONET, sur "l'apprentissage de deux langues étrangères"

Pour voir le compte-rendu intégral de la Commission de l'Education du mardi 09 février 2010: cliquez ici

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Question orale de Jean-Luc CRUCKE au Ministre André ANTOINE, sur "Comité Olympique et Interfédéral belge (COIB) et paysage institutionnel du pays"

Pour voir le compte-rendu intégral de la Commission du Sport du lundi 08 février 2010: cliquez ici

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Question orale de Jean-Luc CRUCKE au Ministre André ANTOINE, sur "Centre de formation du cyclisme francophone (CFCF) et activation du cyclisme"

Pour voir le compte-rendu intégral de la Commission des Sports du lundi 08 février 2010: cliquez ici

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Interpellation de Jean-Luc CRUCKE au Ministre Jean-Marc NOLLET, sur "la situation difficile des écoles de devoirs (EDD)"

Pour voir le compte-rendu intégral de la Commission du lundi 08 février 2010: cliquez ici

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Question orale de Jean-Luc CRUCKE au Ministre Paul FURLAN, sur "la gestion de la dette communale"

Pour voir le compte-rendu intégral de la Commission des Affaires Intérieures du mardi 02 février 2010: cliquez ici

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Question orale de Jean-Luc CRUCKE au Ministre MARCOURT, sur "le dépôt de bilan de Depoortere Fabrics à Mouscron et l'appétit bancaire"

Pour voir le compte-rendu intégral de la Commission de l'Economie du mardi 02 février 2010: cliquez ici

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mardi 9 février 2010

Question orale de Jean-Luc CRUCKE au Ministre-Président Rudy Demotte, sur "la coordination du Plan Marshall 2. vert."

Pour voir le compte-rendu intégral de la Commission des Affaires Générales du lundi 01 février 2010: cliquez ici

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Question orale de Jean-Luc CRUCKE au Ministre Benoît LUTGEN, sur "l'évolution du trafic fluvial en Wallonie"

Pour voir le compte-rendu intégral de la Commission des Travaux Publics du lundi 01 février 2010: cliquez ici

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Question orale de Jean-Luc CRUCKE au Ministre André ANTOINE sur "la mobilité frontalière du travailleur wallon"

Pour voir le compte-rendu intégral de la commission du lundi 01 février 2010: cliquez ici

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Question orale de Jean-Luc CRUCKE au Ministre André Antoine sur "les modalités de résorption des déficits"

Pour voir le compte-rendu intégral de la séance du lundi 01 février 2010: cliquez ici

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vendredi 5 février 2010

Marronniers, Tournai: Même les syndicats le disent...

>>>>>>Voir article 24h Actu à propos de la réaction des syndicats: ICI

Où sont les rapports, Mme la Ministre? De deux choses,ou ces rapports n'existent pas ,ou vous les avez cachés au Parlement ! »

Voilà en substance la question que se pose aujourd'hui , le député libéral, Jean-Luc Crucke suite à la question orale qu' il a posée à la Ministre Tillieux, ce mardi 02février, en Commission de la Santé du Parlement wallon.

La Ministre Tillieux confirme que les deux rapports, l'audit 2000 de l'ULG et le rapport du Président du Conseil d'administration des Marronniers ont bien été mis à disposition du Parlement pour consultation.

Or, dans la réponse qu'elle apporte au député le 08 décembre dernier, la Ministre fait mention d'un troisième rapport, celui qu'elle a sollicité auprès de la DG05 ainsi qu'au près des commissaires. Jean-Luc Crucke s'étonne, dès lors, de n'avoir trouvé aucune trace de ces deux derniers rapports lorsqu'il a consulté les documents soi-disant confidentiels aux Greffes du Parlement wallon.
« Où sont ces rapports ? - interroge Jean-Luc Crucke. Que cachez-vous au Parlement ? Soit vous êtes en possession de ces rapports et vous me les avez dissimulés, soit vous ne l'êtes pas et vous m'avez menti. »

Le député libéral devait conclure son intervention en réclamant une nième fois le rapport de l'administration et un audit externe de l'Institut. S'il n'est pas entendu, Jean-Luc Crucke a déjà promis de revenir à la charge , cette fois avec l'ensemble du groupe MR par le biais d'une résolution.

Ce que le député regrette le plus c'est «l'absence de transparence avec laquelle la Ministre s'obstine à « gérer « ce dossier ».
« La politique de l'autruche en politique et la plus mauvaise des politiques ! » concluait le député>

>>> Voir l'interview de Jean-Luc Crucke sur NO télé ce Jeudi 04 février:
ICI

Lire le compte-rendu intégral de l'échange parlementaire, ici

Voir aussi: grogne du personnel, sujet No télé: ici

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Décharge illégale de Péruwelz: dégagez ces déchets au plus vite !

A l'entrée du zoning de Péruwelz, les visiteurs peuvent admirer une décharge propriété du MET qui comptabilise des milliers de m3 de déchets en tout genre.
Ce mercredi 03 février, en séance plénière du Parlement wallon, Jean-Luc Crucke a questionné le Ministre Lutgen sur les décisions qu'il comptait prendre pour mettre fin à la pollution engendrée par les dépôt illégaux en ordure du zoning de Péruw

Propriété du SPW (ex MET), cette décharge illégale se caractérise non seulement par une pollution visuelle et olfactive, mais atteint également les eaux de la Vallée de la Verne. Interpellé au conseil communal, le bourgmestre a signalé qu'il sollicitait depuis 2 ans, auprès du SPW, la régularisation du dossier, mais que, nonobstant un constat opéré par la police de l'environnement, rien n'évoluait positivement!


En réponse au député, le Ministre Lutgen a jugé la situation innacceptable: « C'est tout simplement scandaleux que des terres polluées soient déposées sans autorisation à quel qu’endroit que ce soit, à fortiori sur un terrain qui appartient à la Région wallonne, au travers de la SPW, DG01.
"


Benoît Lutgen a donné trois instructions au SPW:

1. Régulariser la situation et donc,faire évacuer, le plus rapidement possible, avec les conditions environnementales nécessaires, l’intégralité de ces dépôts.
2.Lui remettre un rapport très clair sur les responsabilités des uns et des autres, par rapport à la réalité de ces dépôts, non seulement au niveau de l'administration mais, peut-être aussi, d'entreprises privées qui auraient profité de la réalité de ces dépôts.
3. Faire en sorte que la police de l'environnement puisse agir et prenne toutes les dispositions nécessaires pour verbaliser et poursuivre les responsables de ces dépôts. »

Lors de sa réplique au Ministre, Jean-Luc Crucke a souligné la qualité du travail de l'échevine des Travaux, Mme Waroux et insisté sur le suivi du dossier:
" Il faut mettre fin à cette situation et le faire de manière coordonnée. D’après ce que j’entends de mes amis libéraux actifs sur Péruwelz, il semblerait que la SPW exerce un chantage parce qu'elle est aussi omniprésente dans la rénovation du centre de Péruwelz. Certains ont un peur dans la majorité auraient dès lors peur de « brusquer » la SPW de peur qu’elle ne fasse pas bien son travail sur le centre de Péruwelz. C’est pourquoi, Mr le Ministre, je vous demande d’adopter une attitude radicale en la matière et de faire comprendre à la SPW qu'elle a des missions, des missions publiques à respecter, pas seulement sur le terrain, au niveau du centre de Péruwelz mais également des obligations en matière environnementale. Je compte sur vous pour que ce soit fait et je reviendrai, au besoin, vers vous, en l’occurrence."


Voir Sujet No Télé: ICI

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jeudi 4 février 2010

Contrat Rivière-Dendre: le Ministre Lutgen séduit par les deux propositions du député Jean-Luc Crucke

Le bassin de la Dendre brasse une superficie de 670 km², se centre essentiellement sur les communes d'Ath et Lessines, bien qu'elle déserve aussi 12 communes et 120.000habitants.

Déjà, en 2005, je dénonçais, au sein du parlement wallon, la santé précaire du contrat Rivière de la Dendre (CRD). Cinq ans plus tard, le diagnostic est toujours aussi précaire et la médication judicieuse ne semble pas avoir été trouvée. Entre-temps, à intervalles irréguliers, la Dendre continue à souffrir de pollutions les plus diverses et même d'épidémie communautaire.
Questionné récemment, sur le sujet, le bourgmestre d'Ath constatait que « les autorités de tutelle wallonnes n'ont jamais donné le coup de fouet pour faire avancer le processus ».
Ce mardi , en Commission du Parlement wallon, j'interrogeais le Ministre Lutgen sur les raisons de la léthargie du dossier et lui faisait dans la foulée deux propositions qui ont retenu plus que son attention, son aval.


- La création d'un outil bicommunautaire de gestion du la Dendre, en association avec les communes wallonnes et flamandes concernées par le cours d'eau.
Cette proposition a été accueillie très favorablement par le Ministre Lutgen qui y a vu -je cite- "une belle façon de corriger la mauvaise image donnée en Flandre ", lors de la dernière pollution en date. Le bourgmestre de Frasnes, s'est dit prêt à organiser une rencontre entre les bourgmestres concernés.

- La proposition de confier au CRIE la gestion du Coordinateur a, elle aussi, rencontré l'assentiment du Ministre. Celui-ci s'est dit prêt à débloquer les moyens nécessaires pour permettre au CRIE d'engager un mi-temps.


Enfin dans sa réplique Jean-Luc Crucke a qualifié "d'injustes" les propos du bourgmestre de la Ville d' ATH, à l'égard de l'administration du Ministre Lutgen. Le député libéral s'est étonné que la situation soit restée si longtemps au point mort alors qu'une revalorisation substantielle (50 000 euros) avaient été accordée au Contrat Rivière Dendre.

Voir le compte-rendu intégral: cliquez ici

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