mercredi 13 avril 2005

Question orale de Jean-Luc CRUCKE au Ministre FURLAN sur "l'instabilité de la commune de Pecq"

le Président. L ordre du jour appelle la question orale de M. Crucke à M. Furlan, Ministre des Pouvoirs locaux et de la Ville, sur « l instabilité de la commune de Pecq ». La parole est à M. Crucke pour poser sa question.

Crucke (MR). Monsieur le Président, Monsieur le Ministre, chers collègues, vous avez eu l'occasion, ce matin, dans une autre commission, d'entendre parler de Pecq. Ce n'est pas seulement chez vous finalement qu'on en parle, ce n'était même pas dans la question. On parlait d'agence de développement local et d'une centaine de milliers d'euros, 100 000 euros je crois, qui ont été détournés. Ils ne sont pas dans la caisse ADL, ils sont dans la caisse de Pecq, il ne faut pas chercher très loin. C'est ce que dit l'inspection, je vous ai lu le rapport d'inspection, souvenez-vous.

Furlan, Ministre des Pouvoirs locaux et de la Ville. Entrez dans le vif du sujet et développez votre question.

Crucke (MR). C'est déjà ma question mais je l'actualise ! (Rires)

Furlan, Ministre des Pouvoirs locaux et de la Ville. Ah ! Pardon, pardon !

Crucke (MR). Les ministres mettent des points APE pour l'ADL, qu'est-ce qu'on fait, on nous en prend à la commune de Pecq. Cela ne se voit plus que dans certaines communes et à Pecq. Qu'on se comprenne bien. Le 19 janvier 2011, Monsieur le Ministre, j'avais, dans le cadre d'une question d'actualité, évoqué avec vous ces dysfonctionnements à répétition dont, je le dis, la presse se fait largement l'écho. Je ne fais finalement que rapporter ce que l'on y retrouve. Vous aviez je trouvais d'ailleurs que c'était judicieux comme réponse précisé que vous sollicitiez du gouverneur de la province de Hainaut un rapport sur les éventuelles solutions à envisager. Je me dis qu'un peu plus de deux mois après, ce rapport doit pouvoir être parvenu entre vos mains, d'autant que les évènements continuent à se répéter. Je citais le 23 mars, le personnel du CPAS qui avait dû manifester, avoir un conseil de CPAS pour soutenir un secrétaire qui était d'ailleurs irréprochable et dont tout le monde reconnaît les qualités, heureusement que la machine administrative continue à fonctionner. Monsieur le Ministre, où en est-on dans ce dossiers ? Est-ce que le gouverneur a pu vous aider dans l'information qui est celle qui doit remonter vers vous ? Je dois reconnaître à la vérité que vous m'aviez également précisé que vous n'aviez pas de plainte directe des élus, à croire qu'ils s'amusent dans ce marigot local. Je veux bien le croire, il n'y a que la population qui s'en plaigne finalement, même si c'est tous les six ans qu'elle peut s'exprimer. Entre-temps, je pense qu'il faut que l'on puisse raisonnablement et utilement voir si oui ou non il y a quelque chose à faire sur un plan plus politique et administratif.

le Président. La parole est à M. le Ministre Furlan.

Furlan, Ministre des Pouvoirs locaux et de la Ville. Je vous confirme à nouveau qu'à ce jour, je n'ai toujours ni recours, ni plainte de la part d'un quelconque élu, ni même d'un citoyen, je dois bien le reconnaître. Je confirme également que le 23 février dernier, à votre demande d'ailleurs, suite à une discussion que nous avions pu avoir ensemble et c'était à votre initiative il faut rendre à César ce qui appartient à César j'ai confié au gouverneur de la province de Hainaut, en tant que commissaire du Gouvernement, le soin de me dresser un rapport écrit sur la gestion de la commune de Pecq en mettant un accent particulier sur la situation du secrétaire communal. J'ai repris les termes de votre question d'actualité, n'ayant aucun élément, mais je vous avoue que ce n'est pas parce que je n'ai pas d'éléments qu'il n'y a rien, je vous avais fait confiance et vous êtes généralement un homme de raison.

Cornet (MR). César ronronne !

Pary-Mille (MR). Ne le flattez pas tant ! (Rires)

Furlan, Ministre des Pouvoirs locaux et de la Ville. Il apparaît que la situation pecquoise soit très complexe et que l'instruction du dossier demande du temps. Le gouverneur s'en est saisi pleinement. Je ne dispose pas encore du rapport de M. le Gouverneur mais celui-ci m'a fait savoir, le 7 mars 2011, qu'il était effectivement en pleine instruction du dossier et que cela prenait du temps. Nous le revoyons demain dans le cadre du comité stratégique des gouverneurs, je ne manquerai pas de lui reposer la question. À ce stade, je ne peux pas prendre position sur l'existence ou non d'éléments inquiétants et d'éventuelles actions à entreprendre tant que je ne suis pas en possession dudit rapport et que je ne l'ai pas fait analyser par l'administration. Sachez qu'à votre initiative, je suis la situation de cette commune afin de pouvoir éviter encore une catastrophe si l'occasion m'en est donnée.

le Président. La parole est à M. Crucke.

Crucke (MR). L'homme de raison, qualificatif que M. le Ministre a bien voulu m'attribuer, considère qu'il faut évidemment un temps pour l'instruction pour pouvoir rendre un jugement plus complet. Déjà, vous me dites qu'il y a des choses qui ne vont pas, j'ai bien compris.

le Président. Faites attention à votre Brutus !

Crucke (MR). Vous en connaissez ? (Rires

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