Question orale de Jean-Luc CRUCKE au Ministre ANTOINE sur "la collaboration FOREM-VDAB"
Mme la Présidente. L'ordre du jour appelle la question orale de M. Crucke sur « la collaboration Forem-VDAB », la question orale de M. Disabato sur « la collaboration Forem-VDAB » et la question orale de M. Prévot sur « la mobilité des travailleurs wallons » à M. Antoine, Ministre du Budget, des Finances, de l'Emploi, de la Formation et des Sports.
La parole est à M. Crucke pour poser sa question.
M. Crucke (MR). Madame la Présidente, Monsieur le Ministre, chers collègues, le ministre flamand de l'Emploi, M. Muyters, a évoqué les chiffres du transfert d'argent, des emplois des travailleurs wallons qui vont chercher de l'emploi en Flandre et qui s'y maintiennent. Il faut reconnaître que les chiffres sont bons et que la progression est plus qu'intéressante puisqu entre 2006 et 2009 on parle d'une progression de 18 %, on est à 42 513 unités ou personnes en 2009, qui traversent la frontière linguistique pour aller travailler en Flandre, c'est intéressant, soit 18,5 % de plus qu'en 2006.
Monsieur le Ministre disposez-vous de chiffres actualisés pour 2010? Par rapport à cette politique qui a été mise en place, parce qu'il faut reconnaître qu'il y a un travail commun au VDAB et au FOREM, de nouveaux défis ont-ils été élaborés pour 2011 quand on voit une telle augmentation? Une analyse est-elle faite qui permet de déterminer un potentiel sur lequel on pourrait encore travailler? Idem dans les régions et sous-régions, puisqu'il y a trois bassins qui avaient essentiellement été ciblés? Là, pense-t-on pouvoir agrandir, élargir ces bassins ou cela restera-t-il des cibles privilégiées?
J'aimerais aussi avoir les chiffres par rapport au phénomène inverse, c'est-à-dire, au nombre de Flamands qui travaillent en Wallonie. Là aussi, constate-t-on qu'il y a éventuellement une augmentation? On sait bien aussi que l'employabilité augmente, donc on pourrait imaginer que ce soit le cas, mais a-t-on des chiffres, tant sur le nombre de Flamands qui viennent travailler en Wallonie et sur leur éventuelle croissance en termes de nombre?
Et enfin, quels sont les budgets qui sont réservés pour cette politique au sein du FOREM? Y a-t-il une évaluation de la politique qui est faite? Si oui, laquelle et quelles sont les recommandations que l'on peut tirer de cette évaluation?
Mme la Présidente. La parole est à M. Disabato pour poser sa question.
M. Disabato (Ecolo). Madame la Présidente, Monsieur le Ministre, chers collègues, je ne serai pas beaucoup plus long que M. Crucke, voire, beaucoup plus court puisqu'il a dit l'essentiel et notamment la question de savoir si vous avez des informations complémentaires par rapport à 2010. Il me semble que ce serait intéressant de les entendre si vous les avez. Je voudrais peut-être savoir s'il y a d'autres projets pour l'avenir, vu que c'est un succès et on peut noter quand même, même s'il y avait une pointe de jalousie dans le fait que c'était M. Muyters qui l'avait annoncé, et que lui quand il le disait alors que vous le dites depuis des années, il a droit à tous les honneurs et c'est quand même paradoxal pour un parti qui véhicule l'image d'une Wallonie qui s'endort, qui est junkie des transferts financiers, et des gens qui n'ont pas beaucoup envie de travailler. On voit bien ici que ce n'est pas le cas et que c'est même loin d'être le cas. J'aurais voulu savoir si une telle collaboration existait aussi avec la communauté germanophone. Aussi, par rapport aux pays limitrophes, au-delà de la Flandre, j'aurais voulu savoir si vous aviez des chiffres par rapport aux pays limitrophes? Et alors peut-être aussi une information plus détaillée au niveau géographique, pour voir un peu où sont les flux? Je trouve que cela pourrait être intéressant, mais encore une fois je ne sais pas si vous les avez, si vous ne les avez pas, ce n'est pas grave.
Mme la Présidente. La parole est à M. Prévot pour poser sa question.
M. Prévot (cdH). Madame la Présidente, Monsieur le Ministre, chers collègues, je vais m'en tenir alors aux conclusions, puisque j'imagine que notre honorable collègue M. Crucke a eu l'occasion de pouvoir développer les arguments, les considérants et autres. Je savais effectivement parmi mon brelan de questions que je pouvais avoir l'occasion de mettre en exergue également les partenariats de ce type là avec les organismes en charge de l'emploi dans les pays voisins, pour rejoindre les considérations de mon collègue M. Disabato, l'Allemagne, le Luxembourg évidemment, la France et les Pays-Bas, nous y pensons de manière plus directe. Je ne peux pas m'empêcher de remettre ce débat en perspective par rapport à un débat que nous avons eu à l'époque au fédéral, en commission de l'emploi, lorsqu'il s'était agi de discuter de la prime qui était sensée pouvoir effectivement constituer un élément d'attraction pour celles et ceux qui voulaient aller travailler au nord du pays. Je dois bien reconnaître, à l'égard de ce débat, une certaine incompréhension de ma part, puisque les plus réticents à l'octroi de cette prime n'étaient autres que les Flamands eux-mêmes qui considéraient, si j'ai bonne mémoire, qu'il s'agissait d'une ingérence du fédéral dans des matières qui pouvaient a priori être gérées à l'échelle régionale. J'aurais voulu savoir, Monsieur le Ministre, si vous aviez une opinion à mettre en perspective par rapport à ce débat qui a eu lieu à l'époque au niveau des primes d'attractivité pour aller effectivement travailler de l'autre côté de ce qu'on a appelé désormais la frontière linguistique. De manière plus large, quelles sont les conclusions que vous tirez de ces chiffres qui sont des indicateurs favorables? Est-il prévu, si oui, sous quel biais, de renforcer ces collaborations FOREM VDAB ACTIRIS?
Mme la Présidente. La parole est à M. le Ministre Antoine.
M. Antoine, Ministre du Budget, des Finances, de l'Emploi, de la Formation et des Sports. Je remercie nos honorables collègues qui me permettent de faire le point et même si, et je le confiais à la présidente, les chiffres de mobilité interrégionale ont été présentés dans le budget et tout à l'heure, M. Disabato l'a lui-même relevé de 2011. Tous ces chiffres-là, je les ai donnés. Je n'ai aucun souci personnel. Mais je constate que ce n'est pas la première fois qu'il suffit qu'un politique flamand dise quelque chose sur la Wallonne pour
être immédiatement répercuté. Exemple : Marina Keulen sur les investissements en wallonie, qui attaque Kris Peeters en disant «il y en a trop qui vont en Wallonie et pas assez en Flandre» et cela fait une manchette. Tout à l'heure ce que je voulais dire à M. Crucke, ne boudons pas notre plaisir sur certains chiffres qui sont quand même indiscutablement bons.
M. Crucke (MR). Vous ne voulez pas devenir flamand quand même?
M. Antoine, Ministre du Budget, des Finances, de l'Emploi, de la Formation et des Sports. Je suis né en Flandre, à Leuven, ma famille maternelle s'appelle Van Eyck, comme le peintre, mais sans les toiles, malheureusement! Plus sérieusement, je crois que c'est une politique qui, bien sûr, nous le devons aux Wallons d'abord, et aux Wallonnes, mais nous le devons aussi au Gouvernement wallon. Parce qu il y a eu toute une série d'actions qui ont été vraiment organisées pour qu'il en soit ainsi. Je me rappelle de l'ancien gouvernement ou au titre des transports, notamment Monsieur Crucke, Monsieur Disabato, Monsieur Prevot, j'ai mené une action volontariste et dès lors, les lignes existent toujours de connexion vers le nord. Alors, c'est évidemment au-delà de l'aspect politique qu'une collaboration entre le FOREM, le VDAB et ACTIRIS qui fonctionne très bien. Je vous rappelle du reste, tout à l'heure quand vous discutiez des chiffres, Monsieur Crucke, c'est votre droit, mais nous sommes associés dans une ASBL qui s'appelle Synerjob et qui regroupe les trois organismes où nous nous échangeons toutes les statistiques, toutes les bonnes pratiques et d'ailleurs, elle est présidée par M. Méan. Je n'ai malheureusement pas de chiffres plus récents, je les ai demandés au FOREM, mais la tendance est indiscutable puisque selon l'enquête « force de travail », 42 513 travailleurs wallons travaillaient en Flandre. À l'inverse, il y avait 24 529 Flamands qui travaillaient en Wallonie avec une très légère augmentation, pour être tout à fait précis, ils étaient auparavant 23 806. L'évolution n'est pas parallèle entre Flandre et Wallonie. Je ne peux pas, malheureusement Monsieur Disabato, vous donner cela par sous-régions. J'aurais espéré, parce que ce serait vraiment précieux, j'ai demandé au FOREM d'approfondir leurs études sur le sujet. En termes d'échange automatique d'offres entre services publics d'emplois, le FOREM a reçu 83 219 offres et en a envoyé 51 794. C'est cela évidemment que M. Muyters voulait exprimer, c'est que pour un grand nombre d'offres d'emplois, il voulait tout autant pour le FOREM que pour ACTIRIS, que pour VDAB et l'inverse. Encore faut-il, c'est cela la stratégie du Gouvernement wallon et du FOREM, préparer nos demandeurs d'emplois à pouvoir accéder à ces offres d'emplois. Pour ce qui concerne les actions réalisées par le FOREM, 2 134 demandeurs d'emplois, c'est vraiment la méthodologie que nous avons mise sur pied, ont suivi une formation en néerlandais et 46 l'ont même fait en immersion. Ce qui fait un total de 2 180 demandeurs d'emploi qu'on a vraiment soignés sur le néerlandais pour être parfaits bilingues. À cela, il faut ajouter les 36 demandeurs d'emploi ayant suivi une formation en néerlandais au VDAB directement et les 224 demandeurs d'emploi ayant eu un équivalent de notre PFI en Flandre. Donc, au total, l'effort du FOREM pour lui-même et dans les accords de coopération avec le VDAB, c'est 2 440 personnes formées pour être parfaits bilingues, donc pour solliciter des emplois disponibles en Flandre. Au-delà de ces 2 440 personnes, 2 467 demandeurs d'emploi ont bénéficié d'une préparation à une rencontre avec des employeurs flamands, c'est-à-dire leur donner les rudiments dont ils auront besoin dans le métier qu'ils convoitent. C'est un niveau un peu inférieur évidemment au premier. Et enfin, 1 524 ont bénéficié de rencontres avec des employeurs flamands, notamment via 53 jobs dating dans lesquels nous avons impliqué des entreprises flamandes. Donc, quand vous faites le compte, 2 440, 2 467, cela nous en fait déjà 4 907 plus les 1 524, cela démontre quand même un chiffre assez impressionnant de celles et ceux que nous formons, que nous amenons à convoiter des emplois en Flandre. C'est une démarche nouvelle et je voudrais vraiment rendre hommage au FOREM parce qu on a dit beaucoup de choses négatives sur le FOREM, parfois à raison, mais on oublie souvent de leur rendre aussi une justice, c'est leur proactivité notamment à la demande du gouvernement sur ces thèmes. En termes de résultats liés à cette collaboration spécifique entre le FOREM et le VDAB, selon les informations qu'ont récoltées les conseillers et qui me dit-on sont en deçà de la réalité parce qu'ils n'ont pas toujours toutes les informations sur les engagements par les entreprises la personne ne se présente plus, on n'a pas tout ce qui fait pour l'année dernière 1 298 demandeurs d'emploi qui ont pu trouver en Flandre, ce qui est quand même pas mal par rapport à l'effort que nous avons engagé. M. Crucke nous interroge sur les équipes et les coûts. Alors, il n'y a pas de budget spécifique. Mais pour vous être agréable, Monsieur Crucke, j'ai quand même essayé de reconstituer. Il y a 34 personnes qui sont dédicacées à cette action. Ce qui représente un budget d'environ 1 666 0000 euros. Au vu des résultats positifs atteints, il est prévu de renforcer et de diffuser les bonnes pratiques mises en place avec le VDAB, d'augmenter les objectifs en visant non plus les 750 insertions qui avaient été prévues initialement, mais qu'on a doublées et de continuer dans cette logique d'augmentation de la productivité interne. Je vais, du reste, aussi élargir les pratiques qui ont été développées au bénéfice d'entreprises wallonnes, voire d'autres pays. C'est pourquoi nous avons tenu à renforcer les actions visant à faciliter la rencontre entre l'offre et la demande en particulier, via des actions de préparation de rencontres d'employeurs et l'organisation de rencontres entre demandeurs d'emploi et entreprises. Du reste, au salon de l'emploi à Louvain-la-Neuve nous avions réservé un certain nombre de stands à des entreprises flamandes, alors même que nous avions même dû refuser des entreprises wallonnes parce que le hall était complet. En termes de budget pour ce type de rencontres, nous avons dans le Plan Marshall 2.vert, Monsieur Prévot, réservé 8 310 000 euros, qui couvrent à la fois la rémunération du personnel et les frais qu'ils exposent dans les différentes manifestions et fonctionnements impliqués dans cette action. En ce qui concerne, Monsieur Disabato, la Communauté germanophone M. Prévot s'était joint à vous aussi -, pour ce qui est des demandeurs d'emploi wallons, 34 demandeurs d'emploi du Forem ont été accompagnés par l'ADG qui est l'équivalent germanophone dans la cadre des contrats de formation individuelle en entreprise (FPI), ce qui représente 27 % de leurs FPI. Donc un PFI sur 4 germanophones est réservé à un wallon, ce qui n'est quand même pas négligeable. De plus, 115 personnes résidant en Région wallonne de langue française étaient inscrites à l'ADG dont 8 en formation, 22 en FPI/PFI et 11 en ACS germanophone. Là aussi, la collaboration est assez intéressante.
Dans l'autre sens maintenant, un peu comme pour la question de M. Crucke, 238 personnes germanophones sont inscrites au Forem, 25 contrats PFI dans notre Région wallonne. Une formation préparant des demandeurs d'emploi à aller travailler en Communauté germanophone a été organisée à Welkenraedt. En 2010, 5 demandeurs d'emploi l'ont suivie. Manifestement, la perméabilité n'est peutêtre pas aussi efficace ? Peut-être est-ce aussi la difficulté de la langue, je ne sais pas. En ce qui concerne enfin la mobilité transfrontalière, qu'avaient pointée MM. Disabato et Prévot, selon les données de l'INAMI, les flux entrants de travailleurs domiciliés à l'étranger représentent 45 821 personnes et la wallonie accueille les deux tiers de ces flux, c'est-à-dire 29 499 personnes, dont 28 273 venant de France. Donc nous offrons une quantité de travail aux Français. Il est vrai que la question fiscale a amené certains d'entre eux à faire notre choix. Dans l'autre sens, pour être toujours complet à l'égard de MM. Disabato et Prévot, 81 417 personnes résident en Belgique, mais travaillent dans un pays limitrophe. Parmi celles-ci, 55 % sont des résidents wallons. Retenons qu'à l'échelle de la Belgique, il y a plus de Wallons qui travaillent à l'étranger que de Flamands. C'est aussi une image qu'on ne mesure pas. On présente toujours le wallon comme sédentaire, peu mobile, ce n'est pas vrai. 45 106 wallons travaillent au Grand-Duché du Luxembourg, 4 500 en France, 4 500 en Allemagne et, même si ma note ne l'indique pas, de mémoire, 1 300 aux Pays-Bas. C'est quand même assez important de voir que des Wallons travaillent en Allemagne, en France, aux Pays-Bas, au Luxembourg et reviennent souvent le week-end ou la semaine chez eux. Tout cela témoigne d'une tout autre wallonie que celle que l'on veut présenter et l'on voit que nos concitoyens, nos compatriotes si j'ose dire, lorsqu'ils habitent notre région, ont bien conscience qu'il faut se déplacer se former, apprendre une seconde langue, oser aller affronter les employeurs étrangers ou flamands. Et tout cela donne des résultats que rappelait M. Muyters et dont je me réjouis avec lui.
Mme la Présidente. La parole est à M. Crucke.
M. Crucke (MR). Je remercie le ministre pour les chiffres intéressants qu'il nous a communiqués.
Manifestement, il y a un travail sérieux qui est fait. 34 personnes qui sont mises à disposition, cela ne me semble pas exagéré par rapport aux résultats obtenus.
Quelque part, cela me conforte dans des théories que je développe depuis un certain temps. Je vois bien que lorsqu'on peut exercer nos propres compétences sur un plan régional, on arrive parfois à mieux se parler entre différentes régions et communautés de ce pays. Ce qui a été donné ici en termes d'exemple est assez illustratif. Je ne peux que m'en féliciter. Le but n'est évidemment pas que cela n'avance pas, au contraire et tant mieux si cela avance en plus dans le bon sens pour nous.
Mme la Présidente. La parole est à M. Disabato.
M. Disabato (Ecolo). Je remercie juste le ministre pour les chiffres qu'il vient de nous fournir, qu'ils sont effectivement à l'opposé de l'image qu'on veut bien donner de la wallonie, dont on parlait tout à l'heure et qui est parfois un peu dommageable. Les chiffres par sous-région m'intéressent toujours et si vous les avez plus tard, cela m'intéresse de les recevoir. Par rapport à la Communauté germanophone, il faudrait également voir les proportions, mais j'ai l'impression que c'est un moins grand succès. Mais vous l'expliquez aussi par la langue. Je pense qu'il y a certainement de cela à voir là derrière. Je me demande toutefois s'il n'y a possibilité d'améliorer encore le travail.
M. Antoine, Ministre du Budget, des Finances, de l'Emploi, de la Formation et des Sports. On les a pour le ressort du Brabant wallon, le directeur du Forem nous les avait donnés. Dans le Brabant wallon, près de 45% des gens travaillent ou en Flandre ou à Bruxelles et les 54 ou 55 % restants travaillent en Brabant wallon, en wallonie ou à l'étranger. Ce qui démontre, la proximité aidant, que c'est plus facile de Grez-Doiceau d'aller travailler à Louvain que de partir de Chapelle-lez-Herlaimont et travailler à Louvain, ça c'est clair.
Mme la Présidente. La parole est à M. Prévot.
M. Prévot (cdH). Je me réjouis des informations que M. le Ministre vient de nous fournir. Simplement, je regrette de me dire qu'a priori la seule audience qui est la sienne aujourd'hui, c'est une douzaine de personnes. Alors qu'a priori, l'information, qui effectivement est assez à l'opposé de ce qui est parfois véhiculé avec véhémence dans le nord du pays, mériterait certainement une plus large audience, et en particulier à l'égard de l'opinion publique flamande. C'est une prise à réfléchir pour joindre ces éléments-ci à d'autres pour envisager peut-être, de la part du gouvernement de la wallonie de pouvoir, pourquoi pas, faire l'achat de quelques encarts dans la presse flamande pour présenter sous un autre jour que celui sous lequel d'autres le font, quelques indicateurs clé. Je pense que cela permettrait peut-être aussi de contribuer à ne pas simplement convaincre les Wallons que la wallonie va mieux, mais aussi convaincre les Flamands que celle-ci se redresse.
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